(+ Mallory) Besoin de toi, envie de rien.

« Tout homme normalement constitué fantasmerait »me défendis-je avant de pâlir à vue d’œil quand elle se mit à m’avouer ni plus ni moins qu’elle avait eu un orgasme devant d’autres hommes. « C’est quoi ce bordel de merde ?! Tu vas me trouver le bouton off de suite sinon je te colle une ceinture de chasteté ! Bébé, ce genre de choses, c’est que pour moi » balisais-je car elle était déjà super bandante à l’état naturel mais si en prime, elle était excitée, c’était la porte ouverte à tous les quetars de la terre. « Ah non, on y touche pas, junior est en soin intensif ! Je suis allé m’excuser auprès d’elle mais cette folle, elle m’a balancé son genou en pleine poire de mon pauvre junior avant de m’insulter en italien » boudais-je car ça faisait toujours un peu mal.

« Me disais aussi ! » Mallory était à moitié hilare pour mieux écarquiller les yeux à la réaction de Declan. Pour sûr, elle aurait dû la prédire mais tout de même… il poussait mémé dans de la lave en fusion là ! « Comment ça ceinture de chasteté ?! Mais pourquoi, j’ai rien fait moi !! Je te signale que j’ai pas signé pour ça et que j’arrive PAS à trouver le bouton off ! J’aimerais bien, c’est épuisant je te jure… » avoua-t-elle en reniflant légèrement, dépitée. « Soins intensifs ? Oh je vois… je suppose que vaut mieux pas que je pose des questions ? » lança-t-elle avant le pousser à s’allonger plaçant ses jambes de chaque côté de ses hanches pour mieux embrasser doucement son torse et commencer à défaire sa ceinture. « Je vais être ton soin intensif tout doux. »

« Ouais mais quand même, ça te plairait si je me mettais à bander dès qu’une nana passe sous mon pif ?! Je sais bien que tu n’y peux rien mais c’est juste que t’imagine pas combien t’es désirable quand tu es sous le joug de ton plaisir. Pourquoi crois-tu que je résiste jamais à vouloir te faire l’amour ? »protestais-je. Je n’étais pas jaloux mais possessif, là était toute la nuance. En attendant, pour le moment, Junior était de repos, le pauvre, il avait vu trente-six chandelles à croire que Bambi s’était trouvée la parfaite castratrice comme petite-amie. « Bébé, t’es sûre non parce que je t’assure… il a vraiment bobo junior » déglutis-je difficilement. Les femmes ne pouvaient pas comprendre ce que les hommes enduraient dans des moments pareils.

« Je suis désirable ? Non mais si tu te mettais à bander comme tu dis, je te massacre junior avec une batte de baseball ! Seulement toi t’as pas l’excuse d’être enceinte !! Vivement que je sorte de cet asile histoire que tu sois tout le temps avec moi et qu’au moins tu puisses voir comment c’est chiant et pas dire que c’est pas pour toi que je… voilà quoi ! » s’emporta-t-elle à moitié contre sa propre petite personne. « Je suis sûre, laisse faire doc Mallo ! » murmura-t-elle avant de lui enlever son pantalon ainsi que son boxer avec la plus grande des douceurs. Inutile de faire preuve de passion s’il avait mal. « Si je te fais mal tu hurles » lui dit-elle car elle voulait lui faire du bien, pas du mal. Au départ, elle combla la zone de ses lèvres avec des bisous d’une douceur extrême, avant de se jouer de sa langue, approchant très progressivement de sa virilité pour ne rien brusquer.

