Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityI just can't stop loving you ♥ Thélia - Page 4
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I just can't stop loving you ♥ Thélia

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Thélia ღ

Il c'était retourné en croisant les bras sur sa poitrine et j'aimais pas ça, c'était pas bon signe et ça me perturbait pour la suite mais je continuais tant bien que mal car je voulais pas qu'on reste comme ça. J'avais pas aidé ce soir mais je voulais au moins arranger les choses et pour ça fallait que je continue de lui parler, de lui dire ce que j'avais à dire. Ce que je fis avant de partir pour le laisser tranquille et le laisser réfléchir à tout ce que je venais de lui dire. Retournant au salon, me posant accroupis prêt du feu, je cessais de me demander ce qu'il devait faire en cet instant. Est ce que je l'avais un peu plus énervé ? Est ce que j'avais réussi à apaiser la situation ? Je sais pas mais je me posais tout un tas de question et j'osais pas me retourner pour voir ce qu'il faisait ou dans quel état il était. « Elia... » Je stoppais tout mouvement avec mes mains alors que je les faisais bouger devant le feu et je pouvais sentir combien elles étaient encore tremblantes. J'osais encore pas me tourner, je préférais l'entendre me dire ce qu'il avait à me dire en étant dos à lui. Je savais pas ce qu'il allait dire, il allait peut être me dire que c'était trop simple de réagir comme ça et ensuite de venir vers lui lui dire tout ça. Je voulais pas affronter son visage pour lire une quelconque déception de plus. Mais il en décida autrement, je sentis son bras m'attraper doucement pour me tourner et automatiquement je me mis debout, face à lui. Sans m'y attendre il prit mon visage entre ses mains et mon cœur accéléra d'un coup, je le voyais déjà sortir de ma poitrine et quand ses lèvres se posèrent sur les miennes ce fut pire encore et une larme coula de mes yeux car c'était trop d'émotions. J'en étais heureuse de ce baiser et je me laissais guider, ne voulant que ça s'arrête jamais. Sentant son bras autour de ma taille puis de mon dos, je ne pus que enserrer sa taille avec mes bras et me blottir contre lui. Je savais pas comment allait se passer la suite, c'était censé bien finir vu ce baiser mais je préférais pas trop me faire de film. « C'est à moi de m'excuser. Je suis désolé pour ton oncle... Et je suis désolé de causer de telles situations. Mais pourquoi ne pas m'en avoir parlé dès le départ ? » « Pourquoi ne pas m'avoir parlé de Londres dès le départ quand je t'ai posé la question tout à l'heure ? Tu sais parfaitement que tu peux tout me dire. Et ne me dis pas que c'était pour ne pas gâcher un tel moment. En ce qui concerne tes parents, si je t'en parle c'est que je suis plus que prêt, sinon je m'aventurerais pas sur ce terrain, sachant parfaitement ce que tu penses de ce genre de rencontre. » « Un simple "Oui, tu vas les rencontrer un jour." Aurait amplement suffit. Alors qu'avec tes paroles, oui tu m'avais donné le sentiment de ne pas vouloir faire avancer plus notre relation. En ce qui concerne ton fils c'est toi qui voit, moi je ne force rien. » Je m'en voulais qu'il pense ça et de lui avoir donné cette impression. C'était pas du tout ce que j'avais voulu faire passer comme message. Je fermais un instant les yeux quand il caressa ma joue avec son pouce. Sentir sa peau contre la mienne me brûlais et à la fois ça me faisait un bien fou. C'était comme s'il était à une éternité de moi après tout ça, que ce simple geste me fit tellement de bien. « Je t'ai dit que j'allais me battre pour toi, pour nous. Je veux m'intéresser à tout ce qui te touche, je veux que tu comprenne à quel point je t'aime, je veux que tu saches que je suis là pour toi et que tu peux compter sur moi pour n'importe quelles choses et situations. » & je savais tout ça, je savais que je pouvais compter sur lui et tout lui dire, enfin non peut être pas tout, là pour le coup j'avoue que j'en étais pas aussi certaine. Il savait pas certaines choses sur moi, c'était du passé certes mais il le savait pas et même si c'était avant lui ça risquait de le surprendre et lui faire voir de façon différente la fille qu'il connait. Si je voulais pas t'en parler pendant ce week end, je voulais pas que tu te sens encore plus aux petits soins pour moi. Je préférais attendre car c'est pas le sujet le plus joyeux qui a. Au final j'ai pas voulu te casser le moral avec cette annonce mais je l'ai cassé en faisant pire.. Je suis désolée de t'avoir fait croire ça mais je voulais pas. Pour lui prouver ma bonne foie et combien j'avais confiance en lui, du moins que je pouvais lui dire quelque chose sur moi, car j'étais pas encore prête à tout lui dire non plus. Je dois t'avouer quelque chose.. C'était pas the truc que je m'apprêtais à lui dire mais je trouvais ça important qu'il le sache et c'était le meilleur moment pour lui en faire part. C'était pas le genre de chose qu'on pouvait lancer dans une discussion comme ça. Je m'éloignais un peu de lui pour le coup sachant pas comment il le prendrait. Je sais pas si tu te souviens mais lors de notre rencontre je t'avais dit avoir déjà couché juste pour un soir mais que ça avait été exceptionnel ? C'était avant toi alors ça n'a aucun rapport avec toi mais je veux que tu le saches, à ce moment là j'ai tenté des expériences et bien plus que dans des lieux publics. Oui lui qui avait trouvé ça osé et que j'avais réussi à attirer dans ce genre de plan, ce que j'allais lui dire allait sonner encore plus osé. Les conditions étaient exceptionnelles aussi mais j'ai.. j'ai couché avec des filles.. J'avalais ma salive alors que je le regardais. Non je regrettais pas ça, ça avait été une expérience mais c'était pas tout. Juste deux mais c'était pendant des 3somes. Oui des threesomes car j'en avais pas fait un avec les deux filles, mais un avec une d'elle à chaque fois et avec un autre mec à côté. Je voulais voir comment il allait réagir, si ça passait très mal je savais que je pourrais jamais osé lui parler de Kenny ou bien d'Apple et Andy car à mes yeux c'était clairement plus choquant. Je regrettais rien, ça faisait parti de moi et mon passé, mais il devait le savoir non ? J'étais pas du genre à le crier sur tous les toits que j'avais fait deux threesomes et que j'avais donc couché avec deux filles mais je ne voulais pas non plus mentir sur la chose comme si c'était mal.


