※ CAUSE WE'RE JUST UNDER THE UPPERHAND CERCEÏ

Cerceï était une cinquième, une dixième, une vingt-neuvième génération wesh. Aux yeux de Cody, elle valait mieux que toutes les antennes relais du monde, elle captait tout ce qu'il disait et croyez-moi, ça voulait dire beaucoup quand on voyait l'état psychologique de l'énergumène. On parle de Bleeker là, je le rappelle. « T'es même pas une 5G, t'es un pylône de télécommunication à ce stade. » SISISI, il s'agissait là d'un compliment, il ne fallait pas en douter. Mon dieu, qu'ils étaient cons ces deux-là quand ils étaient ensemble. Mais il était heureux d'avoir cette meuf dans sa vie, avec qui tout semblait si léger – sans mauvais jeu de mots. Alors qu'il se prit pour Hitch expert en séduction, son élève favorite (qui était aussi la seule) se mit à lui poser plein de questions. Il comprenait maintenant la joie que ses profs ressentaient quand un élève prenait pleinement part au cours. C'est beau, la plus belle récompense. « Non, il faut que tu alternes les phases ou tu l'ignores et où tu t'intéresses à lui. Sinon c'est clair qu'il va passer son tour. » Il attendait maintenant que Cece prenne des notes itou.

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w/ Cody Bleeker.

J'ouvrais grand les yeux, il déconne n'est-ce pas ? Il déconne surement, je me grattais la nuque pas certaine de comprendre ses paroles en faite, si je les comprenais très bien au contraire. « Un pylône ?? » Mouai, pas certaine que ce soit un compliment, en faite peut-être. Je rajoutais juste. « Tu dis juste cela à cause de mon physique. » A trop le rabâcher on s'en retrouve par terre, je le savais mais quoique je dises quoique je fasses c'était toujours la même chose avec moi. Bref, je l'écoute juste, parce qu'il est hypnotisant mon petit Cody, c'est tout. Tu confirmais de la tête. « ça fonctionne avec toi ? Je veux dire, tu trouves ça cool qu'on te fasse ça ? » Après tout, il était un homme qui d'autre pouvait mieux prendre conscience de cela. Mais en même temps j'étais sceptique, si je faisais cela, il est clair que ça n'allait pas marcher et le mec filerait à l'anglaise comme si de rien était. « d'ailleurs, j'ai une question, pourquoi les mecs sortent-ils toujours avec les plus pétasses ou chiantes du monde, vous êtes sado en faite ? » Je me posais cette question, car en gros les hommes ne s'intéressaient jamais, au grand jamais des filles gentilles. La poisse !

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Cerceï ne devait pas savoir à quoi ressemblait un pylône car honnêtement, elle avait rien du physique de ces antennes géantes. Elles étaient grandes et élancées alors que Cece avait la carrure d'un Barbapapa. Du coup, il ne comprenait pas trop pourquoi elle se sentait offensée, pour une fois qu'il n'était pas vache avec elle. « J'essayais d'être gentil là, tu as tout pris de travers. » Peut-être qu'elle entrait dans sa phase d'alcoolémie où elle devenait grincheuse. C'est possible, Bleeker connaissait ça quand il était bourré, il avait des phases de joies, de dépressions et d'ingratitude. Comme Cerceï était un peu son sang et sa chair, elle devait vivre les mêmes choses. « J'aime pas les filles qui me collent. J'aime pas non plus les filles qui m'ignorent. Tu vois, faut être entre les deux. » C'est là que Cody se rendit compte qu'il n'était pas vraiment comme tous les mecs, du moins pas comme ceux que sa meilleure amie décrivait. Par exemple, il avait horreur des Cabots qu'il prenait pour des bitches superficielles. En revanche, il craquait pour les Quincy. Avant tout, ce qu'il aimait, c'était les filles décalées. Cece pourrait être son style, vraiment, si seulement il ne la considérait pas comme sa sœur. « Je peux pas t'aider, j'préfère les filles gentilles. » avoua-t-il en baissant la tête, désolé de ne pas être très utile. « Je pense que les mecs aiment les défis, les filles un peu garces sont comme un trophée au bout d'une compétition. Mais je pense qu'elles deviennent vite ennuyeuses à la longue et ils changent de pétasse. »

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w/ Cody Bleeker.

