after that night, I never thought to see you again ◊ césar.

Il faut croire qu'il n'y avait pas assez de publicité sur nos écrans de télévisions et que maintenant il fallait en mettre avant nos films. Sur le coup, je me suis concentré sur ce grand écran en me concentrant, mais faut croire que ce geste inattendu venait de me surprendre, mais quelle agréable surprise. Je pensais ne plus sentir cette sensation, ne plus sentir ce doux parfum lors de ce contact et pourtant il venait de me donner l'envie d'en avoir un plus long, de sentir et surtout ressentir ces frissons agréables. Une seule nuit et pourtant il y avait ce désir et cette envie de l'avoir près de moi. C'est pour ça que j'ai pris ce risque à mon tour. Je n'osais pas tenter bien avant, après tout, on a juste couché ensemble non ? Attrapant son menton, je voulais avoir ma dose de frisson, ces frissons que lui seul arrivait à me procurer. Quelques secondes et pourtant j'étais satisfaite de ce baiser. Je ne savais pas où ça nous mènerais, mais j'aimais ça et je me suis tourné vers l'écran pour voir le film qui commençait et le jeu était bien lancé rien qu'avec la première scène qui m'a fait sursauté. Ouais, je ne devais pas être faible, pas devant lui et pourtant je n'ai pas pu m'empêcher de rigoler « Excuse-moi » dis-je en prenant du pop corn, mais aussi en ayant la brillante idée de de lui en mettre devant la bouche pour qu'il en mange à son tour.

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So, what are we now?
w/ Deirde & César

Bon sang, j'étais vraiment très heureux d'avoir tenté le coup avec ce baiser après que la salle ai été plongée dans l'obscurité pour le début des publicités. J'avais jamais autant apprécier le passage des publicités, à vrai dire. Elle m'avait rendu mon baiser, inclinant ma tête vers la sienne en attrapant mon menton. Ca voulait dire ce que ça voulait dire, n'est-ce pas ? Nous n'étions plus sous l'impulsion d'une soirée arrosée en ce qui la concernait, ou d'une nuit incroyable. Un peu d'eau avait coulé sous le pont et c'était toujours là, je l'avais sentit en l'embrassant et encore mieux quand elle m'avait donné un vrai baiser, pas juste ce petit bécot par lequel j'avais commencé. C'était toujours aussi bien et j'aimais la façon dont elle avait provoqué ce baiser. En dépit de l'hésitation des débuts, elle n'était pas effrayée, il fallait juste faire un petit pas et on partait tous deux au quart de tour. Et j'aimais ça. J'aimais la vitesse avec laquelle les choses s'enchaînaient. J'adorais ça et j'avais envie de plus, là, de suite. Sauf que j'étais au cinéma. Légèrement frustré, je me recula dans mon siège alors que le film débutait. La couleur fut vite annoncée et Deirde sursauta vite. Je lui jeta un regard en biais, un petit sourire dessiné sur le visage. Elle s'excusa, ce qui était d'autant plus mignon avant de piocher quelques pop corns. Je me pencha vers elle et vint lui murmurer quelques mots à l'oreille. Mes bras sont là, si tu as envie de t'y blottir, si tu as trop peur marmonnais-je, faisant allusion à ce que j'avais dis avant qu'on entre dans le cinéma. Oui, elle pouvait se blottir contre moi très volontiers.

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J'étais clean, je me sentais libre et ce premier pas n'était que le début d'un grand qui arriverait très rapidement. Je ne sais pas où toute cette histoire va me mener, mais je fonce dedans sans aucune hésitation après l'avoir embrassé, répondant comme une réponse à son invitation et pourtant ce désir qu'il venait de réveiller en moi devais rester éteint. Ne rien montrer ou du moins à personne sauf à lui. Lorsque j'ai sursauté, ce n'était pas de ma faute. Non, pas de la mienne si le début m'a eu par surprise, je n'y peu rien après tout. Prenant une autre bouchée, mon regard s'est reposé sur l'écran et pourtant j'ai pu sentir son souffle se poser au creux de mon oreille, une sensation qui me faisait frisonner et surtout ne me laissais pas indifférente. Il me faisait de l'effet et ça depuis que je l'ai revu. Ce petit quelque chose que j'ai en sa présence est revenu au galop, comme s'il n'était jamais partie. Sa proposition était tellement aléchante, je ne pouvais refuser, le sentir contre moi même partiellement me faisait rêver, oui, je suis une très grande rêveuse que voulez-vous. Tournant mon visage, me mordant la lèvre inférieur et malgré le peu de lumière, j'ai pu plonger mon regard dans le sien en sentant son souffle venir me frôler légèrement. « C'est une bonne excuse pour être contre toi » dis-je en chuchotant avant de poser mes lèvres une nouvelle fois contre les siennes, l'embrassant passionnément. Faut dire qu'il est bien plus intéressant que le film.