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Je n'y avais pas réfléchis à deux fois lorsque je l'avais vu seule, accroupie près du feu, si bien que ma seule envie fut de la ramener vers moi, de la prendre dans mes bras et de déposer mes lèvres sur les siennes en un baiser passionné, tentant d'y faire passer tout l'amour que je ressentais pour elle. Et lorsque j'y mis fin, la colère tout entière que je ressentais, s'était dissipée. Il était maintenant à son tour de m'écouter et de savoir ce qui m'avais poussé à croire qu'elle ne voulait pas me présenter ses parents, qu'elle ne voulait pas faire avancer notre relation. J'avais eus une grande nécessité qui me poussais à toujours vouloir la sentir contre moi. Nous n'étions pas ensemble depuis bien longtemps mais les vrais moments que nous avions passés ensemble pouvaient à peine se compter sur trois mains. « Si je voulais pas t'en parler pendant ce week end, je voulais pas que tu te sens encore plus aux petits soins pour moi. Je préférais attendre car c'est pas le sujet le plus joyeux qui a. Au final j'ai pas voulu te casser le moral avec cette annonce mais je l'ai cassé en faisant pire.. Je suis désolée de t'avoir fait croire ça mais je voulais pas. » Je fermais les yeux en secouant la tête, je n'avais pas envie qu'on en reparle et qu'on continue de tourner en rond. Je voulais juste la serrer contre moi jusqu'à ce qu'elle en ait marre.  « Je dois t'avouer quelque chose.. Je sais pas si tu te souviens mais lors de notre rencontre je t'avais dit avoir déjà couché juste pour un soir mais que ça avait été exceptionnel ? C'était avant toi alors ça n'a aucun rapport avec toi mais je veux que tu le saches, à ce moment là j'ai tenté des expériences et bien plus que dans des lieux publics. » Elle s'était reculé de moi et je sentis mal la chose se déclencher. De plus, qu'elle ne me parle de ses relations sexuelles passées m'arracha une grimace de dégoût. J'avais pas besoin de savoir ça. Je ne voulais pas savoir tout ça. Qu'elle se taise immédiatement ! Mais je fus incapable de lui dire de s'arrêter, car je savais dans le fond, que j'avais hâte d'entendre la suite, même si je savais aussi déjà qu'elle n'allait pas me plaire. « Les conditions étaient exceptionnelles aussi mais j'ai.. j'ai couché avec des filles..  Juste deux mais c'était pendant des 3somes. » J'ouvris des yeux ronds comme des soucoupes. Ça faisait parti de sa vie passée mais je ne comprenais pas pourquoi elle avait envie de m'en parler maintenant tout de suite, alors que nous venions à peine de nous "réconcilier". Je me reculais définitivement et lui tournais le dos, mettant une main sur ma hanche et une autre sur ma bouche, je lui cachais ma façon de réagir, mais en même temps, je n'avais aucune raison d'être en colère ou de lui en vouloir. « Il va falloir que tu me promette quelque chose Elia, que tu ne vas plus jamais me parler de tes relations sexuelles antérieures. Je ne veux pas les connaître. » Ça entrait peut-être en contradiction avec ce que je lui disais avant mais je me devais d'être honnête. Je me retournais pour la fixer. « Parce que ça me rends jaloux comme pas possible. Savoir que d'autres t’ont touché ça me... ça me... » Ça me faisait même perdre mes mots. « Ça me rends dingue, j'aime pas. Homme ou femme, threesome ou orgie, je ne veux pas savoir. » Je marquais une pause. Oh ouais, la jalousie s'était emparée de mon être ainsi que des images d'elle avec une autre femme et un homme ou avec deux femmes et ça me mettait carrément en colère. Je ne savais pas pourquoi d'ailleurs parce que ce n'était pas comme si elle m'avait trompé. « Tu aimerais que je te parle de mes relations passées ? Non, n'est-ce pas ? Je pense qu'il y a certaine choses que tu devrais garder pour toi, dans ton jardin secret, même si j’apprécie que tu veuilles te confier à moi. Mais pas sur ce sujet là, je veux pas savoir avec qui tu as couché. » Ou j'allais commettre des meurtres. Elle ne l'avait pas fait qu'une fois d'ailleurs sinon deux voir plus. Je me passais une main sur le visage. « Tu es bi ou quelque chose comme ça ? » J'y comprenais pas grand chose. Un bref sourire se dessina sur mes lèvres alors que je détournais la tête. « Mais merci pour l'image érotique de film porno que j'ai dans la tête. »





