Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityTG Winthrop + invité(s) ❥ It's a party rock ! - Page 23
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TG Winthrop + invité(s) ❥ It's a party rock !

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Certes, Julian était bizut tout comme Ezra mais il ne se considérait pas comme inférieur aux membres de la maison Winthrop. Ok, il devait faire des choses stupides et parfois insolites comme s'inscrire au club de natation mais Avery n'était pas méchant ou sadique. De plus, tous les Winthrop se montraient sympathiques et le traitaient sur le même pied d'égalité si bien que Julian en oubliait parfois son statut. Bon, peut-être qu'on le faisait tourner en bourrique, il n'en savait rien, mais ça l'étonnait. Peut-être qu'on se comportait différemment avec Ezraël alors il se contenta de hocher la tête.

"Tu as sûrement raison. Qui vivra verra!"

Et oui, ils étaient complètement timbrés d'avoir choisi d'étudier la médecine mais que voulez-vous, il en faut bien des comme eux pour sauver des vies!

"Je pense qu'ils n'avaient pas trop le choix au final! Tu as déjà pensé à une spécialisation?"

Quand on entre dans le club très particulier des étudiants en médecine, il n'y a pas d'autre choix que d'être têtu, de s'accrocher, voire à bouffer les autres pour se faire une place et atteindre ses objectifs. Julian était convaincu qu'Ezraël était borné déjà parce qu'il a persévéré vis-à-vis de ses parents. Malgré la déception de son père- il espérait que son fils reprenne le flambeau de l'entreprise familiale- ce dernier n'en était pas moins fier depuis qu'il savait son fils malade. A croire que la leucémie les a rapprochés. Quelle tristesse que ce soit la cause principale de ce revirement de situation!

"Ca, je ne te le fais pas dire! Mais que veux-tu, nous sommes des hommes: on ne peut pas s'empêcher d'avoir notre fierté de ce côté-là."

Un léger rire lui échappa à la réflexion de son collègue.

"Oh! Ne t'en fais pas, la gente féminine ne risque pas de me perturber! Je me suis toujours fixé une règle d'or: faire la part des choses. Et puis... Ma priorité va à mon fils."

Allez, autant être honnête pour éviter que dans une situation ou une autre Ezra se demande pourquoi Julian se montre un peu distant envers une demoiselle un peu insistante. Et bien quoi, il ne va pas ramener une conquête chez lui quand son fils dort dans la pièce voisine!
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Je ne savais que faire, si je devais m'avancer vers lui ou reste là où il m'avait laissée. Je n'osais pas, je ne savais pas. L'ambiance était loin d'être la même que lorsque j'étais venue ici pour la première fois. C'était plus tendu, la vérité avait du mal à sortir de ma bouche et pourtant je voyais bien que c'est ce qu'il voulait. J'aurai voulu qu'il ne me pose jamais la question, qu'il ne se la pose jamais à lui-même, mais j'étais comme prisonnière. J'aurai pu fuir, lui mentir, être malhonnête mais je ne voulais pas jouer sur ce terrain avec lui. Il ne le méritait pas, et je n'en avais pas envie. « Quand tu m’embrassais… tu pensais à la même chose? Tu te disais que ça n’avait aucune signification aussi? » En l'entendant me poser ces questions, ma tête se secoua dans tous les sens instinctivement, pour contredire ce qu'il disait. « Quand tu m’embrassais… tu pensais à la même chose? Tu te disais que ça n’avait aucune signification aussi? » Il ajoutait ces autres paroles, continuant sur un chemin qui était loin d'être celui que j'avais pris avec lui. Rien qu'à l'entendre dire tout ça, je me déchirais peu à peu. C'est ce qu'il pensait à présent, que je le considérais de la sorte, comme un moins que rien et l'idée qu'il soit l'exception ne lui traverserait même plus l'esprit. Je ne savais pas quoi dire, ou plutôt si, j'avais tout argument pour le contredire, mais ils n'arrivaient pas être prononcés. Je lui en avais déjà trop dit, j'avais peur d'en venir au fait. Il s'empara de mon poignet pou m'emmener à côté, entrouvrant cette autre porte, celle de la chambre de Marshall. « Tu devines c’est la chambre de qui? » Je ne regardais même pas la chambre, mes yeux ne voulaient plus rien affronter et se baissaient vers le sol. « Arrête ça. Tu te tortures l'esprit toi-même, tu dis n'importe quoi. Tu ne peux pas m'en vouloir, je ne te connaissais pas à ce moment-là, j'ignorai que quelqu'un comme toi allait me chambouler. » Une vague d'émotion m'envahissait le gorge, prête à de nouveau s'en prendre à mes yeux. C'était de trop, plus j'étais honnête avec lui, plus les choses s'empiraient. Je relevais le regard difficilement, m'approchais vers lui un peu plus. « Tu as le droit de ne pas me croire, mais laisse-moi au moins une chance de te convaincre. On dit qu'un regard ne ment jamais, alors prend la peine de me regarder dans les yeux et de me dire ce que tu vois. » Mes yeux brillaient, prêts à s'effondrer. Je voulais en ce moment-même me l'approprier tout entier, sentir ses bras me rassurer et ses lèvres me faire aimer.

