TG Winthrop + invité(s) ❥ It's a party rock !

Sio avait remarqué Lukas et lui demanda de venir. Avec sa bière à la main, il fit un signe de tête en guise d’acquiescement.  Lukas approcha du couple et souri à Sio. Lukas ne connaissait pas le jeune homme avec qui Sio était, mais celle-ci s’empressa de le présenter. Il se nommait Klaus. Klaus était un nom allemand, mais Lukas ne pouvait pas confirmer s’il était allemand ou pas, ou même s’il parlait allemand. Lukas souri et serra la main de Klaus tout en se présentant. «Je suis Lukas». Bien entendu, Klaus pourrait deviner que Lukas était allemand, car il avait un petit accent. Pas très fort, mais tout de même. Lukas regarda ensuite Sio : «Sinon ça va ?»Lukas ne savait pas s'il devait rester avec eux. Il ne voulait pas les dérangés. Ils avaient l'air très bien ensemble.

Ma chérie se trouvait toujours sur mes genoux et semblait être dans le rythme alors je lui avais dit que si elle voulait aller danser, elle pouvait mais elle me répondit qu'elle était bien mieux sur mes genoux et dans mes bras, ce qui me fit sourire. Puis je lui fis part qu'un homme la regardait, il s'agissait de son meilleur ami qu'elle appela aussitôt alors inconsciemment, je l'embrassa comme pour marquer mon territoire car on sait jamais et elle me demanda si ses baisers avaient toujours le même gout alors je lui refis un petit baiser pour lui confirmer. Enfin, son meilleur ami vint à notre rencontre et se présenta, il s'appelait Lukas et il devait être allemand car il avait un accent. Alors je lui répondit.

Ma puce (Sio), ta présence me fait du bien mais si tu veux qu'on aille de nouveau danser, t me le dis, je t'aime mon bébé d'amour rien qu'à moi. Enchanté Lukas, je suis Klaus et cela va bien, tu es allemand non ? Je suis de Berlin.

De prime abord, il me paraissait plutôt sympa mais je venais à peine de le rencontrer donc je ne pouvais pas trop dire. Alors je souria à ma chérie et son meilleur ami, ravi de pouvoir connaitre les personnes qui comptent pour ma chérie.

Tout en voyant Lukas, je lui donnais donc ma réponse : « Bien et toi ? » Tout en sachant que pour l’instant, il fallait donc que je fasse tout dans le bon sens, je me demandais bien comment est-ce qu’on devait alors faire par la suite. Mais bon, je réalisais qu’il était bien aussi que je réponde à Klaus : « Pour le moment, je suis bien là au calme avec toi. » Me levant de ses genoux pour qu’il puisse donc être à la même hauteur que Lukas, je disais : « Voilà, vous avez un point commun tous les deux. » Prenant la main de mon chéri (Klaus), je restais donc à côté de lui pour lui dire que je n’allais pas le laisser tout seul avec mon meilleur ami.

L'idée de cours individuels avec cet homme que je venais de rencontrer n'était pas si mauvaise. Après tout, cela me changerait les idées et me donnerait l'occasion de me faire un nouvel ami chez les Winthrop. Je lui lançais un sourire et m'empressais de lui répondre.

« C'est une super idée, ça me permettra de ne pas finir toujours bourré à la fin de ces foutues parties ! »

Quand à la rumeur d'un couple entre nous, cela me dérangerait un peu dans le sens où je ne voulais pas que les filles croient que j'étais gay. Elles ne voudraient plus coucher avec moi, ou alors elles se comporteraient avec moi comme avec leur meilleur ami sans me voir comme un mâle sexy et tout le reste.

« Tordant oui, mais je préfère pas, j'ai une petite réputation à tenir quand même ! »

Mais je disais ça sous le ton de la légèreté. Même si je n'étais pas intéressé par les hommes, je ne m'offusquerais pas à la moindre mention d'homosexualité. J'étais très à l'aise avec le sujet et avais même plusieurs amis gay.

« C'est ma troisième année en médecine, et toi ? »

Je n'aimais pas vraiment penser aux études lors d'une bonne soirée comme ça mais bon, c'était bien la raison pour laquelle on se retrouvait tous ici de toute façon.

Je serrais vivement la main de Julian pour conclure ce marché. Il allait me donner des cours de beer pong et en échange .. quoi, d'ailleurs ? Que pouvais-je lui donner ? De l'argent ? Des conseils ? Je décidais de réfléchir à ça jusqu'à notre prochaine rencontre. Je ne voulais pas faire mauvaise impression en sortant tout de suite mes gros billets verts, même si vraiment, cela ne me dérangeait pas de les dépenser.

« J'espère bien, comme ça les autres commenceront enfin à me respecter ici ! »

Ezra, c'était un surnom qui me convenait totalement. À vrai dire, c'était comme ça que tout le monde m'appelait pratiquement, et même les filles avec qui je couchais ne se permettaient pas de me donner des petits surnoms affectueux. Si j'avais une copine un jour (ce qui ne risquait pas d'arriver), je ne ferai pas comme tous les couples à ne jamais s'appeler par leur prénom.