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J'avais vidé mon sac, lui dévoilant des choses sur mon passé et je sentais que j'allais le regretter. Certes c'était avant lui mais je savais qu'il allait pas s'en réjouir pour autant. & une fois de plus j'allais gâcher ce moment. On était en train d'aller mieux et il fallait que je lance ça sur le tapis. Ouais j'étais conne dans le genre mais il voulait que je lui dis tout et là c'était vraiment le moment ou jamais. En effet, comme je l'avais prévu, il le prit pas super bien puisqu'il se recula pour me tourner le dos, carrément. Merde Elia, qu'est ce que tu venais de faire ? J'avais fait la conne encore, décidément ça me réussissait pas d'être malade, ça me faisait faire que des conneries. « Il va falloir que tu me promette quelque chose Elia, que tu ne vas plus jamais me parler de tes relations sexuelles antérieures. Je ne veux pas les connaître. » Ouais ben au moins je savais que j'aurais jamais à lui avouer pour Kenny et Andy. Il réagissait ainsi alors savoir que j'avais fait des choses avec ma famille, mon propre sang, je pouvais là tout de suite mettre ma main à couper qu'il voudrait me quitter sur le champ ou qu'il serait carrément dégoûté. Chose compréhensible pour la famille. « Parce que ça me rends jaloux comme pas possible. Savoir que d'autres t’ont touché ça me... ça me... » Il s'était retourné et l'écoutant j'avais pu que me reculer à mon tour et m'asseoir sur le canapé. « Ça me rends dingue, j'aime pas. Homme ou femme, threesome ou orgie, je ne veux pas savoir. » Alors à quoi bon me dire que je pouvais tout lui dire si c'était pour ensuite me dire de me taire, de ne pas parler de ce genre de choses ? Il c'était sûrement pas attendu à ce que je lui dis ça, il pensait plus à des sujets comme le décès de mon oncle ou d'un proche mais je trouvais ça normal qu'il le sache. Le spring break arrivait bientôt et des vieux souvenirs pouvaient revenir. Je voulais pas qu'il découvre ça une fois qu'on serait sur place, une fois qu'une de ces personnes puissent être là aussi et me reconnaître. Je n'avais en rien oublié Chuck, Candice, William et Sullivan, on était pas pote, ils étaient plus à Harvard désormais mais ça en changeait pas que je pouvais tomber sur eux et que je préférais pas qu'il l'apprend ainsi. J'imaginais déjà le pire qu'il l'apprend et que vu les conditions sous l'alcool il se laisse aller et face de même. Non merci je voulais prendre aucun risque sur ça. « Tu aimerais que je te parle de mes relations passées ? Non, n'est-ce pas ? Je pense qu'il y a certaine choses que tu devrais garder pour toi, dans ton jardin secret, même si j’apprécie que tu veuilles te confier à moi. Mais pas sur ce sujet là, je veux pas savoir avec qui tu as couché. » Non je dis pas que j'apprécierais mais je pensais qu'il devait le savoir quand même. Je comptais pas non plus lui raconter les détails, non merci. Il pouvait à présent compter sur moi pour garder certaines choses bien dans mon jardin secret. & qu'il me dit pas que je lui cachais des choses, sa phrase je l'avais bien retenu et elle serait toute prête à être ressortie si ça doit se produire. « Tu es bi ou quelque chose comme ça ? » J'eus un rire nerveux alors que j'étais toujours assise sur le canapé, le regardant au loin. Je secouais la tête négativement. Non, c'était une expérience, pas de là à dire que j'aime les filles aussi. Non ça avait été dans le feu de l'action tout simplement, j'avais pas par la suite craqué ou eut des vues sur une fille, alors non j'étais pas bi. J'étais hétéro entièrement mais je m'étais faite mes propres expériences. « Mais merci pour l'image érotique de film porno que j'ai dans la tête. »  Je savais pas si je devais prendre sa phrase comme ironique ou non. A vrai dire je savais plus comment interpréter les choses. Je te rassure je comptais pas te compter les détails. Tu t'attendais pas à ce genre de chose mais tu voulais que je puisse tout te dire.. dis je d'une voix toute faible. Je savais même pas comment me justifier. J'avais pas à le faire en fait, il voulait pas que je lui en parle, j'avais pris note et je lui en reparlerais pas. M'allongeant sur le canapé, je savais même plus quoi dire. Lui parler du beau temps ? Du bois qui prenait super vite et du feu de cheminée ? C'était ridicule mais j'avais fait que de l'ouvrir pour m'enfoncer et je cessais de plomber l'ambiance ce qui m'énervait. Je me serais bien cacher dans la salle de bain ou la chambre mais il risquait de mal le prendre et je voulais pas plus aggraver la situation. Tu dois m'en vouloir de t'avoir gâché tout ça. Tu voulais me faire plaisir et je me débrouille pour mettre le feu au poudre alors que tu aurais p t'éclater s'il faut avec Wyatt et Aaron. Je le disais d'une petite voix déçue car ça m'énervait vraiment de lui plomber tous ses efforts. J'étais vraiment nulle comme petite amie pour le coup et cette fois c'était pas lui qui merdait mais bel et bien moi. Je peux faire quoi pour me faire pardonner? Tout comme les génies il avait juste à me dire ce qu'il voulait et je lui réaliserais. N'importe quoi qu'il veuille j'étais prête à me plier en quatre pour lui faire plaisir et arranger tout ça.


