(flashforward) Austin & Madisson + Nevcer grow up

« On se complète, comme toujours ». Est-ce que quelqu’un a mis quelque chose dans la nourriture de mon meilleur ami ou bien.. ? Depuis ce matin, il n’avait que ce genre de phrases à mon égard et je devais avoir du mal à le suivre. Entre le coup des aimants et celui du fait que l’on va bien ensemble, ajouté à cette phrase qu’il vient de prononcé.. Quelqu’un avait du lui donner un truc bizarre à manger, je ne savais pas.. Soit, je ne devais pas y prêté plus attention, sinon je réfléchirais trop, comme d’habitude. En attendant, je finissais bien tranquillement de manger ce que j’avais sur mon plateau. Son sourire et sa volonté de prendre des risques me fit sourire. « Austin Da Silva, tu es un grand malade » lui soufflais-je avant de sourire un peu plus. Après tout, c’était la vie de sa main qu’il mettait en jeu et il ne pourrait pas se plaindre que je ne l’avais pas prévenu (a) Malheureusement, cette bonne ambiance s’envolait lorsqu’il me jetait à la figure tout ce qu’il pensait. Si je m’attendais à ça.. Il pouvait passer du « adorable » au « connard » en moins de deux secondes. J’encaissais tout, l’écoutant attentivement avec un sourcil relevé. Qu’il me parle du fait d’être enceinte et qu’il puisse être le père me serrait le cœur. Si je pouvais, je lui en foutrais une. Sauf que ça prouverait tout ce qu’il avait dit en première partie. Autant essayer de me détacher de tout ça. Avec un léger sourire, je posais mes coudes sur la table, et mon menton dans mes mains. « Et toi, le stéréotype pur des mecs. Tu es insensible, très con sur certains sujets, macho avec une fierté plus grande que tous les parcs Disney réunis, tu préfères rigoler de tout alors que parfois, c’est très sérieux ou douloureux pour l’autre personne et tu fuis les problèmes au lieu de les affronter en face en portant tes couilles » Ok, la fin, j’étais un brin énervée sur la fin, mais il m’avait cherché et tendu une perche. Après tout, je ne voyais pas pourquoi il devait être le seul à pouvoir tout me balancer et que je dois dire « amen » à tout comme ça. N’ayant pas quitté mon sourire, je gardais mon souffle d’énervement intérieurement histoire que tout ne dégénère pas. Me calmant bien vite, de toute façon, je lui piquais une frite avant de la manger. « Je ne suis pas enceinte et je ne peux pas l’être » Je crois bien que s’il me demandait si j’étais stérile, je me foutrais de lui pendant les mois à venir. « Mais dans le cas où ça aurait été ça, il ne peut y avoir personne d’autre que toi, comme père.. J’aurais brisé tes espoirs hein » Je ne voulais pas me faire avoir par son sourire, aussi charmeur soit-il. Puis bon, ce n’était pas parce que je l’aimais que je comptais me laisser faire pour le reste de ma vie. Même si je ne lui tenais plus compte de rien – enfin, « rien » dans le vocabulaire féminin n’existe pas – il n’avait pas à me balancer ça comme ça. Ça prouvait juste que ce je lui avais dit sur lui-même était vrai. Si j’avais été enceinte de lui, il aurait fuit le problème à des kilomètres à la ronde au lieu d’assumer. Bon, peut-être que je le juge trop vite, je ne pouvais pas le savoir d’avance.. Puis la question ne se posait pas. Si j’avais été enceinte, je ne lui aurais rien dit.