(+ Siobban) a great, great thing !

Une chance que la dispute avec Siobban n’ait pas duré. Les deux irlandaises étaient reparties comme en quarante et aujourd’hui, justement, en plus d’un coup de main pour débarrasser ses dernières affaires dans sa chambre de Cabot afin de la libérer, Thaïs avait une grande nouvelle à lui annoncer. Elle l’attendait donc, en commençant à plier soigneusement ses vêtements, rare chose qu’elle pouvait faire seule sans craindre de se blesser, lorsqu’elle entendit frapper à la porte. « Rentre Sio, c’est ouvert ! »

Thaïs rendit aussitôt son étreinte à Siobban, rigolant aux éclats tant elle était ravie qu’elle soit venue et pour l’aider, et pour partager la bonne nouvelle qu’elle gardait depuis la veille dans un coin de son esprit. « Je suis trop contente de te voir ! » s’exclama-t-elle aussitôt, caressant sa joue pour mieux y déposer un baiser, tout sourire. « J’ai une grande nouvelle à t’annoncer !! Tu essayes de deviner ?! »

« Je pète la forme ! Enfin, techniquement, d’après le médecin il faudrait que j’évite de rester au maximum debout, et Caleb est un véritable papa poule sur le retour depuis qu’il sait ça mais il me bichonne alors… tout va bien ! » Depuis la fin de sa cure, le bel allemand aussi pétait la forme justement. A croire que tout soit définitivement rentré dans l’ordre pour le plus grand bonheur de la jolie blonde. « Tu déconnes ? C’est ici chez moi ! Noooon j’attends un p’tit gars !! »

« Bien sûr, c’est prévu tu penses ! Là je récupère juste mes affaires et après repos complet. Je vais me faire engueuler par Caleb sinon et je suis sûre que par toi aussi ! » plaisanta-t-elle de bon cœur, tout sourire et rayonnante, même si la fatigue se lisait tout de même sur son visage. Thaïs avait encore du mal à récupérer du décalage horaire de l’Inde. « Oui, un petit Raphaël ! Et je t’ai dis que je ne partirai pas… Caleb veut nous faire construire une maison dans le coin, alors je ne risque pas de partir, tu vois ! »

« Je connais mes limites ne t’en fais pas ! Pour ça que je t’ai appelée à l’aide pour les cartons plutôt que de vouloir le faire seule… » fit-elle remarquer d’un air presque innocent, car Thaïs avait pris conscience des potentielles complications liées à sa grossesse et refusait de faire courir le moindre risque à son bébé. « Ouais c’est chouette hein ? Ce n’est pas pour tout de suite vu le temps de construction mais je suis toute guillerette ! Mais assez parlé de moi, raconte les niouzes de ton côté avec ton loulou ! »