Julian m'apprit qu'il était en médecine, en septième année. Du coup, j'écarquillais les yeux et me disait que j'avais encore trouvé quelqu'un avec autant d'ambition que moi, même si ces temps-ci je n'y croyais plus trop.

« Ah, tu pourras m'aider alors ! Pas trop dur à un niveau si avancé ? »

La question de Julian sur les demoiselles me fit sourire en coin. Après tout, c'était mon domaine.

« Ah, tellement .. Même si ce soir, je n'ai encore pas trouvé la perle rare. C'est mon truc, ça. Je suis le damoiseau que veulent toutes les damoiselles, celui qui les tire de la torpeur dans laquelle elles se trouvent et leur montre le chemin de la lumière. Une règle seulement, je ne me pose pas. Et toi ? »

En tant que bizut, je n'étais pas au même niveau que les autres Winthrop. En tout cas, cela marchait comme ça dans mon esprit. On me voyait comme un jeunot qui ne ferait pas long feu, mais j'étais persuadé qu'au fil du temps, je gravirais les échelons à l'intérieur de la maison. Même si je respirais la confiance en moi, ces derniers temps, c'était un peu plus difficile et je craignais de faire des fautes qui me vaudraient d'être viré des Winthrop. Ce n'était pas encore arrivé mais on ne savait jamais.

« Je dis ça comme ça, on est le sous peuple pour l'instant, en tant que bizuts ! Quand on sera vrais membres on se comportera différemment avec nous. »

Ouais, il fallait être taré pour prendre une filière qui pouvait se révéler dégoûtante, stressante, très difficile et qui impliquait d'annoncer d'horribles choses à des inconnus, de mettre nos mains dans les corps des gens et tout le reste. Mais je rêvais toujours de pouvoir comprendre ce merveilleux organe qu'était le cerveau, puisque je voulais devenir neurochirurgien avant tout.

« Tu as raison .. Je veux faire ça depuis tout petit, mes parents ont jamais approuvé mais bon. Ils font avec à présent ! »

J'avais la plupart du temps pas de mal avec les filles, mais il arrivait parfois que quelques unes résistent à mon charme. J'avais la liste en tête, mais celle de mes conquêtes était bien plus longue.

« Pas toutes, mais ça fait partie du jeu .. Il n'y a rien de plus satisfaisant que de faire craquer une fille qui a trop de fierté pour avouer que tu l'attires »

Julian était pas moche dans son genre, cela ne m'étonna pas qu'il m'apprenne que les filles venaient vers lui.

« ça ne tardera pas, tu verras ! Mais autant que tu te concentres sur tes études pour l'instant, parce que les filles ça complique toujours tout. »

Je m’ennuyais déjà de sa chaleur. Je l’avais laissé, en espérant qu’elle me suive, au pas de la porte. En relevant les yeux, mon pantalon enfilé, elle se trouvait toujours immobile, les yeux fixés à mon visage. La vérité semblait figée aux bords de ces lèvres, c’était beau, mais aussi très inquiétant. « Il y en a trois. » Le courage se lisait dans ces traits, il était évident qu’elle en avait grand mal, mais j’appréciais l’effort. Je me concentrai sur son visage, sans vouloir laisser l’information être comprise. « Il y a eu Ezraël, Avery et Marshall. » Le dernier prénom me heurta droit au coeur. Mon voisin de chambre, mon premier ami… le meilleur que je possédais. Avec elle. Sur elle. En elle. C’était dégoûtant. J’inspirai lourdement, trop mélangé dans mes émotions pour en choisir une seule. « Mais tout ça n'a aucune importance pour moi. Tu ne peux pas m'en vouloir, c'était avant de te connaître et ça n'a jamais eu aucune signification pour moi. » Ce qu’elle ajouta ne me rassura en rien. J’ai mal au coeur. Je clos les yeux un instant pour oublier son image. Je ne savais pas quels mots choisir, quel chemin prendre pour m’en sortir vivant. «Quand tu m’embrassais… tu pensais à la même chose? Tu te disais que ça n’avait aucune signification aussi?» Je fis un pas vers elle, l’affrontant du regard. «Tout ça est un jeu pour toi? Tu t’amuses à me séduire et quand tu m’auras eus tu pourras m’ajouter à ton tableau de chasse?» Les mots m’échappaient sans que je ne puisse les retenir. Je lui attrapai le poignet à contrecoeur, je n’avais aucune envie qu’elle ne me touche, mais ainsi j’avais le contrôle. Je l’emportai à quelques pas de ma porte, m’arrêtant devant une autre, ouvrant la poignée sans gêne, étant déjà familier avec les lieux. «Tu devines c’est la chambre de qui?» C’était celle de Marshall, je dormais littéralement juste à côté. Je lâchai son poignet, amer de tout, prêt à en pleurer, à m’en indigner, à en dire adieu.