TG1 ✿ Soirée Vésuvius

Je n'avais pas la tête à faire la fête, ni même à sourire ou laisser paraître sur mon visage l'expression la plus heureuse possible. J'étais tracassée, sentant bien que quelque chose n'allait pas avec Dexter, et je ne comptais pas me morfondre toute la soirée. Trop de questions me turlupinaient dans la tête, à m'en rendre malade. Je l'avais aperçu à la minute où je débarquais sur les lieux de l'événement. Il était déjà accompagné, et je connaissais très bien cette personne. J'aurai voulu m'approcher de lui, tenter de savoir ce qu'il se passait mais je décidais de reporter cette intention à plus tard. Je reconnaissais un visage, je l'avais aperçu de nombreuse fois, je savais que comme moi elle faisait partie des Mathers, mais je ne connaissais que son prénom et très peu d'informations à son sujet. « C'est bien ça, et tu es? » Dans mes souvenirs, elle avait des problèmes de vue, au point de ne rien voir. Pourtant cette fois, son regard semblait bien me suivre et scruter la moindre parcelle de mon visage. « Orlane, je ne sais pas si tu te souviens de moi? » Elle n'avait même pas eu le temps de me répondre qu'un jeune homme la kidnappa par la taille, avant que je n'assiste à cette scène violente. La soirée commençait bien, et les règlements de compte étaient de mises. Je n'avais rien manqué de la gifle, mais ne m'en mêlait pas plus que ça. Je me contentais tout simplement de boire mon verre, jetant plusieurs coup d'oeil vers Dexter. Je me retrouvais seule, seule au monde alors que cette soirée était bondée de personne, et que non loin de moi se retrouvait l'homme qui m'avait invité à ce voyage. Hésitante, je continuais à boire mon verre jusqu'à la dernière goutte avant d'enfin me diriger vers lui et Marshall. Sans aucune gêne, je me permettais de les interrompre, n'adressant qu'un simple regard à son ami, pas une salutation en plus. « Je peux te parler? » Je ne lui laissais pas le choix en réalité. C'était juste un moyen pour faire comprendre à Marshall que j'avais besoin de me retrouver seule avec lui. Je m'asseyais ensuite à ses côtés, ne perdant pas une seconde de plus avant d'en venir aux faits. « Ce n'est qu'une impression ou tu m'évites depuis le début? » Je doutais que je me fasse des allusions, je n'étais pas non plus dupe et je sentais bien que quelque chose n'allait pas.

Les filles ça vous plairait un peu de compagnie masculine ici ? Cette fille était sur la même longueur d’onde. « Ça ne serait pas trop demandé. Une proie en vue ? » Connaissant Leyna, elle avait quelque chose en tête. C’est à ce moment-là, qu’elle descendait du bar pour aller chercher un jeune homme (Nikolaï). Voilà, c’est ce que je disais, elle avait bien quelque chose derrière la tête. Quant à moi, je regardais autours de moi à la recherche d’un jeune homme. La pluparts des hommes présents, étaient occupés avec leur cavalière. Aussi, mon regard se posait sur  un dunster (Priape). Bon pour éviter les emmerdes, il fallait que je demande à Leyna si il était libre. Alors, qu’elle revenait vers le bar, je lui glissais quelques mots à l’oreille. « Il est libre lui ? » disais-je en pointant du doigt le Dunster (Priape).

J'attrapais mon paquet qui se trouvait au fond de mon sac, je sortais deux cigarettes afin d'en donner une à Adam. J'allumais ma cigarette, le vent n'était pas encore fort alors j'y arrivais sans difficulté, puis Adam se penchait vers moi pour que j'allume la sienne. Je tirais doucement une première latte sur ma cigarette mentholée, ça faisait du bien après toutes ces émotions. Je souriais à la remarque du jeune homme. Non je ne suis pas prise, on est vraiment plus ensemble... dis-je, le regard perdu vers la mer au loin. Je me rapprochais d'Adam afin de passer mon bras dans son dos, c'était un geste affectueux pour lui montrer que j'étais contente de sa présence. Outre l'aspect séduction de notre relation, c'était un réel ami au fond, et je portais de l'importance à notre relation. Il me demandait ce que j'avais fait à Priape pour être dans une histoire pareille. Je soupirais. Disons qu'après notre séparation, j'ai roucoulé avec Charlie au Spring Break et qu'apparemment, il est pas trop d'accord avec ça continuais-je. Je tirais à nouveau sur ma cigarette. Et sinon toi tu en es où dans tes histoires ? demandais-je, je connaissais pas trop sa vie actuelle et j'avais faim de nouvelles.

