※ CAUSE WE'RE JUST UNDER THE UPPERHAND CERCEÏ

Sans surprise j'ai envie de dire, la mousse ne se montra pas très coopérante même quand Cerceï lui sortit son accent de conchita. Mouaaak. Elle était muy caliente cette fille-là, dommage qu'elle était sa meilleure amie et qu'elle voulait lui faire l'amour seulement sur les racines, en plein milieu de la jungle à Punta Cana. Disons que Cody avait espéré mieux comme grande histoire d'amour. « Alors ? Elle a dit quoi ? » demanda-t-il avec un sourire compatissant. Oui Cece, on arrive bientôt à l'asile, don't be worried. « Tu pensais vraiment que Kuzco allait nous aider ? » ça intriguait le jeune homme, cette histoire. Puis enfin, pour la première fois de la soirée … Wow. L'étudiante eut une idée, une vraie, une idée lumineuse, sortie de nulle part ; utiliser le GPS de son portable. Pourquoi n'y avait-il pas pensé plus tôt ? Il s'extasia en dégainant son iPhone ; « Tu es géniale Cece ! » Bon, encore fallait-il trouver comment ça marche …

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cause we're just under the upperhand.
w/ Cody Bleeker.

Je faisais une petite moue, malheureusement la mousse n'était pas très bavarde en cette fin de soirée, dommage. Je me voyais bien entamer une longue discussion avec cette dernière partageant des moments très drôles. « Rien, elle doit surement être très timide. » J'en étais pas certaine, elle voulait surtout ne pas parler avec moi, ce que je comprenais après tout... Je suis pas la meilleure personne à qui entamer un discussion. Enfin c'était vite oublié, puisque je me rendais compte que Kuzco n'était pas dans les parages, la merde quoi. tout mon monde s'effondre ? Enfin pas totalement, car je ne pense pas connaitre assez bien la langue. Je plisse les yeux. « Et pourquoi pas... Il vit bien au pays des incas nan ? » tout se mélangeait dans ma tête, il suffisait juste de secouer ma tête pour que les idées passent d'un côté ou de l'autre. C'est creux tout ça, mais par moment un moment de génie arrive et là... POUF magique, je parle de téléphone. Je sautille presque en le voyant sortir son téléphone. « ça m'arrive parfois de l'être que veux-tu. » Je plissais légèrement les yeux. « Tu sais te servir de ce truc ? J'ai jamais été doué pour tout ça... Si tu veux je peux faire l'antenne pour mieux capter. » ah ah pas drôle, mais voilà que je tendais les bras afin qu'il puisse mieux capter. Je suis fatiguée je crois.

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La mousse était timide. Ben dis donc. Je pense que Nicolas Hulot quand il faisait des reportages, il n'avait jamais donné un scoop pareil. Peut-être que la mousse fonctionnait comme les humains, en réalité. Même qu'elle faisait caca. « Pourtant, à sa tête, j'aurais cru qu'elle n'avait pas la langue dans sa poche. » Mouhaha, en même temps, quand la mousse aura des poches, les poules auront des dents et les cochons auront des ailes. Et Cerceï arrêtera de fumer et révisera sa géographie. « Mais Cece … On est en République Dominicaine … D'où tu me parles des Incas ? » Ils n'habitaient pas en Argentine ou en Colombie ? Rien à voir. Absolument rien à voir. Heureusement que sa meilleure amie avait un joli sourire, ça rattrapait sa connerie de ce soir. Cody cherchait désespérément comment fonctionnait son portable. Il n'avait jamais eu à se servir d'un GPS et pour le moment, tout ce qu'il voyait était un point bleu sur une carte vide, puisqu'il supputait que la jungle n'était pas répertoriée dedans. Super, c'est coooool. Ils n'avaient plus qu'à avancer en ne quittant pas le point des yeux, dans l'espoir de tomber sur une route, super idée. « Tu peux monter dans l'arbre même, on captera mieux. » fit-il sans détourner son regard de sa machine, ne pensant pas une seconde que Cerceï le tenterait.

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w/ Cody Bleeker.