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J'avais du mal avec la hiérarchie en général. Même si les autres membres Winthrop étaient plutôt sympas avec moi lorsqu'ils ne me donnaient pas des défis un peu stupides, je ne pouvais m'empêcher de me sentir comme un demi Winthrop. Je ne serais satisfait que lorsque je serai membre à part entière, et j'avais encore un peu de temps à attendre pour que cela se passe. Ce n'était pas de la torture en attendant de toute façon, sinon je n'hésiterais pas à me plaindre aux autorités en vigueur. Je savais que dans certaines universités, le bizutage allait très loin et j'étais plutôt rassuré qu'à Harvard, cela ne se passe pas comme ça.

Ma spécialisation en médecine, je la connaissais depuis .. pratiquement toujours. Il n'y avait qu'une chose qui m'avait toujours passionné et c'était le domaine du cerveau. Une chose qui avait toujours échappé à mes parents. Mon père voulait que je reprenne l'entreprise familiale et je n'avais jamais éprouvé le moindre intérêt dans cette tâche, et même alors que j'étais avancé dans mes études universitaires, il s'attendait encore à ce que je change d'avis et revienne dans la demeure familiale pour qu'il m'apprenne les ficelles du métier.

« Chirurgie .. Neurochirurgie, plus particulièrement. Je sais, je vise haut ! Mais bon, c'est mon rêve depuis que je suis gosse. Toi ? »

Je ne parlais pas des difficultés que j'avais en ce moment et de ce que cela pouvait vouloir dire pour mon futur dans cette branche. Après tout, je ne le connaissais pas, et je n'étais pas le genre de gars à m'ouvrir à n'importe qui. Je niais en plus la plupart du temps que je n'arrivais plus à suivre à cause de l'accident qui était arrivé il y a quelques temps.

Julian m'apprit qu'il avait un fils et je fus surpris une seconde avant de lui faire un sourire. Je ne m'étais jamais vu avoir un enfant, et je ne pouvais imaginer la charge de travail qu'il devait avoir entre ses études et sa famille. Il était donc père célibataire à ce que j'avais compris, j'avais un peu de peine pour lui. Il devait être débordé.

« Je comprends ! Il s'appelle comment ? Quel âge a-t-il ? J'imagine que ça doit être tellement compliqué de tout gérer .. »

Je pris une gorgée de ma boisson avant de m'imaginer moi même avec un enfant. Pour cela, il aurait fallu que je mette une fille enceinte, que je sois avec elle pendant neuf mois et qu'ensuite il se passe quelque chose pour que j'aie sa garde. Tout cela me semblait absurde dans ma propre situation. Mais d'un autre côté, l'idée de créer la vie, de passer du temps avec ce petit bout d'homme ou de femme, de lui apprendre les ficelles de la vie .. C'était attirant.