« Nop ! I'm completely clean !. » Rétorquais-je un large sourire aux lèvres. Alors que je le suivais à la trace, tellement difficile avec tout ce beau monde en même temps et les deux nanas qui venaient de sortir du gâteau, très original, bref, nous nous arrêtions finalement, Nikolaï jugea bon d'attendre avant d'aller voir son pote. Visiblement, son pote devait être parmi tout ce boucan là-bas et je comprenais, avec tout ce qui se passait autour de lui, vaudrait mieux pas qu'on se mêle à eux, puis bon, moi j'étais venue passer un super beau moment avec le winthrop alors ce n'était pas le moment de tomber dans une embrouille. Tandis que nous faisions demi tour, le jeune homme stoppa de nouveau en restant figée sur trois nanas qui se déhanchaient, okey, elles sont belles, mais j'n'aimais pas du tout le regard de Nikolaï sur elles, mais alors pas du tout du tout du tout. Je sentais même mon sang bouillir de l'intérieur, le pire, c'est que même en parlant il avait les yeux figés sur elles. Le gars ne faisait même plus attention à moi et cela m'agaçait au plus haut point, goshh et il osait me demander ce que je voulais faire. Je serrais les poignets de mes mains, mais alors que j'allais lui répondre sur un ton sec, l'une des meufs qui se déhanchaient (Leyna) ramenait sa poire pour lui demander s'il n'avait pas envie de les rejoindre. Celle-là j'avais envie de lui refaire son portrait là toute suite, quoi que, elle était peut-être aveugle ? Pour ne pas voir qu'il était déjà en compagnie. Là je m'imaginais lui faire ravaler sa langue d'allumeuse sortit de nulle part, oh que cela aurait été trop beau à voir. Je ne pouvais rien faire malheureusement, tout simplement parce que j'étais là en simple invitée et que si je sortais les griffes, je me serais prise pleins de mondes à dos. Puis merde quoi, s'il avait l'intention de venir se rincer l’œil, il n'avait qu'à pas m'inviter. Ça me démangeait trop de l'envoyer balader, mais vu comment le jeune homme ne les quittait pas des yeux, mes efforts auront été vains, puis je ne voulais pas voir ça et en plus il m'avait énervé. Je fusillais Nikolaï du regard avant de parler le plus calmement possible, enfin j'essayais, je prenais sur moi vraiment, me connaissant moi et ma jalousie maladive. « Je t'en prie, t'occupe pas de moi, de toute façon t'arrêtais pas de les mater, alors vas-y ! » Ni plus, ni moins, je traçais ma route en direction du bar. Il connaissait assez ma jalousie et cela ne l'avait pas empêché de mater sous mon regard, qu'il continue, mais moi je n'allais pas passer la soirée à le regarder se rincer l’œil. Une fois assise au bar, je terminais ma bière d'un cul sec en tapant le verre sur le comptoir et murmurant. « Les hommes, tous les mêmes !. » Petit rire niaise, je ne m'étais pas rendu compte que j'avais parlé un petit peu fort, ce n'est seulement qu'en tournant la tête sur le côté droit, que je vis un blond (Noa) assit à mes côtés, tirant vraiment une tête à faire peur, tout comme moi d'ailleurs. « Hum...bonsoir !. » C'est tout ce que j'avais trouvé à dire, en même temps, j'étais un peu tendue.

Je pensais être obligé de lui tirer les vers du nez, mais apparemment, il parla de son plein gré ce qui était bien aussi. Mon Dexter était amoureux, eh bah ça, ça expliquait sa tête d’enterrement! Pourtant, je ne pouvais tout bonnement pas me ranger à son opinion. Aucune erreur venant de sa part ne pouvait être impardonnable. C’était de mon meilleur ami qu’on parlait là, non mais! Orlane..? Seigneur, un peu que je me souvenais d’elle.. Alors c’est ainsi que leur relation avait évolué, hein? J’hochai la tête, pensant à un conseil potable –venant de moi, ce n’était pas gagné. Bon, et comme si c’était pas suffisant à ce que j’ai du mal à trouver, il fallait qu’une tonne de truc vienne me déranger. Prue et Leyna debout sur le bar; Un énorme gâteau pour les mecs avec deux meufs trop bonnes à moitié à poil dedans; et finalement Orlane. Elle débarqua en trombe et je compris rapidement qu’il valait mieux que je foute le camp. Merde, ce serait pour plus tard les conseils. Je m’éclipsai rapidos, cherchant Anaya des yeux. Où est-ce qu’elle était? Seigneur, mon attention se reporta sur la première source de ma distraction. Je callai ma bière en avançant vers le bar, me retenant de pousser tous les mecs qui se trouvaient à moins de 30m de Leyna. Je devais sérieusement boire un coup si je ne voulais pas éclater des tronches.

