I just can't stop loving you ♥ Thélia

Voilà quelques jours que j’étais enfin sortie de l’hôpital. Après trois semaines enfermés j’avais l’impression de revivre à nouveau pourtant je devais prendre un double traitement, deux à trois fois par jour. Mes ganglions étaient enfin parti mais la douleur restait présente puis j’avais pas le droit de faire de sport. Moi qui avait été privé de danse durant trois semaines, voilà que je devais encore m’en passer pendant trois semaines au moins. Un vrai enfer, mais j’étais au moins sorti d’affaire et c’était qu’une question de temps avant de retrouver ma vie, comme elle était avant ce fichu virus. J’avais laissé Matys chez mes parents car j’étais pas en état de m’occuper de lui, à peine si je pouvais m’occuper de moi, tandis que Sacha il avait aussi besoin de se reposer. Allongée dans mon lit, mon ordinateur sur le côté, je trainais sur le net pour m’occuper quand j’entendis sonner à la porte de l’appartement. Coupant la musique qui sortait de l’ordinateur, je me levais pour me diriger vers la porte et ouvrir à mon visiteur. C’est là que je vis Théo, sur le pas de porte. Ben tiens ça pour être une surprise ça en était une. Il ne m’avait pas prévenu qu’il passerait. M’avançant doucement pour déposer un baiser sur ses lèvres, je me décalais pour le laisser entrer et ferma la porte juste derrière nous. Que me vaut cette visite surprise ? lui demandais je un sourire aux lèvres. Non que je m’en plains mais c’était plus moi qui passer par surprise le voir et j’avais même pas pu en profiter encore plus depuis que j’avais les clés de son appartement. Tu veux quelque chose à boire ? Je pouvais constater que lui il allait pas trop mal et ça me soulageais. Une chance qu’il avait été dans les derniers malades. Je pouvais supporter mon état, mais si j’avais du le voir lui ainsi je l’aurais moins bien supporté.

CREDIT TO KAIJI FROM ILH

« Quoi, je n'ai pas le droit de passer te voir à l'improviste ? » Je fis un sourire. Oh que si il avait le droit mais hormis lors du 25 décembre, il était pas passé aussi souvent que ça a l’improviste, alors ça me surprenait, mais en bien évidement. Il refusa quelque chose à boire et je restais donc devant lui, aucun besoin d’aller à la cuisine. J’avançais juste pour ne pas le laisser devant l’entrée, ça donnait trop l’impression bon dit moi ce que tu veux et tu peux y aller ensuite. Hors il me fit me retourner après avoir tapé dans ses mains. « Eh, tu fais quelque chose pour les deux jours à venir ? Comme je sais que t'es dispensé de cours et tout...J'me suis dis que je pouvais véritablement te kidnapper. » Je baissais mon regard sur ma personne pour le reporter sur lui. Vu mon état je risquais pas d’aller bien loin d’ici deux jours. & quand il évoqua le fait de me kidnapper durant ces deux jours, je levais un sourcil et m’approcha à nouveau de lui. Il venait d’attiser ma curiosité. « Je comprendrais évidemment que tu puisses pas... » Je secouais légèrement la tête de façon négative. Que je puisse pas ? J’avais pourtant pas l’impression qu’il y avait foule dans mon appartement pour les visites, ni que j’étais surchargée ni que j’avais des obligations qui m’en empêchait. Tu sais que c’est moi qui devais te kidnapper ? lui dis je en allant vers la porte pour la fermer à clé. Il était venu à moi, je pouvais en profiter pour mettre ce plan en œuvre et le garder que pour moi après tout. Il avait pas de raison de refuser puisqu’il était partant pour me kidnapper. En fait je sais pas si ici ça sera une bonne idée. Chez toi ça sera mieux pour être tranquille durant ces deux jours. Mon frère n’est plus mon seul coloc. & je fis une petite grimace en l’annonçant. Ma sortie de l’hôpital n’avait pas été aussi calme que je l’avais imaginé. Entre l’annonce d’Apple et celle de cette Leevy, j’avais eu le pompom.


