I just can't stop loving you ♥ Thélia

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Thélia ღ

J'étais pas du genre à lui dire tous les jours je t'aime, ni lui dire à chaque fin d'un appel ou par sms. Je trouvais ce mot important et pour moi le dire tout le temps revenait à dire bonjour, soit ça deviendrait trop banal et ça perdrait de son sens à mes yeux. Puis a force qu'on le dit sans cesse, il ne fait plus la même impression que quand on le dit de temps en temps. C'est pourquoi là je voulais lui dire. C'était un bon timing car par ce qu'on s'apprêtait à faire c'est que j'étais amoureuse de lui pour ne pas résister malgré les conséquences qui pouvaient avoir. Oui je l'aimais et là c'était un des moments où je voulais qu'il le sache et qu'il l'entend. Il ne répondit pas mais j'en attendais pas tant. Je voulais pas non plus qu'il se sent obligé de me le dire après que je lui dis. Tout comme j'étais pas obligée de lui dire après que lui me le dit. Il l'avait entendu, je le sais et c'était l'essentiel à mes yeux car en cet instant je lui offrais mon corps mais aussi mon cœur avec ce je t'aime. Il continuait ses mouvements et j'avais pas le choix que de le laisser faire et ne pas tenter de prendre le dessus. Il me laisserait pas faire je le savais alors j'essayais pas plus, profitant juste de ses mouvements et de la sensation qu'ils procuraient sur mon corps. Je sentais sa respiration et mon cœur ne faisait que continuer de battre de plus en plus fort sous l’extase que nos ébats me faisait. Je fondais à petit feu tout comme le bois qui diminuait sous la chaleur du feu de cheminée. J'étais actuellement le bois et lui il était le feu et il me consumait entièrement. Ce fut le premier a arriver au summum et il ne m'en fallut pas beaucoup pour le suivre. Me laissant aller, un énorme gémissement de plaisir sorti de ma bouche alors que je plantais doucement mes ongles dans son dos. « Je t'aime...à un point...inimaginable. » Je fis un petit sourire quand il déposa plusieurs baisers sur mon visage. & s'en était de même pour moi, je l'aimais à un point qu'il ne pouvait pas imaginer, mais vraiment. Mes yeux plantaient dans les siens, il sortait de moi et je restais un instant contre lui, mettant une main sur son torse pour profiter d'un petit câlin après un gros câlin. « Je propose quelque chose...Tu montes prendre un bain pour te reposer et moi je nettoie tout ça. » Quoi ? Il voulait que je le laisse tout ranger ? & au final on allait manger quoi ? Non parce que notre repas et notre dessert ils étaient toujours pas fait. Ouvrant la bouche j'allais riposter mais il s'y attendait bien puisqu'il le fit avant moi. « Et c'est un ordre. » C'est qu'il se voulait autoritaire en plus le monsieur. & si je veux pas me reposer? Moi faire ma tête de mule ? Noooooooooon du tout. Bon ok je sentais que j'allais prendre pour mon grade si je l'écoutais pas. J'avais déjà réussi a avoir ce que je voulais avec ce qu'on venait de faire, alors pour le coup je décidais de pas me battre et de l'écouter. Pour une fois hein. Bon j'y vais uniquement car tu m'as laissé profité de ton corps maiiiiiiis si jamais je dis bien si jamais tu finis de tout nettoyer, tu peux venir me rejoindre hein. Oui c'était une invitation et non j'allais pas remettre ce qu'on venait de faire, je devais pas abuser quand même mais un bon bain lui et moi c'était pas de refus. & met quelque chose c'est toi qui va chopper un truc après. Je déposais un tendre baiser sur ses lèvres et me leva du canapé pour me rendre vers la salle de bain. Non je récupérais même pas mes affaires et je fis directement couler l'eau du bain tandis que j'ouvrais ma valise pour prendre mes affaires pour ce soir. Un truc assez chaud pour pas que j'aggrave plus mon cas. L'eau du bain rempli et bien chaude, je mis du savon dedans et m'installant dedans, je posais ma tête sur le rebord alors que je fermais mes petits yeux. Oui c'est vrai que ça détendait grandement bien et je risquais de m'endormir a cette allure après tous les efforts que je venais de faire. Attrapant mon téléphone que j'avais embarqué je regardais mes messages et farfouillait un peu sur le net pour m'occuper pour ne pas partir dans les bras de Morphée. Est ce qu'il allait me rejoindre ?