Je n'avais envie qu'une seule chose à cause de Dixie. De partir et de trouver un coin tranquille pour l'embrasser et apprécier sa compagnie du côté charnelle de la chose. Je me détestais de penser ainsi d'elle à chaque fois que je l'a voyais dans une tenue provocante. En somme, ce qui voulait dire tout le temps. Et pour mon plus grand désespoir, Dixie s'en amusait. Et bien que je ne veuille pas répondre à ses attentes, c'était plus fort que moi. « J'ai toujours raison là-dessus. » Je plissais les yeux en essayant de ralentir mon rythme cardiaque qui s'était mit brutalement à fonctionner quand la jeune Mather s'était mit à me susurrer à l'oreille quelques mots. « Hum.. C'est bien le problème. » Elle savait ma préférence, comment me toucher en quelques minutes et me faire fondre. Je me sentais presque faible face à elle, à présent. « Je crois que tu devras attendre... J'ai autre chose à faire ce soir.. » Surpris par une demande qu'elle venait de refuser, j'étais devenue tout à coup curieux de son programme. D'autant plus qu'elle me faisait clairement comprendre que son projet l'enjouait. N'osant pas demander, afin de ne pas paraître lourd ou bien jaloux, je me taisais et regardais en silence les jeunes femmes se trémousser dans leurs bikinis. « J'suis bien plus originale que ça, mon chou. J'ai déjà fait le truc du gâteau, quand j'étais strip... Espérons qu'ils en profitent, ein. Mais j'suis certainement plus douée que ces deux amatrices. » Il m'arrivait souvent de perdre la notion du temps, ou bien de ce que faisait Dixie avant mon arrivé à Harvard. Strip teaseuse, c'était son métier. Ça n'avait d'ailleurs jamais été un secret puisque je l'avais rencontré sur son lieu de travail. Je m'en souvenais comme si c'était hier. Il m'arrivait aussi d'oublier qu'elle était encore aveugle, il y a de cela quelques semaines. Le temps passait si vite. « Tu es peut être plus doué, mais je n'aurai pas aimé que tu danse contre Nork ou Jorden.  » Dis-je avec honnêteté. Je pense que cette vision d'horreur m'aurait une fois de plus dépassé, et rendue jaloux. Beaucoup plus que d'habitude étant donné que les deux jeunes gens étaient mes amis.

La terrasse était en fait un lieu idéal pour discuter en paix, en toute tranquillité. Tu arques un sourcil quand tu entends que ton amie est libre comme l’air. Cela t’étonné.. comment une si jolie fille comme Caly peut l’être ? la jeune femme glisse alors une main derrière ton dos. Votre complicité était toujours autant présente entre vous malgré le temps. C’était agréable d’avoir une relation tout simple et sans embrouille avec une fille. Tout le contraire de Grace. C’est fou comment elle t’obsédait cette meuf. Et ça depuis bien des lustres. Tu finis par répondre à Caly La jalousie est pas une belle preuve d’amour non ? mais bon si vous vous êtes séparés c’est que vous deviez avoir vos raisons j’me doute. tu fais un légère pause tirant sur ta cigarette Mais qu’il s’avise plus à te traiter de salope ex petit ami ou pas, je serai sans pitié oui personne n’avait le droit d’insulter une jolie fille comme Caly, ton amie. T’avais resserré votre étreinte en disant ses mots. Sa question te fait légèrement rire. Un rire nerveux qui cachait sans doute un gêne. Un gêne profond Hm.. eh bien j’ai ramené une fille ici, mais j’sais pas à quoi elle s’amuse, elle va me rendre dingue tu dis en un soupir en pensant à Grace, le regard perdu dans l’océan.