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« Comment ça ? Tu vis avec quelqu'un d'autre que ton frère et ton fils ? » Fallait s’y attendre qu’il allait se questionner et me questionner sur la personne qui vivrait avec nous. « Qui est-ce ? Un gars super sexy dont tu aurais oublié de m'annoncer l'existence ? » Je fis un sourire car je savais qu’il plaisantait mais j’avais pas vraiment le cœur à en parler. J’aurais bien mieux préféré, mais non ce n’est qu’une fille. Non que je voulais un mec sexy pour le rendre jaloux ou quoique ce soit d’autre mais avec un mec y aurait pas eu de raison pour qu’il vient vivre avec nous. Je savais qu’il risquait de me demander pourquoi une fille vivait avec nous et je voulais juste pas lui plomber ce moment, ni plomber notre moment. La nouvelle m’avait bien assez arraché le cœur comme ça et il s’était bien assez inquiété pour moi durant ces trois semaines. Pas question que je l’inquiète un peu plus car cette nouvelle m’aura déstabilisé, blasé et fait mal. « Que tu veuilles me kidnapper c'est bien, mais il est hors de question que tu le fasse ici. Ni chez moi d'ailleurs. J'ai beaucoup mieux comme endroit. » Non j’étais plus très partante pour le faire ici. Tomber sur Leevy et mon frère alors qu’enfin pour une fois depuis trois semaines je pourrais aller bien ? Non je voulais pas gâcher ces deux jours avec Théo. Où ? J’étais patiente, très patiente mais quand ça le concerne lui et des surprises quelconques, ma patience s’envole en un rien de temps. Il le savait en plus et il s’en amusait clairement. Il aimait me voir ramer à savoir qu’est ce qu’il mijote et il y arrivait si facilement que c’était pas du jeu. « Je te laisse donc dix minutes pour préparer ta valise. » Je levais les sourcils l’air surprise et choquée. Pointant mon index vers moi, au niveau de ma poitrine, je le levais jusqu’à ma tête pour le faire descendre en montrant le bas de mon corps. 10 minutes en forme c’est court mais dans mon état je m’avoue déjà vaincu. Je tenais debout mais j’étais sous un traitement difficile et j’étais pas au maximum de ma forme. Va falloir que tu me files un coup de main si tu veux qu’on décampe vite d’ici, allez hop hop hop. Je me mis à rire alors que je me dirigeais vers ma chambre. Attrapant une valise dans mon armoire, je m’apprêtais à mettre des vêtements dans la valise mais je me retourna vers mon petit ami. & je dois prendre quoi au juste ? Des vêtements chauds, léger ? Il était mignon à me cacher la destination mais comment je pouvais faire ma valise sans savoir le lieu, j’allais peut être oublié un élément essentiel comme le maillot de bain selon où l’on va. Attendant sa réponse je commençais à mettre quelques fringues chaudes parce que peut importe la température vu mon état j’allais avoir besoin de vêtements chauds pour ne pas succomber. Tu peux aller prendre mes affaires dans la salle de bain stp ? Brosse à dents, cheveux, parfum. Les trucs essentiels quoi. Je tentais alors de réfléchir dans ma tête pour ne rien oublier mais je savais d’avance que j’allais avoir besoin de quelque chose que j’aurais laissé ici. Même en faisant des listes j’arrivais à zapper quelque chose, alors en faisant de tête et dans mon état, j’étais prête à parier des sous sur la chose. La valise posée sur le lit et prête niveau vêtement, je m’arrêtais pour regarder Théo. J’ai le droit à un petit indice ? demandais je en faisant une petite moue toute mignonne pour tenter de le faire craquer alors que je m’étais approchée, le tenant légèrement par son manteau, mon regard plongé dans le sien.


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Il comptait rien me dire et je comptais pas lâcher le morceau. Je comptais insister encore un peu plus tard, puis encore un peu plus tard s’il comptait toujours rien me dire. « Bien, je m'occupe de tes sous-vêtements. » Je le regardais en souriant. C’était bien un mec celui là, d’ailleurs ça m’étonnait presque qu’il n’ait pas encore eut l’idée de m’offrir des sous vêtements pour me faire plaisir et par l’occasion se faire plaisir. Mon petit ami était il normal ? « Des trucs chauds. Faudrait pas non plus que tu prennes froid en plus de ton état. » Ouep, pas faux. Habituellement frileuse de base, je comptais pas aggraver mon état qui était déjà trop pénible selon moi. Je comptais pas non plus partir sans emporter des trucs chauds. Vivre ses derniers jours auprès de l’être aimé c’est beau mais quand même je comptais pas y laisser ma peau, pas après tout ça ni après avoir pu sortir de cet hôpital. Continuant de faire ma valise, je le vis revenir vers la chambre avec les affaires que je lui avais demandées, tandis que je sentis une drôle d’odeur. Pas désagréable mais une odeur bien familière. M’aventurant vers lui, je connaissais très bien l’odeur en question, c’était celle de mon parfum. Est-ce qu’il en avait profité pour faire un pshit et le sentir ? Non parce qu’il s’en était quand même pas mis sur lui hein ? « Si bien sur, voilà. » « Je sens bon, hein ? » Pas besoin de sentir son poignet que j’avais déjà compris. Je me mis alors à rire avant de croiser les bras sur ma poitrine. Comment ça tu utilises mon parfum ? J’exige utiliser le tien en échange. Je lui avais piqué une chemise en Italie et j’en avais même utilisé une lors de notre première fois, mais bizarrement j’avais pas encore pris de son parfum, pourtant dieu sait combien j’adore le parfum pour homme. Je les trouve bien trop attirant, me donnant qu’une envie de faire de la personne une petite bouchée. & c’était peu dire concernant le jeune homme qui était mon petit ami. « Bon alors, elles sont où ces petites culottes ? » Rangeant les affaires qu’il avait ramené dans une trousse de toilette, je bouclais la valise et il s’en chargea. Je mets pas de petites culottes lançais je en tirant la langue alors que je prenais mon sac à main et que je vérifiais que j’avais tout ce qu’il me fallait à l’intérieur. Chargeur de téléphone, mon téléphone, mes médicaments évidement, porte monnaie, clé et tout le tralala. Revêtant mon manteau et mon écharpe, je pris mon sac à main et avança vers Théo. Stp dit moi un indice. Non je voulais pas lâchais l’affaire. S’il me disait rien j’allais lui balancer quelque chose à mon tour. Quelque chose qui en dirait pas trop mais assez pour le questionner et que lui aussi veuille savoir ce que je mijote. Au moins on serait quitte (a) Ouvrant la porte pour le laisser passer le premier, je fermais l’appartement à clé étant la seule dedans. J’enverrais un message à mon frère directement dans la voiture. Tu profites de mon faible état pour me narguer tu sais que c’est pas juste ? Tu sais que c’est déloyale ? Il savait que j’étais incapable de le narguer moi aussi avec mes atouts. Que je pouvais pas faire comme d’habitude à le taquiner en l’allumant légèrement et il en profitait, j’étais certaine.