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Un threesome avec des filles voir des garçons ? Je réprimais un frisson alors qu'elle venait de me révéler quelque chose de son passé, chose dont je me serais bien passé. Le fait était que ce n'était pas que je ne voulais rien savoir sur elle, au contraire, mais je me passais bien de ce genre de détails. Je ne lui racontais pas avec qui j'avais couché, et je n'avais pas non plus vécut ce genre de situation, si bien que j'en venais à me demander si elle ne me cachait pas encore des choses bien plus fortes que ça et que je l'avais freiné dans ses ardeurs pour me les révéler avec mes paroles. Total, lorsque je me retournais, elle s'était assise sur le canapé et je n'avais qu'une envie, qui était d'aller la retrouver et m'asseoir à côté d'elle afin d'encore et toujours la serrer dans mes bras. Je n'avais pu m'empêcher de lui demander si elle était bi et comme réponse j'obtins un rire et un signe négatif de la tête.  « Non, c'était une expérience, pas de là à dire que j'aime les filles aussi. » Ah. Je soupirais, enfin bien que si le contraire aurait été le cas, ça n'aurait strictement rien changé à ce que je ressentais pour elle et à toutes les idées que je commençais à concevoir sur  nous.  «  Je te rassure je comptais pas te compter les détails. Tu t'attendais pas à ce genre de chose mais tu voulais que je puisse tout te dire. » J'hochais la tête. En effet, c'était ça. Je voulais qu'elle puisse être sûre de pouvoir tout me dire. Mais y'avait certaine choses que je n'avais pas spécialement envie ni besoin de savoir. Qu'elle ait fait ce qu'elle ait fait, n'allait pas changer ma façon de penser sur elle ni mes sentiments. Mais ce n'était pas nécessaire et je pouvais totalement m'en passer car ça me faisait du mal de savoir que d'autres étaient passés avant et avait eut l'honneur de la toucher. Elle préféra alors marquer une pause et s'allongea sur le canapé. Wait a minute ! S'était genre une invitation ? J'avais le droit de m'allonger sur elle, là ou bien ? Me passant une main sur les yeux, je me retenais de le faire.  « Tu voulais me faire plaisir et je me débrouille pour mettre le feu au poudre alors que tu aurais pu t'éclater s'il faut avec Wyatt et Aaron. » Je retirais ma main et levais les yeux au ciel avant de me rapprocher d'elle et de m'accroupir à son niveau. « Qu'est-ce que tu racontes ? Je préfère largement être ici avec toi. Ne te blâme pas s'il-te-plaît. » Je replaçais une mèche de ses cheveux en place alors je fixais son visage. Mon cœur battait à mille à l'heure. « Je peux faire quoi pour me faire pardonner? » Cette fois-ci un vrai sourire sincère se plaçait sur mes lèvres alors que je baissais la tête avec un petit rire. Lorsque je revins porter mon regard sur elle, j'avais déjà plein d'idées en tête. « Oh...Je vois bien plusieurs façons..Mais je crains que tu ne sois en état de les réaliser. » J'avais alors fais glisser une main sur sa jambe en un geste très suggestif. Oh làla comme j'étais fou. Oui, fou d'elle. Je vins alors frotter mon nez au sien comme un pingouin avant de reprendre. « Tu n'as pas à te faire pardonner quoique ce soit. En revanche, je veux bien que tu viennes m'aider à préparer un repas. » Je marquais une pause, prenant une expression comique, tout en me grattant la tête. « Avec moi on sait jamais, je pourrais nous empoissonner sans le savoir. » Je déposais un baiser sur son front en riant avant de me lever et de me diriger de nouveau vers la cuisine. « Rejoint-moi quand tu voudras, si tu veux évidemment. » Après tout je la forçais pas. Elle avait peut-être besoin de se reposer. Total, une fois dans la cuisine, je sortis un livre de cuisine que j'avais trouvé en fouillant les alentours lorsque j'étais venu il y a deux jours, cherchant quelque chose à faire. Ben quoi ? J'étais un gars et bref, la cuisine c'était pas ça. Par contre, je savais lire et suivre des instructions. Ce qui était pas mal.





