(+ Siobban) a great, great thing !

Thaïs éclata de rire. Justement, Siobban venait de décrire typiquement la jolie blonde sortant actuellement avec son irlandais de cousin ! « Si, si, c’est la même personne ! Mallory Hale, en droit, Eliot House ! Je ne savais pas qu’elle était ta filleule en cours de chant… elle est douée ? » s’intéressa-t-elle, curieuse d’en apprendre davantage sur cette mystérieuse blonde ayant réussi à faire chavirer le cœur réputé imprenable de Declan O’Malley. « Ne t’en fais pas, c’est un vrai papa poule avec moi tu sais ? Il ne me laisse rien faire, il fait tout… l’autre jour, j’ai été réveillée par une envie de manger des Dragibus à trois heures du mat, et bien il est sorti m’en acheter ! »

« Oh t’es trop adorable ! Mais moi je sais pas chanter, c’est toi la vraie chanteuse du duo ! Moi mon amour de toujours, c’est le piano tu sais bien… je l’ai trouvée sympa quand je l’ai rencontrée ! Elle a été gentille avec sa marraine j’espère ? » Thaïs éclata aussitôt de rire face à la phrase de Siobban, dont elle n’était pas étonnée une seconde. « Le pire, c’est que je fais pas exprès ! J’ai tout le temps des envies… tu verras quand tu seras enceinte, tu vas emmerder Klaus, chacun son tour hihihi ! »

« Ça va faire enrager Declan, j’adore ça par avance et par principe !! Je ferai de même la prochaine fois que je la vois, c’est de bonne guerre… limite, elle pourra sûrement nous aider à l’enquiquiner ! » proposa Thaïs, prête à s’offrir une bonne tranche de franche rigolade et si en prime elles se trouvaient une nouvelle acolyte en la matière, c’était tout bénef ! « Tu veux dire que TU te lèverais à trois heures du matin pour aller t’acheter des dragibus ? Mais c’est même pas drôle ! »

« Moi je dis qu’elle serait prête à nous aider à l’enquiquiner… c’est une nénette et les femmes sont casse-pieds après tout ! » ironisa Thaïs avant de secouer négativement la tête de droite à gauche, sans pour autant perdre un millimètre de sourire. Si Siobban tombait un jour enceinte, elle allait en faire voir des vertes et des pas mûres à Klaus… « Tu ne voudrais même pas qu’il te bichonne un peu ? Quelle indépendance, je suis esbaudie ! »

« Je ne dis pas qu’on l’est ! C’était une façon de parler, nous sommes des anges tu sais bien… » reprit-elle non sans ponctuer ses paroles d’un sourire des plus entendus et des plus carnassiers en même temps, ce qui lui donnait ni plus ni moins une vraie tête à connerie. « Ah ouais sérieusement ? Bon moi je ne sais pas du tout comment ma mère était mais ça me fait plaisir personnellement que Caleb veuille me bichonner… »