« Bon je crois que je suis sauvé, ils n'ont pas l'air de vouloir continuer cette partie de beer pong. »

Mon verre fini, j'allais déjà m'en chercher un autre. Enfin bon, j'allais pas être bourré avec ça, je tenais très bien l'alcool.
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Wow, Klaus était allemand. C'était génial.Lukas répondit à Sio en lui disant qu'il allait bien. Lukas serra la main et en même temps, Klaus lui dit qu'il venait de Berlin. Lukas souria et répondit «Super, oui je suis allemand. J'adore Berlin. Moi je viens de Frankfurt-am-main. » Lukas dit cela à Klaus en allemand. Lukas souria encore une fois à Sio. Le jeune allemand ne savait pas trop quoi dire, car il ne savait pas si il les dérangeait ou pas. Il ne voulait pas les interrompre pour n'importe quel raison. Lukas prit une autre gorgée de sa bière et demanda s'il dérangeait ou s'il pouvait rester ensemble un peu.  

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    Je ne pouvais retenir mes instincts destructeurs, croire le pire avant de me consoler de ce qu’on m’offrirait. Tout avait changé, prit une tournure désagréable qui ne plaisait pas à l’ambiance. Elle semblait à des kilomètres, alors qu’elle se tenait si près… ah! Je m’ennuie de la douceur de ses lèvres. Elle secoua la tête vivement en recevant mes accusations, mais c’était trop peu pour me convaincre. J’étais brisé, de l’intérieur, une brisure si profonde qu’il nous faudrait un miracle pour retrouver notre naïf bonheur d’antan. Je l’avais emportai vers la chambre de Marshall, pour partager ma peine peut-être. « Arrête ça. Tu te tortures l'esprit toi-même, tu dis n'importe quoi. Tu ne peux pas m'en vouloir, je ne te connaissais pas à ce moment-là, j'ignorai que quelqu'un comme toi allait me chambouler. » Je n’osai la regarder trop directement, me contentant de recevoir ses mots, sur la défensive. J’étais sans doute trop borné pour avouer mes tords et j’étais loin d’être prêt à me laisser convaincre. « Tu as le droit de ne pas me croire, mais laisse-moi au moins une chance de te convaincre. On dit qu'un regard ne ment jamais, alors prend la peine de me regarder dans les yeux et de me dire ce que tu vois. » Je relevai la tête aussitôt, obéissant malgré moi à sa demande… la curiosité sans doute. Ses yeux étaient trempés d’une émotion que je ne lui adorait pas complètement. C’était difficile de décortiquer la vérité dans ce regard, trop sans doute. «Je ne sais pas. Tes yeux sont tellement...» Beaux, violents dans leur noirceur, absolument irrésistibles. Mes pensées se mêlèrent, s'illuminèrent, se concentrèrent en une seule et même envie. Je fis un pas vers elle, mes yeux caressant doucement le bord de sa bouche. «Peut-être que tes lèvres, elles, pourraient être plus claires?» J’ignorais complètement ce qu’était mon plan avant de l’embrasser et de m’y perdre. Sa bouche m’avait manqué, son essence, cette texture, tout me rendait complètement dingue. Ma langue se faufila entre ses lèvres, à la recherche de la sienne. Hum. C’était injuste. Je dû dire non aux mille saveurs le temps de reprendre mes esprits. Je pris un peu de recule, la tenant toujours du bout des cheveux, mes doigts s'y étant perdu sans que je n'en constate le geste. D'un souffle court je dû lui demander; « Dis le. J’ai besoin de l’entendre.» Ce que ces yeux, ce que ce baiser tentaient de me dire.
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Voyant mon meilleur ami se presenter, je me demandais bien si Klaus allait donc apprécier Lukas. Mais bon, je demandais à ce dernier (Lukas) : « C’est une bière sympa au moins ? » Je savais qu’il appréciait en boire et j’aimais bien le taquiner un peu plus. Me levant un peu, j’allais donc faire semblant de taper Lukas sur l’épaule, et je souriais contente que tout se passe bien. Je demandais alors à Klaus : « Vous aurez pleins de choses à raconter alors. Si vous parlez allemand, je vous parle en gaëlique. » Riant un peu plus, je me demandais bien pourquoi est-ce que je les taquinais comme ça tous les deux.