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Je m'étais allongée sur le canapé, limite me recroquevillant sur moi car on avait réussi à apaiser les tensions et j'avais réussi pourtant à les faire partir à nouveau. Certes il semblait pas en colère non plus comme tout à l'heure mais je lui avais un peu plombé le moral en lui parlant de mes coucheries d'avant lui et j'aurais mieux fait de me taire. Je m'en voulais de lui plomber ses efforts et je je lui en fis part, il aurait mieux fait de garder ce chalet pour ses meilleurs amis, eux ils auraient réussi à lui faire passer un excellent week end, à rire, faire les cons, parler de sexe et de tout plein de choses dont les mecs parlent entre eux. Tandis que là pour le week end excellent c'était pas gagné et à cause de bibi. « Qu'est-ce que tu racontes ? Je préfère largement être ici avec toi. Ne te blâme pas s'il-te-plaît. » Il s'était mis accroupi devant moi et je le regardais à moitié parce que si j'avais de quoi me blâmer. & qu'il dit préférait être ici avec moi me fit tout de même plaisir. Comment avais je pu lui faire croire tout ça alors que j'avais la chance d'avoir un petit ami merveilleux ? Lui demandant ce que je pouvais bien faire pour me faire pardonner, car oui je comptais trouver un moyen même s'il allait rien me dire. « Oh...Je vois bien plusieurs façons..Mais je crains que tu ne sois en état de les réaliser. » Mon regard se déposa sur la main qu'il avait déposer sur ma jambe, me faisant inconsciemment me mordre la lèvre inférieure. J'étais pas en état en effet et je lui aurais dit quelque chose car il avait pas le droit de glisser sa main comme ça en me faisant autant comprendre ce qu'il disait, mais je méritais de subir ça. & j'aurais bien voulu pouvoir me faire pardonner de cette façon mais ça allait sûrement devoir attendre plus tard. « Tu n'as pas à te faire pardonner quoique ce soit. En revanche, je veux bien que tu viennes m'aider à préparer un repas. » « Avec moi on sait jamais, je pourrais nous empoissonner sans le savoir. » Je me mis à rire pour ce qu'il disait tout comme pour ce qu'il venait de faire en frottant nos nez l'un à l'autre. Je faisais ça avec Matys et je trouvais ça chou qu'il le fasse. Si j'avais à me faire pardonner et encore plus quand il était aussi adorable malgré tout ça. Quand je pense que c'est lui qui se demandait ce que je faisais avec, la chance qu'il avait, mais non c'était pas ça. C'était moi qui avait bien de la chance d'être sa petite amie. Je fermais les yeux quand il déposa un baiser sur mon front. « Rejoint-moi quand tu voudras, si tu veux évidemment. » Je le regardais partir et je le suivais peu après. J'allais pas rester dans mon coin, le regarder tout faire puis si c'était pour qu'il nous empoissonne non merci hein. & c'était surement con mais on avait jamais fait ça : cuisiner ensemble et l'idée me plaisait bien. Ca faisait un nouveau truc à ajouter dans ce qu'on a pas fait ensemble et je savais que ça pouvait être vraiment sympa et que avec cette activité on allait pouvoir passer ce qui avait eu depuis notre arrivée. On allait pouvoir passer au dessus en rigolant bien. Arrivant à mon tour dans la pièce je le vis avec un livre. Une idée de ce qu'on peut faire? Je me plaçais derrière lui pour voir les pages qu'il tournait et voir si ça me tentait ou non. T'as quoi d'abord dans le frigo? demandais je en me rendant vers celui ci et regardant à l'intérieur ce qui s'y trouvait. Analysant le tout, j'ouvrais quelque placard pour voir ce qui s'y trouvait aussi. Car optait pour un plat mais ne pas connaitre les ingrédients qu'on a c'est pas top. Tu veux qu'on fasse ça ensemble ou je te laisse faire le repas et je te prépare un bon dessert ? J'adorais faire de la pâtisserie et je me souvenais encore de sa remarque à Thanksgiving quand il avait su que je faisais des gâteaux et qu'il avait demandé que je lui en fasse un. L'occasion était bonne et j'allais pouvoir me faire pardonner par ce petit geste, au moins ça serait un début.


