TG Winthrop + invité(s) ❥ It's a party rock !

Après que le slow soit fini, je l'emmena vers un siège où elle vint s'asseoir sur mes genoux, la sentir sur moi me donnait envie de l'embrasser, ce qu'on fit peu de temps après. Après la danse, voilà encore un bon moment avec la femme que j'aime. J'étais aux anges. Alors je la serra contre moi avant de l'embrasser un peu plus langoureusement et de lui chuchoter que je l'aimais au creux de l'oreille. Rien ne pourrait perturber notre soirée plus que romantique et j'étais ravi qu'elle est acceptée mon invitation.

Je déglutis la fin de ma phrase, le cœur au fond de la gorge. C'était immensément difficile pour moi de me résoudre à être raisonnable. Parfois il n'y avait simplement aucun entre deux, c'était tout ou absolument rien... ici la modération ne plaisait guère à mon cœur. Sa simple image en devenait torture. Elle réagit presque instantanément à ma requête, se hissant sur ses jambes pour me défier du regard comme de la taille. Je relevai les yeux en la trouvant si près, sa tête oscillait dans tous les sens, me donnant le vertige alors que j'essayais de lire ma réponse au fond de ses yeux. « Est-ce que pour une fois tu pourrais arrêter de prendre les décisions tout seul? Tu m'as peut-être fait perdre la tête, mais pas au point de décider une telle chose. » C'était sans doute un combat perdu à l'avance. Je ne prévoyais pas le jour où je pourrais me faire à l'idée de son passé, de tous ceux qui m'avait devancé d'une manière aussi intime. J'étais intimidé par son expérience, expérience que je n'arriverais jamais à égaler, n'en ayant pas l'envie ni la capacité.« Rien qu'à t'entendre le dire ça me donne la nausée. » J'haussai les épaules, voilà un sentiment que je ne connaissais que trop bien, l'ayant ressentie il y a de ça quelques secondes. Je ne pouvais la laisser savoir, la laisser me lire comme elle l'avait toujours fait. Elle en savait déjà trop sur mes faiblesses. «Que suggères-tu que je fasse? Je suis en train de perdre la tête à m'imaginer tous les scénarios possibles... tous les hommes que tu aurais pu...» Je tournai la tête vers la foule, cherchant le visage de mes rares amis, s'il fallait qu'elle en est connu un de ceux là ... je ne répondrais plus de moi. «Alors, combien y en a-t-il dans cette pièce seule? J'ai besoin que tu sois honnête avec moi.»  Mes yeux trouvèrent le bout de mes orteils aussitôt. J'étais gêné d'avoir même posé la question, mais ma curiosité primait sur tout le reste. Sa réponse pourrait nous redonner une chance en l'avenir ou tout détruire d'un souffle, mon coeur manqua un battement.  

Assise sur les genoux, je savourais donc ce petit moment doux et calme. Il fallait bien l'avouer mais il avait eu une bonne idée en me faisant venir ici. Il est vrai qu'on affiché au grand jour notre amour réciproque et donc, je pouvais confirmer que cela était vraiment sympa. Je souriais et je savais que cela serait comme il l'avait dit au cinéma. Je me demandais bien ce que les autres diront mais bon, pour l'instant, je savourais encore plus ce petit moment. Je restais là et je réalisais que tout se passait merveilleusement bien.

Ma chérie se trouvait sur mes genoux et cela me faisait très plaisir de la sentir contre moi, elle est celle que j'attendais depuis longtemps, la femme de ma vie en somme. Car j'ai eu beau avoir des relations ici depuis 4 ans, ce n'était pas le grand amour ou des courtes relations. Peut-être étais je encore meurtri de ma séparation il y a des années avec mon premier amour, on projetait l'avenir ensemble et il a suffi d'un incendie pour détruire notre couple ? Mais aujourd'hui, je renaissais tel un phénix avec Sio et je comptais tout faire pour ne pas la perdre. Alors je la regarda dans les yeux, lui chuchota un je t'aime et l'embrassa à nouveau.

Assise sur ses genoux, je patientais et je me rendais compte que la musique me faisait encore bouger mes pieds. Je souriais et je disais : « Scuse, je n’arrête pas de bouger mes pieds, mais c’est la musique…. » Un baisé après « je t’aime » et j’avais comme la sensation d’être aux anges. Je m’arrêtais de faire de bouger mes pieds, et je me demandais bien ce qu’il faudrait que je fasse par la suite pour me calmer. Je mettais mes mains sur ses joues, et tout en étant émue, je lui disais : « Si tu savais…..Comme je ne veux plus te quitter. » Une simple phrase mais qui pour moi était vraiment bien. Je continuais donc de l’observer tendrement, et donc, j’enlevais mes mains, et tout en ne sachant pas trop quoi dire, je déposais ma tête sur son épaule.