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Thélia

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Après nos ébats sur le canapé et après avoir dit à la jeune femme à quel point je l'aimais, j'eus l'idée de l'envoyer prendre un bain afin de se reposer pendant que moi je comptais aller nettoyer toutes les bêtises que j'avais réalisé dans la cuisine. Nous venions de passer un moment intime et très sensuel comme nous n'en avions plus vécut depuis des semaines. « & si je veux pas me reposer? » Je levais les yeux au ciel, sentant gros comme une maison qu'elle ne comptait pas se laisser faire si facilement alors que je reprenais difficilement mon souffle. Si ça faisait un mois que j'avais cesser mon entraînement physique, je venais de recommencer à faire du sport. Je m'apprêtais alors à lui dire de m'écouter lorsqu'elle me coupa dans mon élan. « Pour une fois hein. Bon j'y vais uniquement car tu m'as laissé profité de ton corps maiiiiiiis si jamais je dis bien si jamais tu finis de tout nettoyer, tu peux venir me rejoindre hein. » Je me mis cette fois-ci à rire. Quel retournement de situation ! « Tu as profité de mon corps ? Ah oui ? » Je lui passais un doigt sur le joue avec un grand sourire, alors qu'elle reprenait. « & met quelque chose c'est toi qui va chopper un truc après. » Alors ça, ce fut ce qui me fit encore plus sourire. J'adorais lorsqu'elle se fessait du soucis pour moi. « Non...Je compte bien rester sans rien pour le reste de la soirée. » Je lui fis un clin d’œil alors que je tremblais encore un peu à cause de l'orgasme fulgurant que j'avais eu un peu avant grâce à la jolie demoiselle. Elle déposa ensuite un baiser sur mes lèvres et se leva du canapé et je compris normalement que c'était pour aller se faire couler un bain et se reposer dedans. J'en profitais alors pour la suivre du regard et bien me rincer l’œil sur son corps parfait alors qu'elle n'avait même pas prit la peine de mettre quelque chose sur elle. Déjà je pouvais sentir à nouveau le désir s'approprier de mon être. Je ne me rassasiais jamais d'elle. Je baissais le regard vers mon intimité et secouais la tête. Il devait rester tranquille celui-là ! Je me levais alors à mon tour et me rendis dans la cuisine pour analyser nos conneries. Enfin mes conneries et je ne fus pas déçu d'en découvrir partout. J'enfilais uniquement mon pantalon, et remettais en place ce qui se trouvait sur le sol et initialement sur la table, avant de mettre nos vêtements qu'on avait abandonné dans un coin. Puis, je me lavais les mains et sorti une casserole que je remplissais d'eau chaude avant de la mettre à bouillir. Je ne pus m'empêcher de rire en voyant le chocolat que la jeune femme avait décidé de faire fondre et haussais les épaules. Enfin, pendant que l'eau bouclait, j'entrepris de nettoyer le sol et la farine avant de revenir mettre des spaghettis dans l'eau. C'était tout ce qui m'étais venu à l'esprit et j'espérais bien que la jeune femme aime cela. Ensuite, je m'occupais de préparer une sauce à part. Puis, alors que le tout terminait de cuir, je me dirigeais dans la chambre pour me prendre des vêtements propres, luttant contre mon envie de rejoindre la jeune femme dans son bain. Je partis ensuite vers la seconde salle de bain afin de prendre une douche rapide puis m'habillant en quatrième vitesse, et je me dirigeais ensuite vers la cheminée remettre du bois avant d'allumer des bougies à l'aide d'un briquet que je trouvais par-là, pour nous offrir une ambiance plus tamisé et je les plaçais sur la petite table. Je retournais après à la cuisine en remettant ma montre à mon poignet, jugeant que la jeune femme prenait tout son temps, ce qui m'arracha un sourire. Enfin je plaçais les pâtes terminées dans deux assiettes et les recouvrais de sauce. Ce n'était pas de la grande gastronomie mais enfin bon, j'étais pas vraiment en super forme pour faire mieux. Je recouvrais après les assiettes par d'autres assiettes pour garder la chaleur et les apportais sur la petite table dans le salon devant la cheminée avec ce dont nous aurions besoin pour manger. Puis, je revins nettoyer ce que j'avais utilisé dans la cuisine ayant prit tout au plus pour tout cela, une bonne vingtaine de minutes. Enfin, je revins dans le salon, et me postais derrière une fenêtre pour observer le lac en croisant les bras tout en attendant la jeune femme.