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J'étais prête à tout pour le convaincre de la véracité de mes mots. Je savais que a n'allait pas être chose facile, je l'avais froissé avec la vérité. J'avais choisi le chemin d'une vérité qui blesse plutôt qu'un mensonge qui rassure. J'avais pris le risque d'être honnête avec lui, comme je l'avais toujours été depuis nos premières paroles échangées. Je pouvais être une très bonne menteuse, souvent j'avais joué ce rôle pour mettre les gens dans ma poche, mais je ne voulais en aucun cas agir de la sorte avec lui. J'étais complètement différente avec lui, il faisait ressortir tous mes bons côtés, me rendait meilleur sans même qu'il fasse quelque chose. Sa présence me suffisait amplement. Mes yeux s'humidifiaient peu à peu, le coeur peiné de voir qu'il ne me croyait pas. Je voulais le convaincre, le rassurer, lui prouver, retrouver ce qu'on avait laissé derrière nous ce soir. « Je ne sais pas. Tes yeux sont tellement... » Sa phrase restait en suspend dans l'air, ne donnant aucune réponse susceptible d'apaiser le mal. Mon regard restait fixé dans le sien, attendant un signe de sa part, attendant désespérément que tout cette histoire s'arrange. « Peut-être que tes lèvres, elles, pourraient être plus claires? » Sur ces paroles il s'était avancé vers moi, échouant ses lèvres sur les miennes. Je ne pouvais mieux attendre, sentir à nouveau ce contact qui me faisait toujours autant battre des ailes. Je m'imprégnais de son goût, trouvant un certain réconfort, sentant mon coeur battre un peu plus fort. Je savourai l'instant comme si c'était le dernier, peur que ce baiser soit vraiment la fin. J'aurai voulu le rendre éternel, qu'il ne se descelle jamais de ma bouche. Mes paupières se rouvraient doucement pour retrouver son regard. « Dis le. J’ai besoin de l’entendre. » Je l'écoutais parler, me demandant cet avoeux qui brûlait tout à l'intérieur de mon être. Un silence s'installa un instant, j'essayais de trouver la force de lui dire ce qu'il voulait entendre. « J'ai peur Dexter... » lui révélais-je d'une voix presque apeurée. « J'ai peur de te le dire... » insistais-je, me trouvant complètement lâche. Avouer mes sentiments était ma plus grande faiblesse. La seule à qui je le disais n'était autre que ma soeur. « J'ai peur de souffrir... » Mon regard se baissa, fuyant cette faiblesse que j'affichais. Je voulais le lui dire, j'avais ces mots au bout de ma langue, j'y pensais sans cesse, convaincue de la chose, mais j'étais effrayée.

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Quand je dis à Lukas, le meilleur ami de ma chérie que j'étais allemand, il était ravi surtout qu'il adorait Berlin et qu'il était de Frankfurt, le tout en allemand. Il souria à Sio qui se trouvait désormais à côté de moi sur le fauteuil et non plus sur moi mais toujours contre moi. D'ailleurs, cette dernière nous firent savoir qu'on allaient bien s'entendre et qu'elle allait nous parler en irlandais (gaélique) si on se parlaient en allemand. Bien sur je savais qu'elle nous taquinaient car elle se mit à rire alors je la prit dans mes bras, répondit à Lukas en allemand à mon tour avant de répondre à ma puce (Sio)

Oui Berlin est une chouette ville, je ne suis pas né dans la capitale mais à Mainz en pleine campagne, bien que j'ai grandi à la capitale. Frankfurt est pas mal non plus comme ville. Ma puce, bien sur que tu peux nous parler en gaélique (irlandais) comme cela on se fera un apprentissage de nos langues respectives, toi tu nous apprends l'irlandais et nous l'allemand si cela dit à Lukas bien évidemment ?