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w/ Deirde & César

En fait je me moquais du film. C'était peut-être pour ça que j'avais pas été surpris par le début assez surprenant. D'habitude, je l'aurais été surtout que j'en avais pas vu des masses, des films d'horreur, mes parents ayant jusqu'à mes dix-huit ans, à l'image de tout le reste, choisi tout ce que j'avais le droit de regarder à la télévision, histoire de ne pas "heurter ma sensibilité". Donc non, si je n'avais pas sursauté, c'est car toute mon attention était tournée ailleurs. Y compris quand je feignais de me reconcentrer sur l'écran, c'était le goût de ses lèvres sur les miennes qui m'obsédait. Je ne pouvais m'empêcher de lui jeter des regards, émoustillé par sa simple présence juste à côté de moi. je lui murmura que mes bras étaient là, au cas ou. Elle vint me répondre que c'était tentant comme invitation. Que c'était un bon prétexte. Ne voulant plus tourner autour du pot, je m'apprêtais a y aller franc jeu mais elle me coupa dans mon élan avec un autre baiser. Je fis glisser mes mains, en déposant une avec délicatesse sur sa joue. A ton avis, pourquoi je te propose ça ? Murmurais-je après avoir à peine détacher mes lèvres des siennes. Nous étions si proches que son souffle me chatouillait le visage. Il n'y avait peut-être pas de sensation plus délicieuse au monde.

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Sur le coup, je me demandais pourquoi on se trouvait dans cette salle, le film avait commencé et rien qu'au début, je n'ai pas pu m'empêcher de sursauter. J'essayais tant bien que de mal de me concentrer sur ce grand écran qui prenait plus de la moitié de la salle et pourtant ma concentration ne restait pas longtemps bien intacte. Faut dire que je sentais son regard se poser sur moi et ça me faisais sourire. Le comble ? Sentir son souffle contre mon oreille, ces quelques mots prononcés m'ont donné envie de me tourner vers lui pour poser mon regard sur ce gars qui pourrait en faire rêver plus d'une. Je ne pouvais pas ne pas goûter à ses lèvres se trouvant si proche de moi, non, je devais me laisser aller même si je savais que ce serait un aller simple sans retour. Après ce baiser, je suis rester aussi proche que je le pouvais, sentent sa main venait glisser le long de ma joue, me procurant des frissons à ne plus en finir « Qu'est-ce que tu attends alors ? » répondais-je avec ce sourire malicieux qui pouvait en dire long. Je savais dans quoi je m'embarquais et pourtant je me laissais faire, je le laissais s'approcher de plus en plus, frôlant mon nez contre le sien, un geste qui me vint naturellement.