Je n'avais plus toute ma tête, d'ordinaire j'aurai été la première à dire les choses, des choses sensées qui ont du sens, hors ce ne fut pas le cas. J'étais surement un peu trop surprise par la folie, encore plus quand je me rendais compte de ma connerie. BORDEL DE MERDE la loose, en plus d'avoir une mousse muette j'avais complètement oublié où nous nous trouvions, pas possible. « NON ! PAS POSSIBLE ! » Avouais-je pas certaine le lendemain de me rappeler quoique ce soit de notre soirée encore plus des conneries que je pouvais dire en si peu de temps. « On est pas au Mexique ? » Grosse déception du jour, franchement je ne sais plus où je suis. « ça va vraiment pas ! » Il regarde son téléphone et j'ai les bras en l'air, je risque d'avoir bobo au bout d'un certain moment, mais nous continuons d'avancer, enfin je vais pas monter dans un arbre ? Si... Après tout, je peux toujours essayer, mais je pense que je vais pas faire long feu. « C'est gavé dangereux de monter je risque de tomber tout aussi rapidement. NE tentons pas le diable. » J'accélérais tant bien que mal avant de me mettre à son niveau et de regarder l'écran de son téléphone. « Dis moi tu crois qu'on va retrouver notre chemin ? » Dis dis dis ? C'est que je continue à avoir peur, je suis une pétocharde, faut pas oublier. En plus bourrée, ça n'aide vraiment pas.

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Bleeker avait beau croire en l'intelligence de Cece, il était en train de se demander si elle pensait être au Mexique depuis leur arrivée en avion, ou bien c'était seulement l'alcool qui lui avait grillé quelques neurones. Il s'inquiétait vraiment pour elle, il avait envie de lui prendre sa température mais il craignait qu'elle le prenne pour des attouchements. « Désolé Cerceï. C'est pas ici que tu vas bouffer des tortillas. » Par contre, si elle voulait de la tequilaaa, de la sangriaaaa, de la magaritaaaaa elle pouvait compter sur Punta Canaaaa. Tous ses rimes en -A, on se croirait dans Les Bronzés, y a du soleil et des nanas darlidadada. Se posant des questions physiques sur les lois de la gravité, Cody demanda ; « Quand tu tombes, tu rebondis ou pas ? » Il ne se moquait pas, lui-même avait de la brioche et il n'était pas content car justement, ça ne servait pas d'airbag. Cody avait déjà commencé son chemin en quête d'une indication sur la carte et Cerceï le rejoignit. « Au pire, ça te dérangerait qu'on fasse du camping ? » Lui il s'en fichait, il craignait juste le viol, en fait.

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w/ Cody Bleeker.

J'en revenais pas des conneries que je pouvais dire en si peu de temps non de dieu, je veux dire par là, normalement ça ne se passe pas comme cela, je suis une bonne élève qui sait où elle va où sont les pays, mais au lieu de cela je me retrouve perdue, conne. Je n'espère qu'une seule chose c'est que Cody ne dise absolument rien de cette soirée, vraiment rien. « Post-it pour moi même, ne plus boire quoique ce soit dans ce genre de fête. » Vraiment, je faisais un truc mauvais et encore je n'avais pas la gueule de bois, demain ce serait surement pire que cela. J'ose pas imaginer et j'ai peur aussi. Parce que je suis une trouillarde de nature et que je n'aime pas particulièrement la forêt. Pourvu que Cody puisse trouver la sortie, de mon problème pitié pitié. « Quand je tombes, je t'emmerde. » c'est fin et ça se mange sans faim, en même temps il me cherche il me trouve je ne préfère pas répondre à son ignoble question et je me concentre sur l'essentiel. Notre survis. « Hey papillon, je n'ai pas signé pour Koh lanta le choc des titans. Je suis pas à l'aise dans la nature, j'ai même peur. » Avouais je avant de me reprendre. Je regardais à droite, à gauche. « Tu déconnes pas n'est-ce pas ? on va vraiment dormir ici. » demandais-je posant la question sans la poser, réalisant que merde... on allait vraiment dormir là. Fais chier.

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Quand je tombe, je t'emmerde. Bien Cerceï. Au-delà du fait qu'elle l'envoya carrément bouler, Cody fut impressionné par sa répartie. Il la notait dans le petit carnet qu'il avait dans son cerveau, histoire de la ressortir à son tour au moment opportun. Ouais c'était Cody, un plagiste (le mec qui fait du plagiat, pas celui qui bronze sur la plage MDR) d'expressions, que voulez-vous. « Tu m'emmerdes tout le temps, on dirait que c'est ta vocation. » soupira-t-il en observant leurs quartiers pour la nuit. Et bien, ça semblait confortable et il y avait bien plus de place que dans leur chambre d'hôtel. Par contre, ils risquaient de se retrouver en partouze avec des insectes et cette perspective faisait beaucoup moins saliver le Lowell. M'enfin. « J'aimerais trop qu'on participe à Koh-Lanta toi et moi. On ferait des alliances, on serait vachement stratèges. » Puisque de toute évidence, ce n'était pas par les épreuves physiques qu'ils brilleraient, l'un comme l'autre. « Tu peux dormir dans mes bras sinon. » fit-il en ouvrant bien graaaaand ses bras pour rigoler. Évidemment qu'ils allaient dormir ici. Ces deux couillons n'arrivaient même pas à trouver l'hôtel.

