(+ Caleb) I'm gonna take care of your heart...

« Bah si, tu sais qu’un rien m’angoisse et puis il s’en est amusé le saligaud… » grimaça-t-elle légèrement non sans profiter d’un baiser des plus sulfureux la seconde qui suivit car finalement, cette histoire de menottes allait très probablement les rapprocher plus encore qu’ils ne l’étaient déjà. « Elle ne devrait pas tarder… puis je sais que tu n’aimes pas ma robe bustier, j’ai compris, donc je vais devoir avoir recours à ses services aussi, je peux pas sortir en culotte ! Va pour les chambres en premier si en second… on essaye les jacuzzis… »

« L’humour russe je présume… Si tu vas par là, ton père s’est bien amusé également à me raconter des tas de choses sur ta vie sexuelle hein.. d’ailleurs, tu comptais me l’avouer quand que tu avais couché avec Anna ? Non parce qu’il m’a tenu la grappe durant des plombes sur le sujet la dernière fois que je l’ai eu au téléphone » grognais-je avant de tout oublier dans son baiser des plus sulfureux, la collant tout contre moi pour mieux l’approfondir encore et encore. « Y a des jacuzzis à IKEA ? » lui demandais-je sceptique mais je voulais bien tout tester avec elle.

« Rhaaaa mais pourquoi il peut pas se mêler un peu de son cul ! Et il y a déjà bien assez à faire ! J’avais seize ans c’était il y a une paye donc, elle m’avait sauvée des griffes d’un mec violent et c’est venu comme ça parce que j’avais besoin d’un peu de douceur dans ce monde de brutes… je suis pas lesbienne pour autant ! Je suis Wayssosexuelle remember ? » expliqua-t-elle non sans botter illico en touche d’une merveilleuse façon, en l’embrassant comme si sa vie en dépendait. « Tu es fâché ? Un partout la balle au centre tu sais… » fit-elle remarquer car Thaïs n’avait pas grogné pour le threesome. Elle l’avait informé, nuance. « Je crois bien, au rayon salle de bain ! »

« Ouais ouais balle au centre… Donc tu vois, on peut définitivement pas faire de threesome, pas envie qu’une femme te séduise hein… » marmonnais-je car bon, pour le coup, chacun avait connu l’autre côté de la barrière pour finalement devenir Weyssosexuel. Une bonne chose n’est-il pas ?! « Non je ne suis pas faché mais ton père était bien bourré quand il m’a appelé, je crois que ça l’a retourné plus que de raison » rigolais-je. Pauvre Samuel, heureusement, il s’en était remis depuis. Je crois même que ça avait été le déclencheur de leur mariage. « Va pour le jacuzzi alors ! »

« Ouais mais attends, toi t’as déjà fait un threesome et déjà eu une RELATION avec un homme, moi c’était qu’une fois tu me bats quand même chéri ! » rétorqua-t-elle avec douceur non sans lui tirer la langue au passage car là-dessus, Caleb faisait un peu office de Sainte Mangouste se foutant de la charité. Mais n’était-ce pas pour cela aussi qu’elle l’aimait ? « Mon père devrait pas baliser pour un truc s’étant passé y’a une plombe… je lui ai déjà dit ! Et toi non plus d’ailleurs, pas alors qu’on est sur le point de faire un truc de hors la loi hyper sexuel d’abord ! »

« C’est pas une compétition !! » râlais-je avant de lui ébouriffer ses cheveux en réponse à son tirage de langue. « Je ne balise pas bien au contraire mais c’est que je serais simplement prêt à mettre en veilleuse ma possessivité pour t’offrir ton fantasme sur un plateau si jamais, l’idée d’un plan à trois te titiller. Je le ferais pas deux fois mais je saurais me faire violence »marmonnais-je avant que la sonnette ne retentisse. « Sauvée par le gong, prête à te faire retourner dans tous les sens par notre modeuse préférée ? » plaisantais-je car avec Mina, il fallait s’attendre à tout.

« Ouais mais même ! » s’exclama-t-elle, plus têtue qu’une bourrique. « Mais j’ai pas envie que tu mettes ta possessivité en veilleuse moi ! Puis c’est pas ça du tout mon fantasme en plus, ça ne m’a jamais attirée d’être… enfin tu vois par deux mecs, moi il n’y a que toi que je désire, pas le premier venu ! C’est toi et moi contre le reste du monde, il n’y a de la place pour personne d’autre, point final barre ! C’est pas ça mon fantasme… » répéta-t-elle sur la fin avant de sursauter face à la sonnette. « Retournée c’est le mot ! Mais c’est pour la bonne cause… »

« Si ce n’est pas ça ton fantasme, quel est-il ? » lui demandais-je curieux et un brin intéressé car j’étais toujours partant pour réaliser tous les fantasmes de ma femme. Après tout, un mari se devait de combler son épouse de toutes les manières possibles et envisageables. « Pour une bonne cause, ça l’est ! » plaisantais-je tandis que je la trainais jusqu’à la porte où Mina éclata de rire en nous voyant. « Je devrais essayer avec B. tiens ! » plaisanta-t-elle avant qu’elle se transforme en véritable tornade et nous transforme quelques-uns de nos haut pour que nous puissions nous habiller. « Puce, je t’ai amené des soutien-gorge sans bretelle et qui s’ouvre sur le devant…ça sera plus pratique pour un certain monsieur » termina-t-elle avant de nous embrasser et de filer. « En moins d’une heure top chrono, cette nana est une tornade dès qu’elle passe en mode créatrice » lâchais-je sur le cul.

« Ben heu… possible que ça ait un rapport avec l’apesanteur » fit-elle en esquissant une petite moue coquine, Thaïs n’ayant pas l’intention de lâcher cette information aussi facilement. C’est que cette dernière valait son pesant de cacahuètes en plomb ! D’autant que Mina arriva rapidement comme une tornade, fidèle à sa réputation de reine des situations vestimentaires désespérées. C’est à peine si l’irlandaise eut le temps d’en placer une mais autant dire que la donne la rendait morte de rire. « Elle est définitivement trop douée ! Tu as vu, si jamais il me passait par la tête de te donner la tété, elle a transformé mes soutifs ! » pouffa-t-elle.

« L’apesanteur ? Va falloir m’expliquer chaton parce que pour le coup, je suis perplexe » rétorquais-je en fronçant les sourcils car je ne voyais pas trop le rapport à moins qu’elle ne veuille faire l’amour en apesanteur… pas très pratique mais réalisable pour celui qui pouvait aligner quelques zéros sur un chèque. Cependant, cette conversation attendrait le temps que Mina termine de tout ravager sur son passage même si pour le coup, Thais calme mes ardeurs d’une seule phrase. « S’il te plait… parle plus jamais de téter sinon je crains fort que je fasse l’association : poitrine, bébé et que je n’y touche plus jamais »grimaçais-je car là, j’avais vraiment eu une sale image à l’esprit songeais-je non sans amusement.