(flashforward) Austin & Madisson + Nevcer grow up

A la base, je voulais lui en vouloir. Tellement que j’avais imaginé lui mettre une bonne claque en pleine tronche pour lui faire comprendre que oui, j’étais très très très énervée et que ça ne changerait pas d’un pouce. Chaque jour, quand je regarde mon tatouage, je me sentais à la fois heureuse et en colère. Depuis Nouvel An, je ne lui avais pas reparlé et après la maladie, il y avait une soirée avec les Cabots. Plus je me tenais de lui, mieux j’allais. Enfin.. au début. Nous étions venus à nous recroisé et je pense que le fait que je lui souris et aille dans ses bras l’avait assez étonné. Il devait sûrement s’attendre à une baffe. Sauf que j’étais heureuse de le revoir et qu’il aille bien. Evidemment, j’avais su qu’il était malade et bon, ça reste le garçon que j’aime. Le sujet tatouage n’avait pas vraiment été abordé, ou partiellement mais sans que je ne m’énerve. Tout allait bien, même si j’avais encore un peu de mal avec l’encre indélébile que j’avais. Mais soit, il le gardait, je le gardais. Cette sensation d’être liée avec lui me faisait un grand bien. Un peu trop parfois.. mais bon, qu’importe, j’essayais de ne pas trop me prendre la tête. Alors que je passais mon temps entre les cours, les Cabots et le voir de temps en temps, il m’avait annoncé, le treize février que demain, soit le jour de la Saint Valentin, nous allions à Disney. Autant, un autre jour, j’aurais râlé pour les cours, autant là.. je n’avais rien dit à part un immense « ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! » à lui tuer le tympan. Ce que je n’avais pas prévu, c’est d’y aller en bus et sans toilettes. J’aurais pu prendre la formule au-dessus et lui donner de quoi faire la différence, mais je n’avais pas osé. Austin et sa fierté, hein. L’entendre râler pendant autant de temps, oui, c’était fatiguant, mais j’avais pris quelque chose pour la tête en avance. Lui ? Prévisible ? Complètement là-dessus !

Une fois arrivé – alléluia – nous allions chacun aux toilettes de notre côté après que mon bouclé est exprimé sa joie une fois hors de l’autocar. Sortant avant lui, je l’attendais patiemment, les yeux remplis d’étoiles. Ce lieu est si merveilleux que me trouver là, un tel jour, avec lui.. c’était juste incroyable. Le voyant arrivé vers moi, je lui souriais de plus belle. Sa cigarette sortie, je me retenais fortement de lui en demander une. Ce serait signer mon arrêt de mort et.. vu qu’il ne m’avait rien dit jusqu’à maintenant, c’était que Konrad ne lui avait rien dit par rapport à ça. Amen. Puis, cacher l’odeur de cigarette chez moi, facile : fumer dehors. De toute façon, ça sentait H24 la nicotine à cause de lui. Les portes s’ouvrèrent une fois sa clope finie et nous pouvions entrer, pour mon plus grand bonheur ! Il y avait une petite foule, mais rien de trop énorme, donc ça me rassurait beaucoup. « On fait comme tu veux pour commencer » assurais-je, même si je m’attendais déjà au pire avec lui. Genre m’emmener dans la pire attraction (sensations fortes ou pour me faire peur) pour débuter. Oui, il resterait égal à lui-même et je me vengerais en broyant sa main.. Égalité (a)