« j'ai trop bu pour comprendre la subtilité dans les compliments. Les pylône sont imposants aussi. » Avouais-je pas vraiment convaincu par mes paroles, ça n'avait pas beaucoup de sens, très peu en tous les cas. Je me sentais toute bizarre mais surtout intéressée par la discussion, je voulais tout connaitre des garçons, pour mieux comprendre ce spécimen qui m'entourait. Je ne voulais pas être une ignare, même si je l'étais vraiment quand même. « Oh je vois, le truc super compliqué à être, en gros. » Je devais pas trop coller, mais en même je devais pas les ignorer non plus, la grosse plaie en gros ? J'étais pas sortie de l'auberge au final. « ça craint un max alors... Mais j'ai remarqué que l'apparence comptait beaucoup pour les gars. Sortir avec la plus jolie poupée rapporte surement des points. Cody pourquoi t'es pas comme ça ? Je veux dire, tu sors pas avec des thons, heureusement pour toi, mais tu ne recherches pas la fille superficielle ? » C'est vrai ça, pourquoi Cody ?

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« Tu te sens insultée par un rien. » affirma Cody suivant un soupir, hochant la tête de droite à gauche comme s'il prenait soudainement conscience de l'étendue des dégâts. Pas physiques, les dégâts. Là ils étaient dans sa tête, si ça s'trouve elle était aussi parano que feu un certain dictateur russe et était une adepte de la théorie du complot. Plus rien ne l'étonnait avec Cerceï. Il était ému qu'elle trouve que les copines de Cody étaient jolies, bien que ce n'était pas sur ce critère-là qu'il s'était mis en couple avec chacune d'entre elles. Toutefois, il essaya de la rassurer ; « Pas des thons ? T'as vu Joan ? Elle a une moustache de Portugaise et une frange de poney. » C'est faux, Joan était très jolie quand elle s'occupait de son duvet. Il présenta le fond de sa pensée ; « J'vais pas dire que la beauté est intérieure parce que ça fait cliché mais honnêtement, quand t'es bien avec quelqu'un tu t'en fous de l'apparence. » Et Cece était une personne avec qui on se sentait automatiquement bien.

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w/ Cody Bleeker.

« C'est pas vrai d'abord. » Je ne me sens pas offensé à chaque fois, c'est faux. Enfin, il n'avait pas vraiment tord je pense que franchement... MERDE ! ça craint vraiment si tel est le cas, je dois vraiment arrêter cela. « Alors un peu, mais c'est pas ma faute aussi.. » Mouai, je suis pas certaine que ça passe comme excuse, surtout auprès de Cody, qui voit tout, entend tout et tout ça. Je plisse des yeux quand il parle, je suis curieuse et à la fois désespéré de voir que je n'entre pas dans les critères des hommes. « C'est pas gentil pour elle franchement. » Avouais-je en boudinant un peu s'il disait cela d'elle, qu'est ce qu'on pouvait bien dire de moi, je secouais la tête à cette simple idée. Quelle horreur de penser à une chose pareille. J'affirmais d'un mouvement de la tête. « Effectivement nous sommes dans le cliché » Et je n'étais pas spécialement d'accord avec lui, je veux dire pour ma part je suis plus du genre terre à terre et je comprends bien que cela vrai pour certain mec, mais nous sommes dans une société de l'apparence. Je vais arrêter de penser, ça devient trop philosophique pour moi. « Sérieusement, cody, tu me croises dans la rue, ta première idée n'est vraiment pas de me mettre dans ton lit, faut être luciole... Euh non lucide. »

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Cerceï avait sûrement beaucoup de qualité, mais là, elle s'offensait clairement pour rien. Certes, Bleeker avait de putain de métaphores en guise de compliments, on ne pouvait le nier. Toutefois, Cece s'irritait comme du papier crépon pour rien et il venait clairement de mettre le petit doigt sur un point sensible. « Non on va dire que c'est ma faute, que je suis un poète incompris. » Toute l'histoire de la Lowell House, n'est-ce pas ? Afin de rassurer la jeune femme qui affirmait que son meilleur ami ne sortait qu'avec des canons, Cody dénigra complètement son ex. Oh, cette dernière avait déjà entendu de vive voix ces critiques, mais sur le ton de la plaisanterie. Vous imaginez bien que Cody avait trouvé chacune de ses copines séduisantes, peut-être parce qu'il les voyait avec des yeux différents de ceux des autres. « La première chose que je me dis quand je te croise dans la rue – au premier contact plutôt car je ne regarde pas les gens dans la rue – c'est tu vois, cette fille j'aimerais bien prendre un verre car on ne doit pas s'ennuyer avec ce genre de nana. » Et c'était sincère, il l'avait pensé dès le début. Certes, jamais il n'avait souhaité la mettre dans son lit mais ce n'était pas à cause de son physique, juste qu'elle était comme sa petite sœur. « J'aime quand les gens prennent le temps d'être lucioles. » s'amusa-t-il.