Cela faisait quelque temps que Lukas était arrivé. Il n’y avait pas beaucoup de monde qui étaient venus l’aborder. Lukas connaissait presque tout le monde, mais personne n’était proche de lui. Lukas but quelques gorgées de sa deuxième bière et décida de se lever afin d’essayer de trouver quelqu’un qu’il connaissait bien, quelqu’un avec qui il avait envie de passer la soirée. Le jeune allemand se faufila à travers beaucoup de gens. Lukas vit tout d’un coup Sio, qui était avec un homme. Elle était assise sur ses genoux et sa tête était déposée sur son épaule. C’était sûrement son copain. Je n’osai pas aller la déranger. Alors Lukas fit comme si rien n’était et s’approcha d’eux. Peut-être allait-elle le remarquer…  

Ma puce toujours sur mes genoux et dans mes bras se mit à bouger le pied car la musique était entraînante, je suis plus réservé sur la chose alors elle s'excusa mais cela ne me dérangea pas alors je me mis à l'embrasser pour lui montrer que je lui pardonnais. Puis elle posa ses mains si douces sur mes joues afin de me dire qu'elle ne pouvait plus me quitter mais je ne le voulais pas non plus. Alors je lui répondit.

Ce n'est pas grave mon amour si la musique t’entraîne et i tu veux aller danser, vas y, même si tout comme toi, je ne veux plus jamais être séparé de toi ne serait ce une seule seconde. Je t'aime mon amour.

Enfin, elle enleva ses mains de mes joues et vint poser sa tête sur mon épaule. Je remarquais un jeune homme que je pense avoir croiser en cours nous regarder alors je fis signe à Sio qu'il y avait surement un ami à elle qui voulait lui parler.

Mon amour, tu le connais le jeune homme là bas ? Je crois l'avoir déjà vu en cours de médecine, il doit être dans le même cursus mais on est tellement en médecine que je ne me souviens plus des noms.

Je continua de la serrer contre moi et lui fit une bise sur son front avant de venir l'embrasser car si c'était un ex de ma chérie, il fallait que je lui montre que la place était bien prise. Mais peut-être était ce son meilleur ami dont elle m'avait un peu parlé quelques temps avant ?

Assise sur les genoux de mon chéri,  je l’entendais me dire que si je voulais aller danser, je le pouvais. Je lui répondais alors en souriant : «  Je suis bien avec toi, donc, pour ma part, je ne pars pas. Puis je danse presque tous les jours alors…Je vais rester avec toi, profiter de ta présence.» Ecoutant alors ce que me disais Klaus, je levais la tête,  je voyais Lukas qui venait à petit pas de chats. Souriant, je disais à Klaus :   « Tiens voilà mon meilleur ami, tu verras il est sympa. Il se nomme Lukas. » Je lui (Lukas) disais une fois que je l’avais vu : « Lukas, tu viens ou pas ? Tu vas bien ? Je voudrais te présenter Klaus. »  Riant un peu, je me demandais bien comment est-ce qu’il allait réagir. Un autre baisé de la part de mon chéri et je souriais d’avance parce qu’il montrait sa présence. Je lui disais  (Klaus) : « J’ai toujours le même gout ? Parce que pour ma part, tu es encore meilleur au fur et à mesure des baisés. »

Elle ne tournait même pas les yeux pour les compter, pour les remettre en sa mémoire. Soit elle y pensait assez souvent pour s’en souvenir par coeur, soit elle n’avait aucune intention d'obtempérer à ma requête. « Je ne sais pas... Quelques-un... Pas beaucoup… » C’était déjà trop. Je clos les yeux un instant, inspirant profondément pour me retenir de fuir de nouveau. Je l’avais déjà trop fait il me semble. Tous les muscles de mon corps se contractèrent pour lutter contre ce réflexe primitif. Oh, je n’étais pas fait pour avoir mal, j’avais déjà donné dans le domaine.  « A quoi ça t'avancerait de savoir? Je n'ai pas envie que la situation prenne une ampleur plus catastrophique. C'est déjà assez difficile comme ça… » Je l’ai vu dans ces yeux, ces chiffres montés alors qu’elle commençait à faire le calcul. Hum, elle savait exactement ce que je voulais savoir, mais elle ne voulait pas me le dire. Pourquoi donc? «Je veux savoir c’est tout!» Je ne pu retenir ma colère cette fois, l’air brûlant mes poumons alors qu’il bouillait dans ma gorge. «Tu crois que ça m’amuse? Tu crois que ça me fera plaisir de savoir que je vis avec quelques-unes de tes conquêtes sans même pouvoir deviner qui ils sont? Je vais perdre la tête, encore plus qu’actuellement. Alors aide moi. Je t’en supplie.» Je baissai le ton, trouvant la tristesse à mi chemin. Mes yeux plongèrent au sol, incapable de la regarder sans en avoir envie de pleurer ou de crier. J’observai mes pieds nus, et puis mes jambes. «Je suis complètement ridicule. Viens avec moi.» Soufflais-je en lui empruntant sa main et la tirant vers les escaliers. Je les grimpai rapidement pour finalement atteindre la porte de ma chambre. Elle connaissait les lieux déjà, la seule femme qui avait eu jusqu’ici l’opportunité de pénétrer dans un lieu aussi intime. Je la laissai à l’entrée, me précipitant vers mes tiroirs pour y prendre un bas de pyjama. J’attendais surtout, qu’elle prenne parole, qu’elle cite des noms, qu’elle mette fin à ma paranoïa.