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w/ Cody Bleeker.

Hors de question pour la Cerceï que je suis de me retrouver à dormir dans cette nature hostile, hors de question de faire une chose pareille et puis je ne rebondis pas quand je tombe, je me fais super mal comme tout le monde. Une fois ma phrase cinglante sortit de ma bouche, j'attendais une réponse de sa part, je n'étais pas méchante, il ne l'étais pas non plus. Donc ça allait, mais hors de question de dormir ici en pleine nature, jamais de la vie. « tu ne savais pas encore, je suis née pour t'emmerder toute ma vie. » Je prenais une voix qui se voulait effrayante, au fond elle ne l'était pas du tout, mais j'ai tenté ma chance en tous les caS. C'est mieux que d'imaginer une seule seconde dormir dans un endroit pareille. Je me mettais à rire de sa phrase, c'était nerveux. « Il vaut mieux être stratège car avec mon physique tu peux être sur que je n'aiderais pas à remporter les épreuves physiques. » Jamais, je suis trop molle du genoux pour arriver à faire une telle prouesse. et puisque c'est une émission pour des gens au physique de colosses voilà quoi. Je regarde autour de nous. « Je veux pas. » Je commençais à bougonner comme les enfants ne voulant pas aller à la sieste, je ne voulais pas y aller. Etait-ce si compliqué que cela de comprendre ? « Ya plein de bête je suis sur, des insectes et puis... Il peut y avoir des braconniers aussi. On va se faire tuer par des fous. » Avouais-je une petite peur de fille effrayante. J'ai peur voilà c'est gagné...

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Cerceï était donc née pour emmerder Cody ? Attendez, ça voulait donc dire qu'elle était née pour Cody ? Le 'emmerder' n'était qu'un détail qu'on pouvait aisément enlever. Non peu fier, il prit son fameux air narquois. « Je savais que tu étais venue au monde rien que pour moi. Allez, à genoux, esclave. » Il pointa du doigt ses pieds, comme pour indiquer la marche à suivre à sa fidèle amie. Il ne l'imaginait pas aussi soumise, je vous rassure. D'ailleurs, la preuve, elle criait à la rébellion quand le Lowell lui fit comprendre qu'ils allaient dormir là, qu'ils n'avaient pas d'autres choix. En même temps, où pouvaient-ils aller ? Si ça s'trouve, en marchant là, tout droit, ils s'enfonçaient encore plus dans la jungle et ça n'arrangerait certainement pas leur cas. « Et alors, les petites bêtes ne mangent pas les gro... grandes. » lâcha-t-il en levant les yeux au ciel. Il s'assit par terre, arrachant un peu d'herbe comme pour se faire un matelas. « Si t'as une meilleure idée, vas-y, je t'écoute. » Si elle comptait sur le cerveau de Cody, il fallait qu'elle sache qu'il venait officiellement de rendre l'âme.

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w/ Cody Bleeker.

Qu'est ce que je ne venais pas de dire, voilà que désormais Cody ne manquerait pas de me rappeler ma bêtise et de me faire comprendre tout plein de choses sur ma présence sur terre. Ah parfois il faut vraiment savoir tenir sa langue dans sa poche. Ou la tourner sept fois dans sa bouche, au choix. Je fronce légèrement les sourcils. « Cody, Cody... Cody. Ne prends pas tes rêves pour la réalité, mon petit chou. » avouais-je naturellement avant de regarder autour de moi. La situation craint un max, et je fais pas genre ma dégonflée mais je n'aime dormir dans la nature. « bien sur que oui, j'ai une super idée attends on va... on va... » J'ai beau regardé autour de nous, je ne vois rien de rassurant, pfff, c'est même déprimant de se dire que je ne sais pas du tout quoi faire, où aller et comment faire pour nous sortir de là. « Okay yen a pas. » Je boudine légèrement en regardant autour de nous. Je frissonne et je viens me positionner près de lui, me mordillant franchement la lèvre inférieure. Je ne peux pas m'empêcher de rajoute. « Comment tu fais pour ne pas avoir peur ? » C'est vrai ça, comment ?.

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