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w/ Deirde & César

Je regrettais mon appartement et tout l'espace qu'il offrait. Plongé dans le noir (bon, ça c'était cool), coincé dans mon siège, je m'efforçais d'avoir plus d'ampleur dans mes mouvements alors que nous échangions un nouveau baiser. C'était notre truc : dès lors qu'on commençait, ça ne s'arrêtait plus. Ca l'avait fait le soir ou je l'avais ramené, puis le lendemain de cette nuit passionnée, dans la cuisine de mon appartement, enfin avant qu'elle m'éternue dessus. Heureusement, elle avait l'air en forme ce coup-ci et quand je lui affirma que je lui avais proposé de venir contre moi avec des arrières pensées, elle m'invita à le faire. Mon sourire s'élargit et avec mon bras, je leva l'accoudoir entre nos sièges pour mieux m'approcher d'elle alors qu'elle m'attirait à elle. Elle frottait son nez contre le mien, dans un petit bisous eskimo. J'enroula mes bras autour d'elle, cherchant à bien me caler contre elle, son souffle contre le mien. Je t'aime lâchais-je dans un murmure irréfléchi. Oula. Oula. Oula. Je me redressa, espérant qu'à défaut de le voir, elle sentirait pas que j'étais devenu rouge pivoine. Je baissa un peu la tête, évitant son regard et essaya de changer de position pour me redresser sans trop me décoller d'elle non plus histoire qu'elle sente pas que j'étais gêné même si je me faisais pas d'idées, elle devait déjà le sentir.

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Le cinéma n'est pas le lieu approprié pour se laisser trop aller et pourtant il a suffit d'un simple baiser, quelque chose de vraiment petit pour me donner l'envie d'y goûter encore et encore. Faut croire que c'est comme une drogue, il est ma drogue et une fois que j'y goûte, je ne peux pas m'en passer et je ne le cache pas. L'attirant vers moi, j'ai souris en le voyant soulever l'accoudoir qui nous gênait plus qu'autre chose. En faite, il mettait une barrière entre nous, entre nos deux corps et dans le fond, je voulais juste être près de lui, sentir son souffle m'effleurer. Je ne sais pas ce qu'il se passait, ce qu'il me prenait d'être aussi disponible et tactile sans pour autant être drop demandeuse et vulgaire. Chaque geste venait tout naturellement sans que je n'ai le temps de réfléchir à quoi faire avec lui. Il me rendait spéciale tout simplement et j'aimais cette sensation. Bien trop proche de ses lèvres, je résistais à cette dangereuse tentation en sentant ses bras venir m'entourer. Ce contact ne me laissait pas indifférente et j'en ai même profité pour me rapprocher encore plus ou du moins essayer vu la situation et le manque de place, mais ça m'arrangeais, une excuse pour être contre lui et pourtant le film continuait en boucle, mais mon attention, mes yeux étaient rivé sur ce beau garçon assis à mes cotés qui surprenant soit-il venait de faire un révélation. Hum... Je ne m'y attendais pas du tout, bien trop surprise par ces deux mots que n'importe quelle fille rêverait d'entendre et pourtant je le sentais s'éloigner, mais qui a dit que je voulais le lâcher aussi facilement ? Posant ma tête sur son épaule, je me mordais la lèvre inférieur avant de lui chuchoter « Je t'aime » des mots prononcés trop tôt ? Il n'y a pas de temps pour décrire ce qu'il se passe entre nous. Il fallait juste mettre un mot dessus et ça depuis cette nuit où il m'a "sauver" de mon état. Sa présence me rend tellement vivante, réelle, moi-même et ce petit jeux prenait de plus en plus de place. Après ses quelques mots, j'ai délicatement posé quelques baisers dans son cou avant de me redresser légèrement et de regarder l'écran, un écran que je ne vais pas regarder bien souvent.

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w/ Deirde & César

/MESSAGE RE-ECRIT ERREUR DE COPIER-COLLER / Elle me retourna les petits mots magiques, me sauvant de mon moment de solitude. C'était un peu bizarre, se dire tout ça si tôt et je me faisais l'effet d'être un gamin, avec mes joues rouges alors que c'était loin d'être la première fois que je faisais ce genre de déclarations à une fille. Je ne me reconnaissais pas et me recula un peu, bien que je fus moins anxieux après qu'elle m'ai retourné ma déclaration. Peu décidée à me laisser, elle me laissa me redresser un peu avant de venir enfouir sa tête contre moi, m'embrassant le cou au passage, y déposant quelques baisers. Je ferma les yeux pour mieux savourer ce contact. J'en étais raide dingue, de ce que je ressentais, de cette sensation, celle de ses lèvres sur ma peau. C'était juste parfait et je voulais pas que ça s'arrête. Sauf qu'on était au cinéma et j'avais besoin de me détendre un peu alors qu'elle cessait un peu cette succession de petits baisers, non moins agréables pour autant. J'avais tourné mon visage vers l'écran, essayant de me calmer, de me retrouver un peu. Après quelques secondes, je rouvrais la bouche, plus détendu. Bon, j'ai rien regardé, tu me racontes ce qui s'est passé ? Lui demandais-je. Naturellement je plaisantais. Je doutais qu'elle ai comprit beaucoup plus les débuts de ce film auquel nous n'accordions l'un comme l'autre pas beaucoup d'attention.

