(+ Caleb) I'm gonna take care of your heart...

Thaïs agrandit aussitôt sa moue face à la réaction de Caleb, paniquant un tantinet à l’idée de lui forcer la main de quelque manière que ce soit. « Mais tu n’es pas obligé de venir si tu n’en n’as pas envie ! Au pire, j’y vais toute seule, je prends quelques contacts et je rentre rapido… » proposa-t-elle, ayant à cœur son bien être mais aussi de lui changer les idées, le provoquant avec tendresse alors qu’elle lui rendait son baiser, se laissant délicieusement déshabiller tout en frôlant doucement son torse encore prisonnier de son carcan de vêtement. « Tu veux que je fasse de même ? » ajouta-t-elle sensuellement.

« Mais non, on ira ensemble.. Je n’aime pas ça mais ça ne m’empêche pas de toujours passer une bonne soirée en ta compagnie » répondis-je car elle savait que si vraiment je n’avais aps envie d’y aller, je n’irais pas point barre. Mais bon, si elle voulait monnayer ma venue, j’étais partant hein songeais-je non sans amusement. « Oui, j’ai siii mal à mon bras »simulais-je non sans lui voler baisers sur baisers, laissant mes doigts effleurer ce corps magnifique.

« Puis tu auras triple raison pour me bichonner, elle est pas belle la vie ? » plaisanta-t-elle volontiers car Thaïs était accro à sa protection et à ses attentions. Elle adorait les lui rendre, d’ailleurs, comme maintenant alors qu’elle éclatait de rire à sa phrase. « Il faut que je me transforme en infirmière de toi alors… » souffla-t-elle contre ses lèvres alors qu’elle l’effeuillait à son tour, laissant ses lèvres parcourir son cou, le mordillant au passage alors que ses doigts redécouvraient une nouvelle fois sa peau.

« Oh oui qu’elle est belle » repris-je sur le même ton de plaisanterie qu’elle, la laissant m’effeuillait non sans frissonner sous ses lèvres et ses doigts. « J’aime quand tu te deviens mon infirmière, tu as peut-être raté ta vocation non ? » plaisantais-je avant de la soulever pour mieux l’asseoir sur le rebord du jacuzzi, me glissant entre ses jambes pour mieux ravir ses lèvres dans un baiser langoureux. « J’exige un week-end rien que toi et moi, on ne portera aucun vêtement et nous ferions l’amour du matin jusqu’au soir. On pourrait se louer un chalet perdu dans la nature… pourquoi pas après la naissance des jumeaux »

« Moque-toi va ! Tu adores ça, monsieur j’ai acheté un cadis de choses pour bébé ! Tu me l’avais même pas dit… » bougonna-t-elle de façon adorable non sans embrasser le bout de son nez pour le taquiner alors qu’elle adorait le fait qu’il gagate. « J’ai raté ma vocation mais je préfère être ton infirmière à toi tout seul ! C’est plus sexy non ? » Thaïs se laissa porter en frissonnant violemment, s’emparant de ses lèvres avec un mélange de tendresse et de passion avant de se mettre à rougir. « Un weekend sans aucun vêtement ? J’achète… on ferait garder les jumeaux et on serait rien que tous les deux, en amoureux, avec personne pour nous emmerder… ah que j’ai hâte tu me vends du rêve mari de moi ! »

« Comment tu le sais ?! » m’écriais-je en rougissant furieusement d’être pris en plein flag de gagatisation. Je ne sais pas pourquoi, ce jour-là, j’avais fait une razzia de fringues pour enfant dans toutes les tailles, les modèles etc. « Beaucoup plus sexy en effet »marmonnais-je un peu la tête ailleurs car je me sentais assez gêné. C’est juste que je ne sais pas, je trouvais ça un peu honteux d’être une vraie nana devant des fringues pour bébé mais cela m’empêcha pas de lui soumettre une idée sulfureuse. Au moins, nous étions deux à rougir pour le coup. « J’aime te vendre du rêve et puis, j’ai vraiment envie qu’on prenne du temps pour nous aussi même si les jumeaux seront là. Je veux être un père et un mari, pas sacrifier l’un ou l’autre »

« Declan t’a surpris et il me l’a dit. » Thaïs n’avait pas envie de lui mentir, surtout qu’elle ne trouvait cela aucunement honteux, bien au contraire. Elle se mit d’ailleurs à caresser délicatement ses joues, un sourire tendre et non pas moqueur sur ses lèvres. « Chéri, pourquoi j’ai l’impression que tu en as honte ? Moi j’adore savoir que tu prends ton rôle à cœur et que tu gagates un peu comme moi ! Au contraire je trouve ça suuuper sexy le papa qui achète des vêtements pour ses petiots… » avoua-t-elle non sans rougir au passage. « Moi j’ai autant envie d’être la mère de tes enfants que ta femme qui te comble de toutes les manières possibles alors on va essayer de s’offrir des moments en amoureux, je te le promets. »

« Note à moi-même : lui rendre la monnaie de sa pièce »grommelais-je bien que les mots de ma femme me rassurais-je. J’avais peu un peur qu’elle se foute de ma gueule mais non, elle, elle me trouvait sexy. « T’es décidément la femme parfaite, tu es au courant ? » lui murmurais-je à l’oreille avant de la soulever pour mieux la faire entrer dans le jacuzzi, à ma suite, la calant bien confortablement dans mes bras. « Je suis sûr qu’on peut y arriver. Je devais pas te le dire car c’était une surprise mais ton père et Anna risquent de revenir à la rentrée prochaine donc on pourra compter sur eux pour les jumeaux enfin de temps en temps car c’est pas dit qu’il ne nous colle pas les leurs en échange »

« Pourquoi il fait des trucs inavouables à ton avis ? » demanda-t-elle, curieuse, avant de l’embrasser la seconde qui suivit. « Tu pensais sincèrement que j’allais me payer ta tête ? Tu sais bien que ce n’est pas mon genre pourtant ! Et surtout pas sur ça… » Thaïs se blottit aussitôt dans ses bras, détendant progressivement ses muscles tout en caressant son torse du bout des doigts. « Je suis persuadée qu’on sera taillés pour la course ! Et pourquoi tu ne devais pas me le dire ?? C’est une super nouvelle !! Finies les conversations Skype je vais les voir en direct live, je suis super happy !! »

« Si je dis que je sais de source sûre qu’il s’entraine avec un membre du glee-club pour chanter une chanson à Mallo le jour de leur mariage, c’est un truc inavouable ? » lui demandais-je avec un grand sourire me donnant une tête à connerie. Donnant donnant monsieur O’Malley ! « Je sais bien que ce n’est pas ton genre mais je sais pas, j’ai toujours un peu de mal à montrer ma sensibilité, c’est tout »lui répondis-je avant de lui apprendre une bonne nouvelle. « Ton père voulait te faire la surprise mais pour le moment, ils attendent de voir comment ça se passe avec les jumeaux. Anna ne devrait pas tarder à accoucher il me semble »