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Même si je me serais bien passé de ses confidences, ce n'était pas pour autant que j'en voulais à la jeune femme, loin de là. Au contraire, je m'étais approché d'elle alors qu'elle s'était allongée sur le canapé, lui disant que c'était avec elle que je préférais largement être, plutôt qu'avec deux garçons. Et même si jamais je n'aimais pas ce qu'elle m'avait apprit sur ses antérieures expériences sexuelles, je n'avais pas le droit de lui en vouloir. Elle me proposa alors de se faire pardonner et je l'incitais à venir me rejoindre dans la cuisine afin de préparer un repas, parce qu'il fallait reconnaître que je n'étais pas du tout doué. Elle vint alors me rejoindre quelques instants plus tard pendant que j'étais perdu dans la contemplation d'un livre de recettes. « Une idée de ce qu'on peut faire ? » Elle était venue se placer derrière moi pour regarder ce que je faisais par-dessus mon épaule. Je fis la grimace face à sa question. « C'est compliqué tout ça. Je ne sais faire que des pâtes. » Je me tournais vers elle en battant des cils et en faisant la moue comme un petit garçon. C'était faux, je savais évidemment faire plus que ça mais là, je n'avais aucune idée. « T'as quoi d'abord dans le frigo ? » Je tournais la tête vers elle pour la voir se diriger vers celui-ci et je lui laissais découvrir seule le contenu. Elle ouvrit ensuite quelques placard et je ne pus m'empêcher de rire en me disant qu'elle était bien curieuse cette petite. « Tu veux qu'on fasse ça ensemble ou je te laisse faire le repas et je te prépare un bon dessert ? » Je respirais l'air presque en sifflant tout en faisant la grimace. « Eh bien, tu ne vas pas pouvoir faire grand chose puisque c'est toi que je vais mettre dans la casserole et que je compte bien manger. » Je lui fis un grand sourire avant de me mettre à rire. « Bon ok, occupes-toi du désert, je m'occupe du repas. » Je fermais le livre ayant opté pour une omelette bien française. Je sortis alors un saladier puis des œufs et de la farine et commençais à mettre le tout ensemble alors qu'elle s'affairait à sa propre tâche. Puis soudain, l’illumination. Ou plutôt une vague de turbulences de grosses conneries. Je plongeais ma main dans le sachet de farine et attrapais une bonne poignée de poudre blanche pendant que la jeune femme ne me voyait pas. « Elia, tu... » J'attendis que ma diversion ne fonctionne et qu'elle ne se soit bien tournée vers moi, avant de souffler sur ma main et de laisser échapper la farine sur elle. On aurait dit qu'une pluie de neige lui était tombé dessus. Elle avait une tête si drôle que je me mis à rire puissamment. « Non mais dis donc ? On t'a jamais appris à ne pas jouer avec la nourriture ? » Elle allait me taper ou se venger je le savais (a)




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« C'est compliqué tout ça. Je ne sais faire que des pâtes. » Je me mis à rire face à sa tête. Ralala les mecs alors je te jure. Bon je devais avouer que j'étais loin d'être plus douée, j'étais pas prête de m'inscrire à une émission de concours de cuisine. Mon dada c'était la pâtisserie alors que la cuisine ça c'était un tout autre terrain pour moi. Des pâtes, de la purée, des frites, des steacks, des cordons bleus, des escalopes et tout le tralala, ça oui je savais faire, il fallait pas un bac + 10 en même temps pour savoir faire ça mais des repas plus préparé c'était plus compliqué j'étais donc pas trop en état de me moquer de lui. Farfouillant dans le frigo puis dans les placards je revins vers lui pour savoir s'il préférait pas se charger du repas et moi du dessert. Si on devait faire les deux ensemble ça pouvait prendre du temps non ? « Eh bien, tu ne vas pas pouvoir faire grand chose puisque c'est toi que je vais mettre dans la casserole et que je compte bien manger. » C'est moi ou depuis notre arrivée il me faisait bien trop de sous entendu ? Entre la chambre que c'était du gâchis, la main sur la cuisse puis sa remarque à l'instant, soit j'étais folle soit je rêvais pas. Ouais j'optais plus pour la seconde option, il faisait des sous entendu et malgré que le sport m'était interdit, s'il continuait j'allais pas pouvoir résister à lui sauter dessus. Tant pis si je devais rester frustrer mais a force de jouer avec le feu il paraît qu'on s'y brule non ? « Bon ok, occupes-toi du désert, je m'occupe du repas. » J'acquiesçais de la tête et je commençais à récupérer toutes les affaires nécessaires : un saladier, un fouet, des œufs, de la farine, du beurre, du chocolat et deux casseroles. J'avais en tête ma petite idée de quoi lui faire et alors que je déposais la première casserole, remplie d'eau, sur le feu pour que l'eau se met à bouillir je l'entendis m'appeler. « Elia, tu... » Instinctivement je me tournais vers lui et je n'eus pas le temps de faire quoique ce soit qu'il me souffla de la farine en pleine tête. Tournant légèrement ma tête et fermant les yeux je soufflais avec ma bouche comme pour enlever ce qui avait réussi à rentrer à l'intérieur. « Non mais dis donc ? On t'a jamais appris à ne pas jouer avec la nourriture ? » Me retournant toujours les yeux fermés, je passais mes mains sur mes yeux pour me débarbouiller le visage. Il savait que j'allais me venger et ça n'allait pas faire l'effet surprise que je voulais, c'est pourquoi j'attendais pour l'attaquer en douce même s'il allait rester sur ses gardes. Ca me gratte dis je en frottant mes yeux. Je veux un bisous magique demandais je telle une enfant. Je savais qu'il allait le faire s'en voulant un tout petit peu avec ma remarque que ça me piquait les yeux. Tentant d'ouvrir un peu les yeux pour le voir, je le vis s'approcher et alors qu'il me fit le bisous magique, discrètement je mis ma main dans le sachet de farine non loin de moi et j'en pris une petite poignée. Passant mes bras autour de son cou durant le baiser, je positionnais ma main plein de farine juste au dessus de ses cheveux alors que je l'ouvrais petit à petit pour faire tomber le contenu. M'éloignant en même temps je le regardais avec ses cheveux tout blanc. Au moins tu sais que même avec les cheveux blancs tu resteras sexy quand tu seras vieux. Je me mis à rire alors que je déposais un rapide baiser sur ses lèvres et que je repris comme si de rien n'était mon dessert. Allait il continuer cette petite guerre ? Je m'attendais à tout avec lui, alors en mettant la seconde casserole sur la première rempli d'eau, je restais sur mes gardes. Petit à petit je déposais du beurre et du chocolat dans la casserole pour qu'ils fondent grâce au bain marie que j'avais fait. Je sentais que s'il m'attaquait à nouveau, cette histoire n'allait pas finir avec un bon repas et un bon dessert mais avec les ingrédients du repas et du dessert dessus nos corps.


