(+ Caleb) I'm gonna take care of your heart...

Thaïs ne s’était pas rendue compte de la catastrophe qu’elle avait manquée de faire et heureusement sans quoi elle était partie pour s’en vouloir jusqu’à la trinité. Mais la phrase qu’énonça Caleb lui arracha un sourire radieux, illuminant plus encore ses traits de porcelaine avant qu’elle ne s’empare fougueusement de ses lèvres. « Non, c’est toi qui fait de moi la plus heureuse des femmes ! » s’exclama-t-elle aussitôt avant de gémir alors qu’il la plaquait contre la paroi du jacuzzi. « Et là tu es en train de me tuer littéralement… »

« Il faut croire que nous nous rendons mutuellement heureux »terminais-je par couper la poire en deux tout en continuant cette danse sans pour autant la rendre davantage sensuelle car je voulais profiter de cet instant, jouer avec elle, la voir ployer pour mieux l’entendre gémir. « Rien que pour ton plaisir mon chaton »murmurais-je à son oreille tandis que de ma main menotté, je couvrais son corps de caresses, la forçant à suivre le mouvement par la même occasion. Ce n’était pas pratique mais pas désagréable non plus.

« Tu imagines si je ne m’étais pas payée le culot de me présenter à toi pour être ta partenaire ? » lança-t-elle presque grimaçante car leur histoire aurait pu ne jamais revoir le jour et cela la rendait littéralement malade. Thaïs n’était heureuse qu’en sa présence… c’était l’évidence même et ses gémissements actuels le prouvaient bien ! Elle n’était pas en reste cependant, jouant de sa main libre contre sa virilité offerte, mettant de côté le côté non pratique de leur attachement. « Et rien que pour le tien mon Zorro… je t’aime ! »

« Je suis sûr et certain que nous nous serions retrouvés autrement. Regarde, rien que ta présidente de confrérie se trouve être ma meilleure amie. Nous aurions pu nous croiser à la Cabot » réfutais-je cette idée d’une vie sans elle. Tout me ramenait à cette femme et je voulais croire pour une fois que le destin faisait bien les choses. Je commençais tout de même légèrement à perdre ma capacité de parler autrement par des gémissements face à ses caresses. « Là c’est toi qui me tue ma veuve noire que j’aime comme un dingue »

Caleb marquait un point, les opportunités de pouvoir se rencontrer ne manquaient pas… « Je crois que je me serais quand même payé le culot à un moment donné parce que pour être honnête, je crois que tu es le danseur que j’observais à mon arrivée à Harvard et qui était jugé comme le meilleur de toute la fac » finit-elle par lui avouer en rougissant non sans poursuivre par la suite ses attentions… sulfureuses. « Tu veux que j’arrête ? » lui proposa-t-elle, provocante.

« Tu m’observais ? » clignais-je des yeux, étonné mais rapidement mon cerveau balaya cette information pour mieux grogner à sa question. « Tu arrêtes et je demande le divorce » rétorquais-je tout en étant pas en reste côté caresses car mes doigts avaient rapidement trouvé le chemin de sa féminité pour mieux la couvrir de sulfureuses attentions, gardant ses lèvres captivent des mienne durant de longs baisers avant de poser mon front contre le sien. « Si je te fais pas mienne maintenant, je vais devenir fou »

« Je t’observais et je t’admirais… je l’ai fais pendant pratiquement un an » avoua-t-elle, plus rougissante que jamais, avant d’écarquiller deux grands yeux surpris. « Chef oui chef, je n’arrête pas ! » éclata-t-elle de rire avant de reprendre ses lèvres, se cambrant à moitié sous les attentions de Caleb au passage car lui-même n’était pas en reste de ce côté-là et la rendait complètement marteau… au point qu’elle n’inverse à son tour leurs positions pour mieux lier passionnément leurs deux corps ensemble. « Je suis tienne… je l’ai toujours été et je le serai toujours… »

« J’ignorais que tu me connaissais depuis aussi longtemps » rétorquais-je assez étonné voire complétement surpris. Je ne savais pas trop ce qui se cachait derrière ses rougissements mais je sentais que l’histoire me plairait forcément tout comme ce que nous étions en train de faire. A ce sujet, je ne pus m’empêcher de pousser un peu plus le vice avant que ni elle ni moi, ne fut capable de supporter plus longtemps cette frustration. Alors, dans une passion teintée de tendresse, je lui fis l’amour sans savoir qu’il y a sept ans jour pour jour, une scène semblable se déroulait entre elle et moi.

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