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w/ Cody Bleeker.

Poète incompris rien que cela ? Je le regardais avec mes gros yeux, je comprenais pas toujours la subtilité de Cody, et je n'étais pas certaine si c'était à cause de l'alcool que j'avais dans le sens où si c'était un fait normal chez moi. Finalement je ne tournais pas rond depuis un moment, avant même de boire pour boire. « T'es pas un poète incompris coody. Juste en face d'une fille qui ne sait plus combien un et un font. » La nuance est importante, ah ah. Non plus sérieusement, je sais pas, je ne sais plus combien font un et un, poaw, l'alcool c'est toujours avec modération surtout dans un pays chaud comme ici, j'en peux plus... Je brule. Je le regarde et je souris à sa réflexion, si tous les hommes pouvaient penser comme cody, le monde serait bien différent. Certain pense qu'il n'est pas le mec idéal, mais moi je m'en fiche, dans un autre monde, dans une autre vie nous aurions fais des baby Coceï ils auraient été trop choupinou j'en suis persuadée. Je souris à mon idée idiote, avant d'ajouter. « Te moque pas de moi, mon esprit s'embrouille. mais les lucioles c'est joli, enfin je crois pas qu'on parle de ça. » Pas du tout même. On s'éloigne du sujet, Cerceï, vite revient sur les rails, maintenant. « C'est vrai qu'on ne s'ennuie jamais. Mais... tout le monde ne pense pas comme ça, statistiquement. » ouai c'est ça je devais sortir des noms bien compliqué, pour mon état, j'allais encore plus me perdre

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« ça fait deux, juste pour que tu t'endormes avec le sentiment d'être un peu plus intelligente que tu l'étais en te levant ce matin. » Et on applaudit le gros relou de la soirée, genre le mec étudie l'économie donc il se croit intellectuellement supérieur à la moyenne, du moins à Cerceï. On savait en revanche que lorsqu'elle était sobre, ce n'était pas le cas. Cerceï avait le cerveau d'Albert Einstein, parfois la tête quand elle s'énervait. « Si tu veux, on peut faire un débat sur les lucioles à Punta Cana, je suis sûr que ce serait intéressant ... » Il la regarda, l'air plaintif, signifiant certainement je t'en suppliiiie ne me fais pas de discours sur des lucioles please please pleaaaase parce qu'il savait très bien qu'elle pourrait faire un monologue de dix minutes dessus. Dix minutes, ça paraît rien mais franchement ce serait une éternité pour les oreilles de Cody. « S'il y a bien une chose que j'ai apprise cette année ; c'est qu'on s'en bat les steaks des statistiques. Il y a des intervalles de confiances, des inférences statistiques, des calculs d'IBT qui faussent tout … Les statistiques n'ont rien de scientifique. Alors que l'attirance entre les personnes est un processus chimique à base de sécrétion et peut-être que tu n'es pas le plus beau des atomes, mais ça ne veut pas dire que tu sécrètes rien. » Cody Bleeker, étudiant modèle – ou pas – de la première année d'économie de Harvard laissait tomber ce qu'il avait appris en cours au profit de théories scientifiques. Qu'est-ce qu'il ne ferait pas pour elle.

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w/ Cody Bleeker.

Je me mis à sourire à ses paroles, comprenant enfin, laissant à mon cerveau l'occasion de se connecter dignement. « Mais bien sur, merci Cody, tu as raison je serais moins conne ce soir en me couchant. » Ou demain matin, tout dépend du point de vue que l'on prend. Je souriais alors, contente mais à la fois très naïvement. Je devais être idiote sur ce coup-ci, tant pis. « oui, mais trop cérébrale pour moi, laissons les voler dans mon cerveau. » ça devait être trop joli dans ma tête en plus je les imagine déjà, virevoltant dans ma tête. WAHOU. Faut que j'arrête quelque chose, la folie prend soudainement possession de mon corps, je dois juste me reprendre, en toute simplicité. Je souriais comme une idiote, encore. « Cody t'es un héros, tu le sais. » Je m'approchais de lui et mima un câlin dans le vent, à quelque sentiment de lui sans le toucher, juste en entourant mes bras contre moi. « Je te fais pas un vrai poutoux, parce que je suis poisseuse à cause de la chaleur du coin, mais je n'en pense pas moins. Tu pourras me dire cette super phrase quand je serais lucide je l'utiliserais tout le temps. la classe. CODY » Cody codyyy wouaiiii le meilleur de tous les temps.

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