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Thélia


On avait pas le droit de jouer avec de la nourriture, c'était l'une des premières choses que l'on nous apprenait lorsque nous sommes à l'école. Par contre, une fois dans la cuisine en compagnie de ma petite-amie, je n'avais pas pu m'empêcher de lui lancer de la farine en pleine poire. Elle voulait se faire pardonner ? Je lui avais demandé de venir faire la cuisine avec moi et alors qu'elle proposait de faire le dessert, je l'avais saupoudré de farine. Je savais que ça n'allait pas lui plaire évidemment, et qu'elle chercherait même à se venger. Mais je n'avais pas pu m'empêcher de rire face à sa tête enneigée. Elle tourna alors la tête et se frotta les yeux et je ne pus m'empêcher de la trouver tout à fait mignonne. « Ca me gratte. » Oh flûte alors...Non ok, je ne regrettais absolument pas mon geste. Bien que j'aurais du faire attention à ses yeux, je devais le reconnaître. «  Je veux un bisous magique. » Ah ? Je me méfiais carrément de sa proposition mais comme j'étais un gentil petit-ami amoureux d'elle, je m'approchais tout doucement. Une fois près d'elle, j'enserrais sa taille de mes bras et je fis semblant de déposer mes lèvres sur les siennes, mais me ravissais au dernier moment et venais embrasser sa joue. Elle ne bougeait pas vraiment et je pus sentir comme elle passait ses bras autour de mon cou et évidemment...Je sentis de la poudre blanche s'étaler sur mon crâne. Elle s'éloigna en riant avant de déposer un petit baiser sur mes lèvres alors que je faisais la moue. «  Au moins tu sais que même avec les cheveux blancs tu resteras sexy quand tu seras vieux. » Je secouais alors la tête en me passant la main dans les cheveux et en étalant de la farine sur le sol. « Tu sais qu'il faudra nettoyer tout ça, n'est-ce pas ? » Elle s'était remise à sa tâche de préparer un dessert et avec du chocolat à ce que je pouvais voir alors que je signalais le sol d'un mouvement de tête. Elle le faisait fondre d'ailleurs dans une casserole. « Et c'est pas gentil d'avoir fait ça...bébé. » Et azy' que je remettais ça sur le tapis. Attrapant une cuillère je venais à la plonger dans sa casserole de chocolat fondu et venait à souffler sur le contenu avant de plonger mon doigt dedans, de me faufiler derrière elle à la vitesse d'un ninja et de glisser mon doigt sur sa joue, puis son cou, tout en riant. « Tu sais que t'es sacrément encore plus bonne là ? » J'avais vraiment envie de la croquer là, de la manger toute entière, de lui faire mille et unes folies. Elle me rendait fou. Fallait que je me calme.




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Thélia ღ


Je rigolais en le regardant recouvert de farine sur les cheveux alors que je retournais à mon occupation et au gâteau que je devais nous préparer pour ce soir. Gâteau dont je commençais à me demander si j'allais le terminer vu que je sentais qu'il allait reprendre sa vengeance et me connaissant j'allais pas m'arrêter la première et ça allait bien vite tourner n'importe comment. « Tu sais qu'il faudra nettoyer tout ça, n'est-ce pas ? » Je haussais les épaules parce que c'était le cadet de mes soucis. J'avais l'habitude de devoir tout nettoyer après faire de la pâtisserie même si techniquement la farine se retrouvait sur le plan de travail et non sur le sol ou dans des cheveux haha. Tu parles de la cuisine ou de toi? lui demandais je en le taquinant. Ben oui lui aussi était plus tout propre avec la farine. « Et c'est pas gentil d'avoir fait ça...bébé. » Je me tournais pour lui lancer un regard alors que je reportais mon attention sur la casserole, le chocolat et le beurre qui commençaient à fondre petit à petit. Je le vis prendre une cuillère et prendre un peu de chocolat, fallait être logique pour comprendre qu'il voulait pas le goûter, c'était du chocolat point, je savais ce qu'il s'apprêtait à faire. Fait gaffe Théophyl tentais je de le menacer un tant soi peu en le voyant souffler sur la cuillère. Prenant celle que j'utilisais pour remuer le tout, je tournais mon regard quelques secondes sur la casserole pour mélanger le beurre et le chocolat et que tout ceci fond bien et devient bien liquide quand je le sentis juste derrière moi. Ni le temps de dire quelque chose ou de me tourner que je sentis son doigt sur ma joue et je pouvais sentir l'odeur du chocolat sur ma joue ainsi que la texture qui s'était étalé. Il continua à en mettre sur mon cou alors que je me chargeais de taper doucement la cuillère en bois sur la casserole pour l'égoutter. « Tu sais que t'es sacrément encore plus bonne là ? » Me tournant vers lui, am cuillère en main, je mettais mon autre main en dessous pour éviter de faire tomber du chocolat sur le sol. Le chocolat c'est sacré on le gaspille pas ou de façon a ce qu'il soit récupérable (a) Montant la cuillère au niveau de mes lèvres je soufflais doucement dessus avant de venir sensuellement la porter à ma bouche pour prendre le chocolat qui se trouvait dessus. La déposant alors sur le plan de travail je m'approchais de lui, attrapant son cou à l'aide d'une main et venant plaquer mes lèvres contre les siennes. Du chocolat sur mes lèvres je l'embrassais sensuellement, lui mordant un peu sa lèvre inférieure avant de me reculer. & là comment tu me trouves bébé ? C'était moins drôle si moi aussi je lui en mettais sur le corps, ça faisait un peu trop je te recopie, alors je le jouais à ma façon.


