(+ Mallory) Besoin de toi, envie de rien.

« Mais si je t’écoute… à retardement comme toujours » plaisantais-je avant de grogner quand elle m’affirma que ses seins ne s’appelaient pas encore O’Malley. Par contre, je ne compris pas trop ce qui se passa par la suite. Je n’avais rien fait et pourtant, elle venait de gémir comme si, je venais de lui.. bref. « Euh tu m’expliques, je crois que j’ai raté un épisode car je veux bien que tu sois en manque mais quand même… » lâchais-je sceptique. Elle ne se mettait quand même pas à simuler non ?! Parce que pour le coup, ça ferait tâche.

« Disons que dans un siècle et demi tu te souviendras peut-être de ce que j’ai dis ! » ironisa-t-elle en secouant négativement la tête de droite à gauche pour mieux éclater de rire lorsqu’il grogna, sûrement à cause du fait qu’elle ait énoncé que ses deux seins ne s’appelaient pas O’Malley. « Bah… grosse sensibilité, ça arrête pas de m’arriver, pas ma faute ! Mais d’habitude c’est quand je m’assoie » grimaça-t-elle en rougissant, honteuse.

« Ah ouais, ça c’est de la sensibilité ! Et cela te fait ça dès que je touche tes seins ? »demandais-je un peu comme un gosse devant un nouveau jouet tandis que je remontais lentement sa nuisette pour faire une petite expérience en donnant un petit coup de langue sur une pointe durcie pour voir l’effet que cela aurait sur elle. Oui, ce n’était pas gentil mais la tentation et moi, on était un vieux couple et je ne résistais jamais très longtemps à ma vieille maitresse.

« Arrête de te moquer espèce de méchant vilain pas beau !! » s’exclama-t-elle en grimaçant et fronçant les sourcils, surtout lorsqu’il souleva sa nuisette pour mieux donner un coup de langue contre l’un de ses seins, ce qui la poussa à se tendre comme jamais et à plaquer sa main pour éviter de gémir trop fort et donc de rameuter le personnel médical de nuit. « Arr… arrête ça de suite c’est pas un jeu !! »

« Je te l’ai toujours dit, je suis un homme dangereux » ricanais-je légèrement avant de me laisser aller à une petite expérimentation qui s’annonça concluante. Ah oui en effet, elle était diablement plus sensible. « Oh je suis sûr qu’en ton fort intérieur, tu ne veux pas que j’arrête mais bon… pour une fois, je vais t’écouter » rétorquais-je avec un léger sourire goguenard en rabaissant sa nuisette, quittant son lit par la même occasion. « Je vais devoir filer de tout de manière mais demain soir, je reviendrais »

« T’es vraiment un bel enfoiré, tu le sais ça ? Je suis pas un jeu bordel ! » s’exclama-t-elle, frustrée qu’il l’ait prise pour un joujou pour mieux prendre le parti de se tirer la seconde d’après. Mais Mallory soupira en se relevant, ses jambes encore flageolantes de part ses deux expériences. « Je suppose que t’as pas le choix, alors… je vais rester dans cet asile de fous, pas comme si je pouvais bouger. »

« Pourtant, je te trouve très sexy en jouet… »plaisantais-je avant de tirer sur ses jambes pour mieux m’agenouiller sur le côté de son lit. « Laisse-moi te donner un avant-goût de ce que tu auras demain soir à mon retour, cela te fera patienter »murmurais-je avant de ni plus ni moins, fondre entre ses jambes pour venir taquiner sa féminité du bout de ma langue, me jouant de sa fleur comme un musicien taquinerait son instrument pour lui arracher la plus belle des mélodies à savoir la symphonie de ses gémissements jusqu’à ce qu’elle ne craque sous mes lèvres expertes. « Tu vois, pas si enfoiré que ça bébé »lui fis-je un clin d’œil avant de remonter vers elle pour l’embrasser. « A demain ? »

« T’adores ça que je sois un jouet, hein ? » lâcha-t-elle d’un ton narquois avant de le laisser œuvrer pour mieux faire son possible afin d’être aussi discrète que possible mais alors qu’il la tuait sur place, la donne ne lui était jamais apparue aussi peu aisée. « T’es un démon, Declan O’Malley… file ou je t’attache ! » fit-elle en claquant une main contre son fessier musclé pour la beauté de la chose, accompagnant la chose d’un clin d’œil et d’un dernier baiser. Le lendemain, hélas, c’est légèrement assommée par la fièvre qu’elle l’attendait impatiemment, se refusant à dormir par peur de louper une seconde avec lui.

« Y a un côté sexy à la chose, j’avoue. Mon côté dominateur, j’y peux rien » plaisantais-je avant de me faire pardonner de la plus agréable des manières, la comblant du bout des lèvres et de la langue avant de l’étreindre une dernière fois, rigolant sous la tape sur mes fesses. « Je suis ton démon, nuance et oui je file.. Au fait, tu m’accompagnerais à Hawai ? » lui demandais-je subitement avant de me relever et de partir après sa réponse. Je revins comme promis le lendemain soir, la retrouvant dans un triste état. « Oula ça ne va pas toi »murmurais-je en déposant un baiser sur son front chaud.

« Si tu m’offres des vacances à Hawaï tu peux être sûr que je vais t’accompagner plutôt deux fois qu’une… te laisser avec des nénettes en bikini partout ? Que nenni mon ami ! » fut la réponse de Mallory avant qu’elle ne le laisse s’éclipser détestablement pour mieux supporter l’intégralité d’une journée avec de sa fièvre. Réflexe défensif normal de son métabolisme après de grosses crises de manque, avait dit le médecin. « Fiévreuse toute la journée c’est atroce j’ai envie de me tirer une balle ! Parle-moi d’Hawaï j’ai besoin d’entendre des choses sympa… ou du bébé, bref, raconte-moi des trucs sympas » répondit-elle en l’incitant à venir s’allonger tout contre elle… la jeune blonde avait besoin de lui, de son contact.