ISAPPLE ■ you make me happy even if you aren't supposed to

l'école c'est comme les poils, à 15 ans t'en a plein l'cul !

Ouais, j’avais bien apprécié. Plus personne ne se rappellerait de ça, je n’en doutais pas ! Bon, c’était à mon tour maintenant et j’avais choisi action... Je n’étais pas le genre de meuf à avoir peur du ridicule. Et si t'allais vers un gars de ton choix, et tu lui disais qu'avant, t'étais un gars ? J’arquai un sourcil en souriant. Challenge accepted. Je me levai, passant ma main sur mes fesses pour virer le sable qui m’était collé dessus. Je me suis mise à la recherche d’un gars... mais j’ai trouvé mieux : Une bande. Trois gars, beau gosse. Je m’approchais pour m’adresser à eux. C’était le genre de scène typique, où la meuf populaire aborde une bande d’apollon, qui la reluque presque et lui sert de beaux sourires. J’avais réussi à m’intégrer dans la conversation ; normal, j’étais le sujet principal. Ils voulaient savoir mon nom, ce que je faisais dans la vie, d’où je venais... Je suis partie dans un petit récit, d’une fausse vie que je venais de m’inventer sur le pif, avant de leur avouer que depuis mon changement de sexe, je suis une toute nouvelle personne... Ils m’ont regardé de travers, j’ai rigolé un peu et j’suis retourné auprès d’Isa. Ils me regardaient encore un peu de travers, j’sens que ça n’allait pas arrêter. Action ou vérité ?

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• Je la regarde partir, et, c'est limite si j'suis pas en train de l'admirer, je sais pas mais, j'vois son corps s'éloigner et la seule chose que je fais, c'est sourire en la voyant. J'arrive pas à comprendre l'effet qu'elle me fait pour tout vous dire, c'est trouble, c'est étrange, mais, en ce moment précis, je ne vois qu'elle, juste elle. Comment on pourrait décrire ça ? Est-ce que quelqu'un pourrait arriver à m'expliquer l'effet qu'elle me fait ? On a couché ensemble, deux fois, j'aime passé du temps avec elle, j'aime la voir, tout simplement, j'ai envie de la connaitre, sur le bout des doigts, mais, je ne sais pas comment on appelle ça, j'arrive pas à savoir, la seule chose que je sais, c'est que lorsqu'elle est là... Je suis... Bien, totalement bien. Du coup, j'écoute pas trop ce qu'elle dit, j'suis juste focaliser sur elle et son sourire lorsqu'elle parle à ce groupe de gars, puis, elle revient, et j'vois que ces gars la regarde bizarrement, ça veux dire qu'elle a réussit non ? Du coup, je suis obligé d'accepter ce qu'elle me propose. "Action, évidemment !" Allez, amuse toi avec moi, joue avec moi, fait de moi ta putain de marionnette, car j'aime ça... •

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J’prenais mes défis au sérieux... C’était Isa qui me les balançait et même si je ne voulais pas me l’avouer, au fond, je savais que j’avais envie de l’impressionner... Au moins un peu. Mine de rien, ça deviens vachement difficile d’impressionner un Eliot. Ils ont tout pour eux, alors l’argent n’est pas de mise... il ne restait plus que le talent. Comment est-ce que je pouvais me démarquer des autres ? Je n’avais qu’à montrer ma touche de Cabot. Et là... c’était l’humour que j’essayais de mettre en évidence, même s’il me restait encore tout plein de facette à lui montrer plus tard. Je suis revenue m’asseoir près de lui, le sourire aux lèvres. J’venais d’avouer à une bande de mec qu’avant j’étais aussi membré qu’eux, je ne doutais pas des regards qui devaient être posés sur moi ! Action, évidemment ! Je fis mine de réfléchir quelques secondes avant de reprendre la parole. Je veux que tu me parles comme un mexicain pendant des 30 prochaines minutes (disons 3 prochains posts), et que tu me fasses des rimes. Et à la fin de chaque phrase, je veux un compliment. Je lui souriais avant de poursuivre : ... Et je choisi action aussi ! Et il pouvait me demander ce qu’il voulait... Je plongeais mon regard dans le sien en ne m’arrêtant pas de sourire. Pour le coup, j'étais fière de mon gros défi : j'allais récolter quelques compliments. C'est mal de réclamer mais... mais bon !

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• J'osais, j'osais beaucoup de chose, quitte à parfois être extravagant. C'es vrai, qui aurait une douche en plein milieu d'une pièce qui, à la base, n'est pas faite pour être une salle de bain? Et bien, moi, Isa, le prof d'Harvard, le gars qui c'est payé une grosse maison avec piscine, le gars qui habite seul dans cette putain de maison. Mais, je vis bien, j'suis heureux dans ma petite vie, et en plus, j'ai cette jeune femme avec qui, de jours en jours, j'apprends à la découvrir, et surtout, qui me fait sourire. Pour le coup, j'peux vous dire que son défis était plutôt pas mal ! Ne parler qu'en mexicain, bien que je ne connaisse pas cette langue, et finir chaque phrase par un compliment. Faisable, très faisable même. J'prend donc un accent mexicain, et j'me lance. "Hmm... Yo choisiras axsiône para el defilos ! Tu debers couras en la playa y jetas du sablas avec tu pietas dans la gueulas des personnas ! Y, tu estas magnificas !" Bon, j'sais pas si j'm'en suis bien tiré et si elle a compris, mais, normalement, devrais pas y avoir de problème... Je pense... •

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Et moi... je ne pensais pas avoir besoin de la présence d'un homme pour passer de bons moments... mais en voyant Isa, je realisais qu'il m'avait un peu manqué en fait. Et là, pour le coup, on apprenait à se connaître et on faisait les cons... vraiment con, d'ailleurs. Isa jouait le jeu sur l'accent et le compliment à merveille, tellement que j'avais du mal à respirer quand je riais ! Il me donna mon prochain défi, et après avoir mis du temps à comprendre, je me levai pour commencer à marcher sur la plage à la recherche de victime. Le mieux, c'est que le premier élu était un homme qui s'était fait enterrer dans le sable ! Après lui avoir fait une bite de boue, je m'approchai de sa tête pour lui foutre du sable plein la gueule. Et, comme une petite fille, je me suis enfuis en rigolant pour retrouver Isa. On va finir par se faire tuer par tout le monde ici...! Alors tu dis quoi ? Action ou vérité ?