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Thélia


Taquineries du soir, bonjour ! Ça faisait du bien de totalement se défouler avec la jeune femme après avoir frôlé la catastrophe. Nous avions réellement été sur le point de non retour de la dispute et je me réjouissais réellement que les choses s'étaient un tant soit peu arrangées. Total, une fois dans la cuisine j'avais commencé à jouer avec de la farine, en soufflant carrément de cette poudre blanche en pleine figure de la jeune femme et alors elle avait eu comme vengeance m'attirer dans ses bras pour mieux m'en coller sur la tête à tour. Secouant mon visage, et me passant la main dans les cheveux, j'en fis tomber le contenu sur le sol lui faisant remarquer ensuite qu'il allait falloir nettoyer tout ça. « Tu parles de la cuisine ou de toi ? » Un grand sourire apparut sur mon visage alors qu'elle me donnait carrément la possibilité d'encore plus mettre le feu aux poudres. « De moi évidemment. J'en ai partout...Je dis bien par-tout. » J'étais après revenu à la charge en piochant dans le chocolat qu'elle était en train de faire fondre avec une bonne idée derrière la tête. Et alors que je me plaçais derrière elle, je pus entendre: « Fais gaffe Théophyl. » Gaffe de quoi ? Si elle croyait me faire peur, elle se fourrait le doigt dans l’œil jusqu'au coude. J'attrapais alors ma cuillère de chocolat pour venir lui en coller sur la joue et dans le cou. Oh ouais, j'avais grave envie de jouer là. Peut-être allait-elle même me permettre de nettoyer tout ça avec mes propres moyens, genre ma langue ou quelque chose dans le genre... « Ouhou, qu'est-ce que j'ai peur maintenant. » J'avais levé les mains en l'air en reculant de quelques pas, admirant mon chef d’œuvre que j'intitulais désormais: une Elia en chocolat. Elle se retourna alors vers moi, sa cuillère de chocolat à la main et elle se mit soudainement à avancer ce qui me fit encore reculer de quelques pas. Mais elle fit juste avant quelque chose que je jugeais de très érotique, lorsqu'elle porta ledit ustensile à ses lèvres, pour en aspirer le liquide. Je réprimais un frisson alors que mille et unes images d'elle me venait à l'esprit. Je secouais la tête pour me ressaisir alors qu'elle me tenait entre ses filets. Elle attrapa alors subitement ma nuque et je pus sentir ses lèvres chocolatées se plaquer férocement contre les miennes. Eh merde... Lorsqu'elle commença à me mordiller la lèvre inférieure, je me demandais comment j'allais faire pour garder tout mon sang-froid. Et finalement, il décida lui aussi de se faire la malle. « & là comment tu me trouves bébé ? » Je reprenais difficilement ma respiration alors qu'elle s'était reculée et je baissais la tête sur ma personne, pour découvrir quelque chose qui ne me plus pas du tout. « Je te trouve que tu as noirci mon pull. Va vraiment falloir que tu nettoie tout ça. » Que ce soit de sa faute ou de la mienne, je n'avais que faire de la tâche non franchement. Je me voulais menaçant et lui faire peur. J'avançais alors à grands pas dans sa direction avant de l'attraper par la taille et de l’asseoir sur la table qui se trouvait derrière nous. Me faufilant entre ses jambes, j'attrapais sa nuque presque fiévreusement avant de l'embrasser comme jamais à mon tour, me délectant de son contact comme jamais. Lorsque je mis fin au baiser, ma main de libre se baladait dans son dos de haut en bas en une caresse sensuelle. Je reprenais mot à mot ses propres mots. « Fais gaffe, Elia. Moi aussi je sais bien jouer et ce n'est pas moi qui suis censé être malade. » Parce que dans le cas contraire, je lui aurais déjà fait des folies à même cette table.





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