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Que quelqu'un vienne me réveiller, me pincer. La situation venait de changer, de prendre une tournure totalement différente pour pas me déplaire. Il a ce quelque chose qui m'a tout de suite plu, qui m'a tout de suite attiré et pourtant j'étais un peu trop saoul ce soir-là. Faut croire que l'alcool n'était qu'un facteur de plus, quelque chose qui m'empêcher de voir, de me rendre compte de ce qui se passait. Ne rien lui dire en retour aurait été une erreur et même si je ne suis pas la plus à l'aise dans ce genre de situation, faut dire que je n'ai pas un énorme palmarès à mon actif alors à par m'entraîner sur mes ours en peluches lorsque j'étais gamine et quelques garçons de lycée, je n'ai pas vraiment réfléchi. Ces mots sont sorties naturellement, sans réfléchir ou comment les dire. Une réponse qui pouvait en dire long. Je devenais tellement faible face à lui et sûrement pathétique, mais à chaque fois que je reprenais un peu le contrôle, je le perdais aussi rapidement en sentant ses bras se poser sur moi, son souffle ou encore ses baisers et je craque encore et encore. Mettant fin à cette série de baiser, ma tête resta collé contre lui et mes yeux rivés sur l'écran. Un écran que je regardais très peu et la film ? N'en parlons même pas. Mise à part le sursaut, je n'ai plus rien suivi, trop faible pour ne pas lui résister. « Hum... J'étais trop occupé, t'es bien plus intéressant que le fils » avouais-je en levant mon regard vers lui lorsqu'il s'est reculé de ma chevelure, me mordant la lèvre « Ma concentration est mise à rude épreuve tu sais » dis-je en souriant, juste pour l'embêter un petit peu.

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So, what are we now?
w/ Deirde & César

Je me sentais bien, même si brusquement, je trouvais qu'il faisait hyper chaud dans cette salle. Je m'étais peut-être un peu trop couvert avant de partir ce matin, mais non, je savais pertinemment que cela ne tenait pas à ça. La présence de Deirde me réchauffait et dès lors que mes lèvres se pressaient contre les siennes, je me sentais immédiatement mieux, rassuré, en adéquation avec tout le reste. Et c'était bon comme sensation. Terriblement bon. Elle arrivait de par sa présence a donner du sens à tout et j'avais besoin que les choses aient du sens. J'avais besoin de cet espèce de pouvoir magique qui semblait n'appartenir qu'à elle en ce qui me concernait. Ma soeur m'aidait à me sentir bien, elle aussi, mais j'aimais que Deirde ne me connaisse pas vraiment. J'aimais qu'elle ai apprit mon prénom qu'une quinzaine de minutes auparavant. J'aimais qu'elle ignore combien toutes les histoires du passé me rongeaient, combien je m'étais sentit étranger à ma propre famille et combien, aujourd'hui, j'avais tendance à se penser qu'à force de vouloir être moi-même, j'avais fini, purement et simplement, par me perdre en cours de route. Je plaisanta en lui demandant de me raconter ce que j'avais raté du film. Comme si elle avait regardé l'écran beaucoup plus que moi. De toute façon, j'allais sûrement pas être concentré sur les scènes suivantes non plus. Il y avait ce truc électrisant entre elle et moi et j'arrivais pas à cesser d'y penser. Et mon je t'aime, comment elle l'avait comprit ? Qu'est-ce que ça changeait ? Le cinéma, ou le baiser, c'était peut-être pas une si bonne idée que ça. Surtout le cinéma. Arguais-je en me mordant la lèvre. Ouais, le cinéma. Car je regrettais pas de l'avoir embrassée.

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