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• Et elle part, une fois dans plus, un large sourire aux lèvres, comme si elle aimait les défis que je lui donnais, comme si elle appréciait ce petit jeu qu'on avait mis en place, comme si... Comme si ont étaient retombé en enfance, comme si plus rien n'avait d'importance à part le plaisir que l'ont prennaient dans ce jeux, ce n'était pas du sexe, ce n'était pas une fête forraine, c'était seulement nous, rigolant de ces actions que l'ont se lançaient, trouvant encore et toujours plus fou, toujours plus drôle, et surtout, toujours plus provoquant. Elle réussit son défis avec succès, et, j'me dis qu'elle s'en sort plutôt pas mal, j'veux dire, elle est plutôt doué dans ce qu'elle fait, et, j'vois que les regards commencent à se poser sur nous, comme si nous étions les gens à chassé... "Ye tu proposas que tu me donnas unas actionnas, rrr, tu esta la plusas bellas gringas que jé rencontras !" C'est tellement plus simple dans une autre langue... •

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Je m’amusais beaucoup c’est vrai. J’avais l’occasion d’arrêter de tout prendre au sérieux en lâchant un peu mon fou. Et... comme j’étais une fille très joueuse avec un bon sens de l’humour, je ne voyais rien de mieux qu’une bonne partie d’action ou vérité. Isa m’a donné un défi assez difficile à faire, puisque ça ne me plait pas nécessairement non-plus de faire chier les gens. Je reviens vers lui, un autre défi de réalisé et maintenant c'était de nouveau à son tour ! Ye tu proposas que tu me donnas unas actionnas, rrr, tu esta la plusas bellas gringas que jé rencontras ! Alors, une autre action hein ? Emmène-moi quelque part un peu plus calme. où on ne sera pas entouré d’étudiants, de musique, et de gens qui nous regardent avec des regards de tueurs... Je souriais à Isa, me demandant s’il allait accepter.

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• La provocation avait été au centre de nos actions, au centre de nos faits et gestes. Nous étions devenue de simple enfant qui ne désirait qu'une chose, rigoler, faire chier le monde et regarder ensuite leurs réactions, cacher derrière un petit rocher pour rigoler sans se faire voir. J'parlais un Mexicain courant, bah ouais, j'aurais pu être mexicain dans une autre vie, et, c'était mes dernières minutes dans cette langue, du coup, lorsqu'elle me proposa comme action de l'emmener dans un coin plus tranquille, j'haussa les épaules, acceptant facilement ce défi. "Trop simplas de tou emenar dans una endroyas mucho calmos, surtout avec tous regarde distabilizanté !" Du coup, un sourire de mexicain aux lèvres, je me leva, attrapant ma serviette et l'emmenant derrière un bar se trouvant sur le bord de plage, personne à droite, personne à gauche, personne aux alentours, bon, ça va... "Et défi finit ! Alors, j'ai l'air d'un bon mexicain ?" Car putain, c'était tout de même chaud de parler cette langue sans la connaitre... •

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Son prochain défi était de nous emmener dans un coin plus tranquille... bon c'était un défi, mais celui-la il pourrait bien le refuser. Après tout, c'était mon prof et on était sur une plage remplis d'élèves et d'autres prof de la même université. Ça le rendrait peut être mal à l'aise... mais apparemment pas. Nous nous sommes posés à un bar où seuls les employers étaient dans les alentours, tant mieux ! Son autre défi était également complété et il me demanda mon avis. Je souriais Bien joué ! Puis, je me suis mise à rire. Je choisi vérité cette fois... faisons changement un peu !

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• Sping Break ou autre sortie de ce genre, j'étais toujours partant. Grand enfant à vie, je ne voulais pas vieillir maintenant, me contenter d'une petite vie de professeur bien tranquille. J'aimais quand ça bougeais, j'aimais partir en vacance, découvrir des paysages toujours plus beaux les uns des autres, et, pour le coup, j'étais servi, surtout qu'en dehors du paysage, mes yeux étaient littéralement attiré par cette jolie jeune femme qui n'était autre qu'Apple. Elle m'attirait, et, la plage, c'était dangereux, j'veux dire, faut se contrôler, faut pas dire ou faire quelque chose qui pourrait montrer que ouais, on a déjà couché ensemble, ou bien juste montrer qu'elle m'attire de plus en plus et que quelque chose se passe au fond de moi. Arrivé dans ce petit coin, elle choisi vérité, histoire de changer, et, pour le coup, ça m'arrange, car j'vais pouvoir savoir pourquoi elle a eu envie de s'écarter un peu, chose qui, je le précise, ne me dérange pas du tout. "Et bien... Pourquoi avoir voulu s'éloigner de la plage et te retrouver seule avec moi?" P'tete parceque comme moi, elle a envie d'être plus tactile... Je sais pas, je sais plus rien, quand elle est là, elle exerce un travail monstre en me retournant totalement le cerveau, c'est limite si je me souviens de mon nom en fait, elle est... Spéciale, vraiment spéciale, elle a ce petit truc en plus ... •

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