+ La curiosité est un très vilain défaut (jackie)

Jackie ne pu contenir un gloussement lorsque Charly mis en avant ses biceps, du bout des doigts elle appuya dessus. Ouais ouais, elle tripotait Charly. Jackie elle, n’avait pas de biceps, elle préférait les abdos et un fessier en béton. Ma grand-mère disait : rien n’est impossible à partir du moment que tu le veux. dit-elle en souriant. Et cette mamie avait bien raison ; avoir une activité physique régulière et une alimentation saine, c’était la base. C’était tellement plus facile à dire qu’à faire lorsqu’on est entouré de tout un tas de sucreries, de biscuits salés, de gras, de truc pas boooons pour le bidon quoi. La Lowell imita Charly et endossa son sac à dos, prête à partir à la salle de sport. La LH possédait une salle de sport, pas très grande, mais avec suffisamment d’appareil pour s’entretenir. Devant la porte de cette salle, Jackie posa son regard sur Charly et haussa les épaules. J’sais pas pourquoi on a pris nos sacs, c’est à l’autre bout du couloir ! Elle aurait presque pu s’habiller directement dans sa chambre, comme elle le faisait d’habitude. Sauf que d’habitude elle allait à la salle de sport du campus, pas celle de la maison.

La grand-mère de Jackie était une femme parfaite, comme sa maman d’ailleurs. Elles avaient su ensemble donner de bonnes valeurs à Jackie, des valeurs qu’une fois maman elle continuerait de donner à ses enfants, espérant qu’ils fassent de même à leur tour une fois parent… Oh oui je sais qu’t’as un pêché mignon pour le sucré mon chat. dit-elle avant de se mettre à rire. Elle connaissait Charly depuis un bon moment, et avec lui elle en avait vu des vertes et des pas mûres, il l’étonnait vachement parfois, aujourd’hui encore. Tous deux postés devant la porte de la petite salle de sport de la LH, Jackie se questionna devant le pourquoi du comment elle avait pris un sac, déclenchant le rire de Charly. On est les Lowell les plus mieux t’façon. dit-elle en pénétrant dans la petite salle aux grandes baies vitrées qui faisait pénétrer la lumière de façon assez hallucinante. Jackie se dirigea vers la petite cabine où elle se changea rapidement avant de revenir à côtés de toutes les machines. Salle de sport privatisée, la classe ou pas la classe Charly ? dit-elle la banane jusqu’aux oreilles en posant sa serviette autour de son cou.

Si les aliments criaient, suppliaient, imploraient Jackie de les manger, elle ressemblerait à une baleine aujourd’hui. Ne croyez pas en regardant la jolie Lowell qu’elle ne mange ses cinq fruits et légumes par jour, qu’elle fait attention à ne pas manger trop gras, trop salé, trop sucré. Non non, c’est même tout le contraire. Il fut même un temps où la nuit elle se levait pour aller grignoter quelques gâteaux dans les placards de la cuisine de la LH. Résiiiiiste, prouve que tu exiiiistes ! se mit à chantonner la jeune femme, comme pour montrer à Charly qu’il était faible. Parce que oui, Charly était faible devant une énorme brioche au chocolat par exemple ! Il sauterait dessus, sans en laisser une petite miette à Jackie, le gourmand ! Le violet, oui c’était la plus jolie couleur qu’il puisse exister. Ironie du sort, il s’agit la de la couleur préférée de Jackie. D’ailleurs la robe qu’elle porterait au bal de fin d’année serait une magnifique robe violet pastel. Bref. Après s’être changé, elle retourna dans la salle de sport, à côté de Charly. Lorsqu’il se la péta ironiquement d’être chez les Lowell, Jackie fit de même, posant ses mains sur ses fines hanches, défilant dans la petite salle de sport. Lowell House, parce qu’on le vaux bien ! lâcha-t-elle en se retournant sauvagement, faisait voler sa chevelure brune. Un medley de Loréal, c’était parfait ! Bon, faut que je coach ton bidon, ça va pas là. File faire des abdos pendant que j’vais de l’elliptique. dit la brunette avec un grand sourire sur le visage, avant de monter sur l’appareil de torture des cuisses et de tout le corps d’ailleurs.

Attirer plus de monde à la LH, c’était une putain de bonne idée, excusez moi du terme. Qui disait plus de monde disait plus de points, disais que les Lowell auraient plus de chance de gagner la coupe des maisons, sisi, comme dans HP. Ma robe pour le bal de fin d’année est violette, j’vais rameuté ! Rameutons tous ensemble ! Le mieux pour rameuter dans ces cas là, c’était que le roi et la reine du bal de promos soient des Lowell, ça ferait d’eux des invincibles. Jackie s’éparpilla dans ses pensées un peu pro-violet, elle revint alors à la réalité en entendant Charly parler de son bidon. Peut-être qu’il l’est maintenant, mais pense au gâteau que tu engloutiras tout à l’heure au repas.. ils sera beaucoup moins parfait d’un coup. Jackie commença à faire son vélo torturreur, regardant Charly ramer sur.. le rameur ! Plus vite Charly, pense à touuutes ces tablettes de chocolat qui ne seront pas dans ton bidon, mais sur ton bidon ! dit-elle en riant. En les voyants tous les deux, il était difficile de croire qu’ils avaient eu une conversation délicate un peu plus tôt.

L’espace d’un instant Jackie imagina Charly habillé en violet de la tête au pied. Oh non. A la limite un costume gris, ou blanc, avec quelques accessoires violets, pourquoi pas. Mais pas tout en violet ! Voila, une cravate c’était parfait, largement suffisant. Oui oui, la cravate ! Excellente idée ! On sera assorti, on sera trop beau. Dommage que ça ne soit pas Charly son cavalier, ils auraient fait un beau duo de violets. Jackie fut outrée d’entendre ce qu’elle venait d’entendre. Non, non non ! Tu vas pas ruiner tes efforts en cinq minutes quand même ? Ton gâteau il attendra ! dit-elle en riant, du haut de son vélo qui lui tirait déjà dans les jambes. Jackie, coach sportif ? C’était tellement pas possible ! Remarque, elle pris ses paroles au sérieux et descendit de l’appareil pour aller à côté de Charly qui ramait de plus en plus vite. Imagine, t’as un requin derrière toi ! Plus vite, rame ! Rame ! Rame ! dit-elle en frappant dans ses mains pour encourager le Lowell.