« Non, vous passez avant. Puis, j’aime bien comme ça, je peux aider aussi. » Je l’écoutais attentivement, et je commençais donc à faire ma réponse : « Et bien, cela à l’air d’être assez complexe. Pour ma part, j’ai des examens oraux à chaque partiel, mais pour le chant c’est sur l’année. C’est plus facile pour le professeur pour noter. Comme ça il peut mieux voir l’évolution. » J’avais dis cela comme ça et je comptais bien essayer de parler encore un peu.
« Toi qui vois, mais si un jour tu t’écroules je ne suis pas sûre qu’il faudra que tu t’étonnes… » Mallory disait cela pour son bien, après tout il fallait savoir privilégier son sommeil à un moment donné pour être capable d’offrir son aide à autrui. Du moins la jolie Eliot voyait-elle les choses de cette manière… « Donc tu n’en n’as pas de quinze sortes différentes, c’est plus facile à gérer, surtout si tu as un contrôle continu. Moi, c’est un peu marche ou crève… si on se plante, c’est directement passage par la case rattrapage et ça fait tache dans le dossier scolaire ! »
« Oui…Hihiihi…. » Oui, je me disais aussi que pour certains cursus on avait sans doute des petits avantages en plus. Enfin, c’était alors pour moi une petite chose assez sympathique. « Oui, cela ne doit pas être vraiment bien d’être sous pression comme ça. Je n’aimerais pas, j’aurais l’impression d’être une cocotte-minute. » J’avais dis cela comme ça, et je ne voyais pas vraiment quoi rajouter. Mais bon, pour le moment, je patientais le temps qu’elle me donne sa réponse.
Mallory ne put s’empêcher d’esquisser un petit rire face aux paroles de Siobban. Au moins, elle ne manquait pas d’humour, c’était tout à son honneur dans le genre à vrai dire ! « Mais tu dois être quand même sous pression pour ta carrière, j’imagine ! C’est du pareil au même… sauf qu’en fac, on a le droit à l’erreur, quand tu es sur scène tu dois aussi être une cocotte minute j’imagine ! Moi c’est ça que je ne pourrais pas faire. Même si techniquement parlant, quand tu es procureur, faire des conférences de presse est très fréquent tu me diras… un peu pareil ! »
« Oui, je ne dois pas non plus me tromper. J'ai bien l'occasion de montrer qui je suis. Sur la scène je suis c'est vrai une cocotte minute. J'aime avoir l'adrénaline, j'aime que cela monte doucement et qu'on puisse alors laisser éclater le son par la suite. » Je continuais donc parler, et je demandais : « Ah oui, cela se passe comme ça ? »
« C’est de la bonne adrénaline j’imagine, aussi bonne que si tu voulais séduire un mec j’imagine… j’apparente ça à ce genre de choses mais j’ai peut-être tort, à toi de me dire ! Puis rien ne t’empêche de tout faire exploser effectivement… sur scène, c’est un peu l’endroit rêvé ! » Mallory esquissa un petit sourire rien qu’à imaginer tout ce que devait ressentir Siobban une fois devant son micro et, bien évidemment, son public. Cela devait être aussi unique qu’indéfinissable. « Une conférence de presse c’est différent. Les gens sont surtout là pour te lyncher, nettement moins fun tout de suite ! »[/color]
: « Séduire un mecs ? Je n'ai pas trop eu besoin de ça.....» Rougissant un peu, je ne disais rien de plus, et je continuais alors patiemment : « J'avoue que pour le moment, je comprends mieux. Je n'aimerais carrément pas me faire lyncher comme ça devant tout le monde. » J'avais dis cela comme ça et j'espérais bien que tout continuerais sur une bonne conversation.
« Serait-ce que tu viens de te vendre en disant que tu es déjà servie sur le menu ? » s’amusa Mallory qui ne voyait évidemment aucunement le mal, étant plus ou moins servie de son côté également. En fait, c’était complexe et loin d’elle l’envie de discuter des détails avec quelqu’un encore relativement inconnu pour elle. « Je crois que personne n’aime ! Mais ça fait partie du métier de procureur, ça vient avec… je crois que tout job a ses inconvénients et ses avantages, non ? Tu dois sûrement en avoir avec le métier de chanteuse, je suppose. »
« Tu verrais le dessert....... » Me mordant la lèvre inférieur, je souriais tendrement à pensant à Klaus. Je l'écoutais attentivement, et je lui répondais : « Oui, l'inconvénient, c'est la fatigue, parfois, on est assez fatigué durant les tournées et on doit prendre le temps pour se reposer. » Mais bon, je ne comprenais pas vraiment pourquoi est-ce que j'avais dis cela, en tous les cas, je continuais : « C'est vrai qu'il y a des bons points et des mauvais points. »
« Oula ! Mais c’est qu’elle serait presque affamée ma chère marraine ! » Mallory éclata littéralement de rire. Certes, la jolie Eliot n’avait pas perdu sa virginité depuis longtemps mais elle avait pris goût à la chose et mieux encore, elle appréciait de plus en plus passer du temps avec son premier amant. Un jeu dangereux, mais ô combien attirant tout de même… « Ah ouais, c’est exténuant ? Tu me diras, déjà les études à Harvard c’est un coup à devenir insomniaque alors je crois que je vois ce que tu veux dire… être étudiant, c’est surtout apprendre à ne jamais dormir, t’es pas d’accord ? »