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« Avec toutes les fois que tu es venue chez moi, tu pouvais le prendre à ta guise. » C’était facile comme réplique et j’avais tout aussi facile mais bien plus vrai et mignon. J’étais bien trop occupé à prendre un jeune homme plutôt que son parfum, mais je vais rectifier le tir. C’est vrai comment pouvais je penser à utiliser son parfum alors qu’il était toujours avec moi ? J’avais pas eu d’occasion de me retrouver seule dans sa salle de bain pour en profiter. Enfin si mais à ces moments là j’étais pas très dispo dans ma tête pour penser à ça. Entre le test de grossesse que j’avais du faire ou la douche que j’avais pu prendre seule pour le narguer, j’avais bien plus important à l’esprit que m’asperger de son parfum. Il en était entièrement recouvert et j’en profitais bien plus sur lui que sur moi. « Déjà ce n'est pas s'il-te-plaît tout court c'est s'il-te-plaît Théophyl mon amoureux que j'aime plus que tout au monde. » Je le suppliais et monsieur ça ne lui suffisait pas ? Comment il cherchait à en avoir bien plus celui là non mais. Je secouais donc la tête à mon tour tout en fermant l’appartement. Alors là trop pas lui dis je en descendant les marches. Quoi j’étais pas au dernier étage juste au deuxième, il était costaud il pouvait bien porter une pauvre petite valise sur deux étages non ? La descente c’est bien plus simple que devoir porter une valise en montant, si si. On sortit rejoindre sa voiture et je cherchais encore et encore le moyen de savoir où il m’emmenait. Ca se faisait vraiment pas de faire des trucs comme ça mais il comptait évidement pas me le dire. Bien trop têtu. « Je ne vois pas du tout de quoi tu parles. C'est toi qui me sort que tu ne portes pas de petites culottes, ça c'est être déloyal. » Je fis un sourire alors que je grimpais dans la voiture, posant mon sac à main à mes pieds. « Mais si tu veux vraiment un indice, nous allons dans un endroit où il n'y aura que toi et moi. » Je le regardais en faisant un « haha ». Son indice était pas top, s’il voulait me kidnapper j’espérais bien qu’on soit que lui et moi. Sinon il allait devoir me ramener illico presto car j’ai aucune envie de me retrouver avec du monde, pas du tout même. T’es sûr que tu veux rien me dire ? Non parce que bon au pire c’est pas grave j’ai juste quelques heures au plus à tenir, toi en revanche.. Je me stoppais bien pour le laisser entendre que j’avais prévu quelque chose moi aussi et que lui il allait juste devoir attendre des jours avant de savoir mon idée. Quand je pense que tu aurais pu le découvrir en ce moment mais avec mon état j’ai du tout repousser, c’est vraiment ballot de devoir attendre encore quelques jours. Moi le narguais ? Je rendais juste l’appareil. Je sortis alors mon téléphone de mon sac pour envoyer un sms à mon frère. Je dis quoi à mon frère ? Que je me suis barrée en week end je ne sais où avec toi ? Vous tenez pas à votre vie monsieur Di Matteo non ? C’est pas comme si Sacha lui sauterait au cou mais bon il l’avait assez mal pris que ce soit Théo qui fut informé de ma quarantaine au lieu de lui, je le laissais imaginer qu’il serait pas des cools s’il m’enlevait sans que mon jumeau sache où je sois passée. Après tout si on allait dans un coin si paumée que j’aurais aucun réseau pour l’informer une fois arrivée ? Sacha allait me tuer sérieusement. Surtout qu’il savait pas vraiment encore que j’avais su pour Leevy, elle lui en avait peut être parlé mais moi j’avais pas encore pu.


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