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Thélia ღ
Si on m’avait dit que tout allait aussi bien se passer après notre dispute de tout à l’heure, j’aurais rien cru de tout ça. J’aurais pas pensé que ce week end puisse être aussi bien sans dispute mais alors après une, comment cela était possible ? Je me le demandais mais je comptais pas changer ça, pour rien au monde. J’avais eu droit à le retoucher et ainsi pouvoir faire l’amour avec lui, à un repas dans une belle ambiance puis là désormais j’avais le pompom avec un strip. J’étais probablement la fille la plus chanceuse du monde pour la journée. Ratant absolument rien du spectacle, je bavais intérieurement en contemplant son corps parfait. & quand il se stoppa, me laissant mettre de mes décisions et ainsi que de la suite des évènements, j’hésitais en rien à l’attirer avec moi sur le lit. « Crois-moi, à ton anniversaire, tu croiras que c'est noël. » Un sourire s’étira sur mes lèvres, cette phrase voulait tout dire et c’était une chance que mon anniversaire soit dans pas si longtemps. J’espérais simplement qu’il me supporte encore jusque là et qu’il veuille toujours autant être à mes côtés mais là c’était la dernière chose dont je voulais penser. Pas en cet instant, pas avec lui au dessus de moi, me regardant avec ses yeux magnifiques et son corps à moitié dénudé. « C'est un compliment, rassure-moi ? Ou tu ne me considère que comme un objet sexuel qui adore te toucher ? » Balançant les yeux de gauche à droite je lui laissais croire que je le considérais comme un objet sexuel, rien de plus alors qu’en fait non c’était pas du tout ça. Bien sur que ça en est un et non t’es pas juste un objet sexuel. Lui prenant une main je la posais sur mon cœur, plongeant mon regard dans le sien. Sinon il battrait pas aussi vite. & les battements rapides de mon cœur n’était en rien la cause qu’il était torse nu, c’était juste sa présence en lui-même qui le faisait agir ainsi. Habillé du coup jusqu’au pied, il avait toujours cette emprise sur ma personne, emprise que moi-même je comprenais pas. Mais on avait assez parlé. Je le fis basculer sur le dos, me mettant au dessus de lui, une jambe entre les siennes, venant l’embrasser sur son torse pour remonter m’en prendre à son cou. La musique toujours en fond sonore c’est comme si je l’entendais pas, tellement captivé par l’homme avec qui j’étais. Homme qui me repoussa alors que je mangeais son cou. Le suivant du regard alors qu’il sortait du lit, je levais un sourcil. Je comprenais pas ce qui lui prenait tout a coup et encore moins quand il m’attira pour que moi aussi je descends du lit. Je sentis son bras contre ma taille alors qu’il enlaçait nos mains et qu’il commençait à danser. Qu’est ce que tu fais ? lui demandais je avec un air interrogateur. Est-ce qu’il kiffait cette musique au point de vouloir danser dessus alors qu’à côté j’étais en train de l’embrasser dans le cou, sensuellement et qu’il était censé apprécier ? Ouais non y avait un truc qui cloche. C’était pas vraiment le lieu ni le moment pour danser, qu’est ce qu’il essayait de faire ? « J'espère que tu comprends que je suis simplement en train de faire diversion pour tenter de freiner mes ardeurs et pour un peu contredire cette espèce d'attirance sexuelle qui s'invite partout où toi et moi nous allons... » Je me mis à rire avec lui alors qu’il s’éloigna de moi pour me faire tourner sur moi-même. Est-ce qu’il savait que j’avais pas dansé depuis plus d’un mois et que ne serait ce que ça me donnait envie de danser dans toute la pièce ? « J'ai des envies pas très catholiques qui me viennent à l'esprit quand on se retrouve allongés sur ce lit...Et avec ta condition, je pense que nous avons prit assez de risque... » Ah voilà c’était donc ça le problème et la raison de cette danse si soudaine. J’en étais flattée, je le perturbais autant qu’il devait trouver un moyen pour se calmer mais après tout c’était lui qui cherchait le bâton pour se faire battre à chaque fois. C’était lui qui avait à nouveau fait des sous entendu et qui m’avait tenté. Pour une fois je n’avais rien fait, regardant le film simplement comme une bonne enfant. Basculant un peu en arrière, je le regardais alors que ça devait être ridicule vu nos tenues pas très glamour pour ce type de danse mais osef. « C'est mon cœur qui lâchera en premier si tu continues à me toucher comme tu le fais... » A cet instant le mien s’arrêta tellement j’aimais ce qu’il venait de dire. Comment pouvais je résister de le toucher ? Cet homme était bien trop tentant et j’étais juste trop faible face à lui. & tu crois que cette danse ne me donne pas que plus envie de te toucher ? Il était si proche et même si on était ni habillé pour ce genre de danse, ni dans un décor pour danser, ça en restait pas moins beau et je pouvais que vouloir encore plus lui sauter dessus. Je sais que tu fais ça juste parce que je suis malade et t’es adorable je passais à nouveau une main sur sa joue, le caressant tendrement. Mais j’ai tenu le coup une fois et si je me sens pas bien tu sais que je te le dirais. Ouais j’étais en train de le convaincre que c’était pas grave si on le faisait une nouvelle fois et ça sonnait presque bizarre car il prenait soin de moi et c’était moi qui refusait ça. Tu sais autant que moi que ça reste difficile de me retrouver dans un lieu qu’avec toi, surtout un lieu intime comme ce chalet ou ton appartement. Parce que là je peux encore moins me retenir de vouloir te dévorer. Si tu veux j’arrête et je me décalais de lui pour lui montrer ma bonne foi, que je le toucherais plus si c’est ce qu’il voulait mais après trois semaines sans toi je vois pas où est le mal. Je prends très bien mon traitement et je peux juste pas être avec toi et renoncer à te toucher. Ils m’en ont interdit pendant tout ce temps, je veux pas encore ou je préfère te voir quand je serai guéris disais je en diminuant ma voix comme pour pas dire ce que je disais à la fin. Cette idée me déplaisait et je priais pour qu’il ne prenne pas cette décision à ma place, car je le voulais pas mais si j’avais pas le droit de le toucher, d’agir avec lui comme à mon habitude je préférais encore ne pas le voir, ne pas me torturer a devoir garder une certaine distance. C’était mal de l’avoir sous mes yeux, mourir d’envie de le sentir et devoir rien faire.
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