Sio était toujours dans mes bras et Lukas à nos côtés, j'avais envie d'embrasser ma chérie mais cela me gênait de le faire devant son meilleur ami puis je l'embrassa tendrement avant de sourire à Lukas, content de trouver en lui un collègue allemand et en médecine comme moi.


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Klaus était né à Mainz. Lukas connaissait bien Mainz, car c'était très proche de Frankfurt et surtout qu'il y avait passé beaucoup temps lorsqu'il était enfant. Surtout Lukas avait une amie d’enfance qui venait de là-bas. Elle avait un vignoble. Lukas souri quand Sio leur dit que s’il continuait à parler en allemand, elle commencerait à leur parler en gaélique. Lukas aimait bien apprendre des langues alors il répondit gentiment : «Moi ça me dérange pas d’apprendre le Gaélique. Et bien sûr Klaus, j’aimerais bien enseigner l’allemand à Sio avec toi.» Lukas rigola un peu et répondit à Sio qui lui avait demandé si la bière était sympa. «Bah pas comme chez nous, mais ça va…»  Klaus pouvait aussi confirmer que la bière n’ était pas aussi bonne ici. Lukas prit une dernière gorgée de la bière avant de demander à sa meilleure amie et son copain s’ils en voulait une aussi.
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    Mon souffle c’était perdu sur elle, pour elle. Un baiser tout en douceur qui en disant beaucoup sur l’état de son coeur, sur ce qu’il restait encore de ce ‘’nous’’ si précieux et fragile. C’était beau et bon, c’était surtout trop court. Gourmand, je voulais en plus de ma friandise un aveu, je le lui quêté, la tête dans les nuages, m’attendant à la franchise la plus sincère et précipitée… mais rien ne vint. Un silence seulement, un malaise, une impression monumentale d’avoir fait une erreur. Je n’avait pas le moindre regret cependant, je voulais savoir et je voulais qu’elle trouve le courage de le dire, qu’elle me le prouve et me fasse confiance.  « J'ai peur Dexter... »  J’eus un pas de recule, l’observant sans bouger, sans parler, complètement détruit par ces quatre petits mots, loins d’être ceux que j’espérais. « J'ai peur de te le dire... » Et moi j’ai peur du silence. Une grimace vint doucement voiler mon sourire, j’avais été prêt à faire mon bout de chemin, à mettre une croix sur son passé et … maintenant, c’était comme retourner à la case départ. « J'ai peur de souffrir... » Elle baissa les yeux au sol, m’achevant dans cette chute. Je ne savais franchement pas par quoi commencer. Je ne pouvais comprendre cette peur, que lui avais-je donc fait de si grave pour ne pas mériter sa confiance? C’était blessant, dégradant, c’était simplement briseur de coeur. «La peur n’a pas sa place en...» J’allais lui vomir le mot avec un grand ‘’A’’ mais je le retins à temps, la sonorité l’aurait sans doute effrayé encore. «Je croyais que j’étais différent, mais voilà la preuve du contraire.» Je reculai encore, m’accrochant maintenant à la poignée de ma chambre. «Je ne veux plus te voir, rentres chez toi.» Je me glissai à l’intérieur de ma chambre, clos la porte aussitôt ouverte. Elle pouvait faire ce qu’elle voulait maintenant je n’en avais sincèrement plus d’intérêt. Enfin, partiellement. Enfin, pas du tout. Ça me hanterait toute la nuit.


OUT
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