Ma cigarette se consumait petit à petit, la fumée était immédiatement emportée par la légère brise qui s'était installée. J'étais toujours à côté d'Adam qui lui aussi, fumait sa cigarette. Finalement, il rompait le silence afin de me parler de Priape, ou plutôt de notre séparation... rien que d'y repenser, ça me faisait mal au coeur. Je me souviendrais toujours de cette soirée où tout s'est terminé et à l'heure d'aujourd'hui, surtout après ce qu'il vient de se passer je préfère ne pas y penser. Je ne sais pas... Priape j'arrive plus à le comprendre, il est si... il dit rien tu vois. Jamais il avouera qu'il est jaloux, même si au fond de lui c'est le cas dis-je. De toute manière j'étais même pas sûre qu'il soit jaloux, je savais plus rien par rapport à lui, j'étais perdue tout simplement. Et oui il y a des raisons... mais c'est très compliqué continuais-je sans insister sur le sujet, de toute manière en parler n'allait rien résoudre. La dernière remarque protectrice du jeune homme me faisait sourire, je déposais un baiser sur sa joue avant de tirer une latte. C'était inhabituel pour nous d'être aussi gentil envers l'autre et je ne pouvais m'empêcher de le taquiner un peu. Une fois ma latte prise, je m'approchais de sa bouche, je savais qu'il n'allait pas bouger et je lui soufflais tout sur la figure, une partie partait dans sa bouche. Je laissais échapper un léger rire. Ça sert à rien de parler de lui, il en vaut pas la peine, mais merci mon chevalier servant ! dis-je avec enthousiasme. Puis finalement, il me parlait de ses relations sans pour autant en dire trop, c'était trop mystérieux pour que je n'insiste pas. Normal aussi j'vois pas comment une fille pourrait te supporter... dis-je ironiquement dans le seul but de le taquiner une dernière fois. Non sérieusement, pourquoi elle fait quoi ? demandais-je finalement en finissant ma cigarette.

Elle te souffle doucement de la fumée au visage et tout de suite tu sens la séduction s’installer entre nous. Tu ne la quitte pas du regard et tu te dis que malgré tout Calypso à l’air de très bien se porter malgré sa séparation. Et tu finis par lui répliquer Chevalier servant là pour vous servir toute la soirée si vous le désirez gente demoiselle ! ou autrement dit, tu étais à elle pour toute la soirée, si la belle le souhaitait. D’ailleurs cette dernière est piquée au vif, elle semble être curieuse à propos de ton histoire que tu venais de lui raconter. Elle manque pas de te charrier à ce propos là Rho c’bon toi là ! tu lui dis gentiment en lui pinçant le nez. Effectivement, quelque soit la personne, t’étais du genre très mystérieux. Voir un peu trop sur les bords. Pas que tu n’avais pas confiance en Caly, loin de là, juste que tu n’aimais pas te confier. Mais bon, juste pour le plaisir de ses jolis yeux qui mouraient d’envie de connaitre la suite, tu allais lui en dire un peu plus. Juste un tout petit peu Bah..j’pense que j’lai trop fait chier dans le passé, tu vois, donc là la petite elle se rebelle ! tu dis en riant doucement Toi par contre t’es beaucoup plus sage.. quoique.. ça s’dévergonde d’après ce que j’ai vu ce soir. J’aime ça tu lui lances avec un clin d’œil.

Voilà que monsieur me faisait des avances, inévitablement, je lui souriais avant de me placer devant lui afin de pouvoir le fixer dans les yeux. Pourquoi est-ce que j'entrais dans ce petit jeu de séduction ? Je ne pouvais pas répondre, au fond de moi je ne voulais qu'une personne et c'était Priape mais Adam représentait trop de tentation et j'étais incapable de lui résister aujourd'hui. Toute la soirée, tu es sûr ? dis-je avec sur un ton malicieux. Ma dernière remarque afin de le taquiner passait bien évidemment bien mais il ne pouvait s'empêcher de me taquiner à son tour. Je lui faisais la plus belle des grimaces en guise de réponse en attendant qu'il m'explique l'histoire avec cette fille. Je le connaissais, il était pas du genre à raconter sa vie de cette manière mais j'étais pas n'importe qui et il pouvait me parler librement. Toi faire chier quelqu'un ? Impossible dis-je avec ironie. Qu'est-ce que tu as bien pu lui faire à cette pauvre fille ? demandais-je avec curiosité, il avait commencé maintenant je voulais tout savoir. Monsieur trouvait que je commençais à me dévergonder, je levais les yeux au ciel et je passais mes mains autour de son cou afin de le provoquer encore plus. Ah oui ? soufflais-je.