(+ Mallory) Besoin de toi, envie de rien.

« Tu commences à trop bien me connaitre, c’est pour ça »lâchais-je tandis qu’il m’était difficile de retenir mes gémissements car bon sang, Mallory savait se servir de sa langue et pas seulement pour parler, ça non. Je terminais tout de même par craquer, la ramenant vers moi pour reprendre un peu le contrôle de junior qui pétait une de ces formes. Il était même prêt pour les Olympiades du sexe si besoin était. « Je vois ça… Faut vraiment que je t’épouse toi ! »

« Trop bien te connaître ? Oh mais j’ai encore tout plein de choses à découvrir, appelle-moi Indiana Jones Girl ! » lança-t-elle d’un ton enjoué pour mieux profiter des baisers qu’ils échangeaient, non sans rougir au passage lorsqu’il reprit la parole. « C’est exactement la chose qui me passait par l’esprit ! Après tout, qui mieux que moi te ferais prendre un tel pied d’enfer ? » fit-elle en papillonnant littéralement des yeux.

« Faudra que je t’amène un jour sur des fouilles »soufflais-je mais c’était surtout pour l’avoir à portée de main car sinon, elle me manquerait bien trop. J’étais totalement dépendant d’elle, c’était bien la première fois que je ressentais ça pour une femme et justement, que ce soit pour Mallory… C’était tout ce dont je rêvais. « Je vois personne d’autre que toi mais en même temps, je te rendrais service en t’épousant… Tu n’as connu qu’un seul homme dans ton lit et heureusement pour toi, tu as choisi le meilleur ! Il est normal que je fasse de toi une épouse comblée non ? » plaisantais-je avant de la retourner sur le lit pour mieux l’embrasser. « Je t’aime future Mme O’Malley »

« Sérieux tu m’emmènerais ? » Mallory en serait honorée surtout qu’elle ne connaissait pas bien le principe et curieuse comme elle l’était, ça ne pourrait que l’intéresser d’apprendre. « J’ai choisi le plus modeste aussi ! Mais j’aime ça… je t’aime, futur Monsieur O’Malley marié à moi ! » s’exclama-t-elle en entourant son corps puissant de ses bras, sa fièvre ayant largement baissé pour mieux en faire naître une d’un tout autre ordre. « Attends, ça recommence bordel ! » fit-elle en se tortillant sous lui, gémissant quelques secondes de plus en plus fortement avant de se calmer. « T’as vu !! »

« Si tu en as envie oui ! » répondis-je tout en songeant en mon fort intérieur qu’effectivement, j’aimerai qu’elle me dise oui. Je voulais la garder près de moi et pas uniquement dans un but évident de surveillance ou de protection. J’étais devenu totalement accro à sa voix, sa présence, sa chaleur. « A quoi être modeste ? Je ne fais que dire la vérité, la modestie a été inventé pour se donner bonne conscience » rétorquais-je avec un léger sourire avant de la renverser dans mes bras pour mieux l’embrasser et être témoin une nouvelle fois de sa sensibilité. « J’ai vu, j’ai entendu… Je veux jouer maintenant »rigolais-je avant de l’embrasser à nouveau, commençant à la caresser. « Danse avec moi »

« Tu plaisantes ? J’adorerais ! » lui répondit-elle aussitôt pour qu’il n’ait aucun doute quant à son envie de partager tout ce qui faisait son existence en sa compagnie et même encore davantage. « Mais ta conscience est sauve, n’est-ce pas ? » éclata-t-elle de rire alors qu’il avait manifestement dans l’idée de la torturer de la pire des manières. « Mais c’est pas un jeu ! Tu vas pas me faire danser c’est sauter au plafond que je vais faire… » plaisanta-t-elle en rougissant tout contre ses lèvres, sa respiration s’augmentant à nouveau sans progression délicate.

« Alors banco c’est grattage gagnant illico » répondis-je avec un grand sourire avant que ce dernier ne se transforme en véritable expression comique. « Bébé, j’ai pas de conscience alors on peut dire que de ce côté-là, je ne serais jamais modeste » plaisantais-je avant que mon nouveau jeu ne s’active sous mes yeux. J’avais limite envie de dire : Happy Christmas mais pas certain que Mallory le prenne bien pour le coup. « Cela dépend de la danse bébé… » murmurais-je avant effectivement de lui montrer par A+B de quelle danse, je parlais, terminant bien plus tard par retomber à ses côtés, essoufflé. « Fais-moi penser à gâter notre fils jusqu’à ses dix-huit ans parce qu’il t’aura rendu aussi sensible.. ouaw »

Mallory éclata de rire à son « banco gagnant » mais aussi au fait qu’il fasse remarquer que son absence de conscience ne le rendrait jamais modeste. « Je peux peut-être t’apprendre la modestie amour ? » proposa-t-elle en papillonnant délicatement des yeux non sans s’abandonner la seconde qui suivit à une démonstration de danse des plus sulfureuses et qui ne fut pas sans de nombreuses sensations d’une puissance inespérée du reste. « Notre fils ? Toi aussi tu penses que ce sera un garçon ? Je te jure, je vais mourir avant la fin de la grossesse si ça reste tout le temps comme ça… »

« Pourquoi faire ?! Je suis parfait comme je suis pas besoin de faire semblant de l’être moins pour faire plaisir au quidam de base »haussais-je les épaules. La fierté O’Malley, tout un Art. Un art même ancestral, je dirais. C’était cette même fierté qui me poussa de lui montrer combien j’étais parfait, combien la passion entre nous touchait à la perfection la plus totale et ce n’est pas mon bébé qui irait prétendre le contraindre vu les gémissements qu’elle avait poussé lors de notre étreinte. « Yep, ça ne peut être qu’un garçon… mais non tu ne vas pas mourir, je veillerai à toujours te satisfaire bébé »ronronnais-je littéralement avant de voir à nouveau l’heure. « Fais chier, ça va bientôt être la ronde des infirmières… va falloir que je file »

« J’avais oublié ta fierté irlandaise ! » se moqua-t-elle gentiment de lui car Declan n’y coupait pas, de même que les autres membres de sa famille très certainement. Mallory l’était un peu moins mais à sa décharge, elle n’avait jamais vécu en Irlande. « Qu’est-ce qui te fais penser que ce sera un garçon ? Je veux savoir ! » demanda-t-elle en sautillant doucement pour mieux esquisser une expression largement plus triste. « Oh déjà ? Rha mais c’est passé trop vite… »