Nous voilà Canada ✖ Haytam

feat Haytam & Dayana ✖ Le plus dur était passé. L'épidémie. Haytam était sortie une semaine et demie après avoir fait une crise cardiaque. L'un comme l'autre avait besoin de compresser et de voir d'autres paysages ainsi d'horizons. Pour l'occasion Dayana avait proposé à son compagnon un week-end improvisé dans un des pays chers au coeur de la blondinette. Le Canada. Le Dunster avait accepté. Surtout que le docteur avait autorisé à sécher les cours durant deux / trois jours voir plus pour les cas les plus graves. Miss Doumavoski avait sauté sur ce petit privilège pour faire cette petite excursion. C'est vers huit heures que l'avion décollait et il fallait y être deux heures avant. Valise derrière elle, l'ancienne championne en patinage artistique entre à l'aéroport et attends la venue de du Dunster. Armée d'une grosse veste chaude, d'une écharpe ainsi qu'un bonnet, la future vétérinaire se souvient qu'il devait faire très froid au Canada. En l'attendant, la femme de vingt-deux ans s'assit sur une chaise et commence à bouquiner.

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Haytam ✖ Dayana

Un week-end au Canada… c’était l’occasion rêvée pour moi de voyager, moi qui n’étais jamais parti autre part que de Boston ou d’Harvard, pourtant mon père aurait pu me faire visiter le Danemark par exemple étant donné qu’il faisait partie de la royauté de là-bas, seulement ma vie était encore encombrée par ce lourd secret. Quand Dayana m’avait proposé de bouger, de me faire découvrir son pays, j’avais tout de suite accepté avec le sourire, c’est comme si elle pouvait deviner mes pensées. C’est vrai que l’idée d’une nouvelle vie, de voir de nouveaux paysages me trottait en tête alors que je passais mes jours à l’hôpital, je ne pouvais donc pas rêver mieux. La veille elle m’avait même aidé à faire ma valise, depuis ma sortie nous passions de plus en plus de temps, c’est comme si cette aventure nous avait rapprochés, nous étions beaucoup plus complices. Dans l’aéroport je traînais ma valise tout en regardant mon billet d’avion qui m’indiquait là où je devais me rendre. Me croyant perdu, je m’arrêtais et levais la tête, et c’est là que je l’avais aperçu, cette petite blonde lisant calmement, je prenais alors un instant pour l’admirer et me remettais en chemin. Arrivant près d’elle je la dérangeais en posant un baiser furtif sur l’une de ses joues. « Désolé du retard, j’étais un peu paumé. »

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