« Convention de Genève !! » murmurais-je d’un ton d’une ferveur extrême car on ne menaçait pas Junior. Un Junior, tu l’aimes ou tu le quittes mais tu ne le menaçais pas. « J’attends que ça que tu sois rien qu’à moi, je veux pouvoir faire mumuse même si je sais par avance que ce ne sont pas trop mes attentions qui te feront grimper aux lustres »marmonnais-je. L’Irlande allait devoir revoir ses prétentions à la baisse mais qu’importe, le pavillon ne serait jamais baissé… Oh que non ! Bon, le drapeau ne flottait pas non plus pour cause de douleur mais l’intention y était. « Je crains fort que si j’ai mal, c’est pas un hurlement de gonzesse que tu subiras » grognais-je en me laissant néanmoins faire, frissonnant sous ses attentions. « Bordel, tu rendrais toute sa virilité même à un eunuque »

« Ou pas !! Mais c’est pire quand c’est toi qui fait pouet pouet… donc si, techniquement parlant tes attentions déclenchent ! » lui assura-t-elle en ponctuant ses paroles d’un vif hochement de tête. Mallory eut ensuite l’idée tout à fait saugrenue de se lancer dans une mission de sauvetage, chose qui lui valut un premier succès relativement rapidement. « Je m’en fous, hurle quand même si jamais ! » lui lança-t-elle alors qu’elle poursuivait son petit jeu, esquissant un petit rire face à ses paroles, toute fière qu’elle était. Ce n’est que plusieurs dizaines de secondes plus tard qu’elle s’était mise à titiller doucement sa virilité du bout de la langue, sans brutalité, sans s’imposer de façon trop marquée, le laissant redécouvrir la sensation pour qu’il oublie toute douleur.

« C’est vrai ? Tu ne dis pas ça pour me faire plaisir ? » demandais-je confirmation parce que bon, je voulais bien fanfaronner et fêter dignement le moment en instaurant un nouveau jour férié sur le calendrier mais autant que ça soit basé sur autre chose que du vent. Le jour du pouet pouet se devait d’être sacré ! En parlant de sacré, junior allait connaitre les sacrements du pouet pouet dans pas longtemps et ce dernier commençait doucement mais sûrement à sortir de sa torpeur comme quoi, il ne faut jamais vendre la peau d’un junior avant de l’avoir tué. « L’Italie a échoué !! He’s alive, aliveeeee » m’exclamais-je avant de gémir car mine de rien, ce qu’elle était en train de me faire ne me laissait vraiment pas de glace bien au contraire.

« J’ai une tête à inventer des bobards pour te faire plaisir ? Non, c’est la vérité ! » avoua-t-elle en rougissant largement, preuve justement qu’elle ne mentait pas. Mallory n’avait jamais été très à l’aise dans l’art du mensonge et ça, même Declan le savait depuis un moment. Il la côtoyait bien bibliquement depuis un moment maintenant ! Et d’ailleurs, en parlant de biblique, alors que la jolie Eliot s’adonnait à une caresse des plus délicates et provocatrices, elle éclata de rire face à la réaction de son irlandais. « Tais-toi et savoure ! » lança-t-elle en reprenant son sérieux, poursuivant sa caresse en alliant aisément tendresse et passion, jouant sur les rythmes en faisant preuve de toujours plus d’imagination, de toujours plus de surprise. L’intérêt ? Le faire grimper définitivement au septième ciel.

« Alors je déclare ce jour comme le jour du pouet pouet… » déclarais-je solennellement tandis que je fermais les yeux pour savourer ses caresses, mes doigts glissant dans sa longue chevelure blonde. Par toutes les bières de la sainte Irlande, elle était en train de me tuer sur place et Junior se tenait fièrement dressé à présent pour elle comme si, il avait envie de dire : même pas mal, je vais bien, ce n’est rien ! Oh oui, il allait bien mieux grâce à elle et elle ne pouvait douter de l’effet qu’elle était en train de me faire. « Bébé, t’es le meilleur doc au monde ! » murmurais-je avant de ramener ses lèvres aux miennes pour l’embrasser passionnément.

« Je sais pas pourquoi j’étais sûre que t’allais dire ça ! » fanfaronna-t-elle à moitié même si la plus grande victoire que put savourer Mallory, ce fut de « soigner » le junior de Declan, magnifiquement au garde à vous rien que pour elle à l’heure actuelle. La jolie Eliot s’apprêtait à continuer sa délicate torture d’ailleurs au moment où son irlandais l’incita à se redresser pour mieux lui offrir un baiser d’anthologie. « Je te l’avais dit qu’il fallait me laisser faire… je suis devenue experte ès junior ! » rigola-t-elle pour mieux s’emparer une nouvelle fois de ses lèvres offertes.