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Thélia ღ

« Non...Je compte bien rester sans rien pour le reste de la soirée. » Est ce que ça devait m'étonner ? Eh bien pas vraiment non. Moi j'y voyais aucun inconvénient à ce qu'il reste comme ça, j'aimais pourvoir contempler son corps mais d'un autre ça me tentait bien trop et ça c'était moins cool. Partant à la salle de bain, une fois à l'intérieur j'étais comme aux anges, encore plus après ce qu'on avait fait. Ce bain passait aussi bien comme une lettre à la poste. Si bien que j'y prenais goût et que je voyais même pas le temps passer. Avoir mon téléphone faut dire que ça aidait pas, regarder instagram, facebook par ci par là ben les minutes défilaient sacrément vite. Puis je regardais mes photos, trouvant des photos de Théo et moi et on en avait pas des masses en fait mais elles étaient toutes sublimes et j'aimais me rappeler les moments où on les avaient prises. Il fallait qu'on en prend d'autres durant ce week end dans ce chalet d'ailleurs. Regardant enfin l'heure sur mon téléphone, je me redressais aussitôt dans le bain en voyant que ça faisait bien vingt minutes même une demi heure que j'étais dedans. Il était même pas venu me rejoindre, dommage et au final il avait du voir les minutes passaient à m'attendre. Posant le téléphone je débouchais le trou pour que l'eau s'évapore alors que je me savonnais et me rinçais comme il se doit. Une fois fait, j'enfilais le legging que j'avais pris et un sweet à manche longue. Il faisait pas froid dans ce chalet, au contraire il faisait bon et je comptais bien me blottir encore dans les bras de Théo mais il fallait pas pousser le bouchon un peu trop loin et fallait que je fasse attention à moi. Habillé, j'attachais mes cheveux en un chignon. Avançant vers la cheminée, je sentais une super bonne odeur qui fit grogner mon estomac. Ouais il avait faim le petit et en arrivant plus vers la cheminée, je remarquais la table qu'il avait mise avec les bougies allumées. Je trouvais ça chou et voyant Théo près de la fenêtre à regarder au travers, je ne pus m'empêcher d'avancer vers lui, déposant une main sur le côté de son épaule et une autre sur sa hanche, venant mettre mon menton sur son épaule. Tu sens bon, tout comme ce qui se trouve sous ses assiettes. Je pouvais voir que finalement il était pas resté comme ça, il avait au moins enfilé son pantalon ce qui était déjà pas mal. Le contournant je venais me poster devant lui. Est ce que je t'ai déjà dit combien tu es un amour et que j'ai de la chance de t'avoir et que je t'aime. Oui ça faisait déjà deux fois que je lui disais mais en même temps je pouvais que lui dire avec tout ce qu'il avait fait pour moi avec ce chalet. J'étais chanceuse de l'avoir. Approchant doucement mon visage du sien, je déposais mes lèvres contre les siennes alors que mes mains tenaient son visage. Dire que c'est moi qui aurait du être au petit soin pour lui avec le voyage que j'avais prévu, sauf que j'avais du tout reporter. Je comptais bien vite le prévoir et à mon tour être aux petits soins et agir comme une bonne petit femme. Je voulais moi aussi l'épater et lui faire passer un week end formidable. Qu'il en ait plein la vu et qu'il apprécie chaque minute de ce que j'avais concocté. Vivement ce week end alors. Mettant fin au baiser, je lui pris la main pour l'attirer avec moi près de la petite table. Je pourrais me nourrir que de toi sans problème mais ça me ferait mal au cœur de ne pas manger ce que tu nous as fait. C'était peut être pas le repas du siècle mais je m'en moquais, c'est lui qui l'avait fait et pour nous, alors ça me suffisait largement. Me mettant devant l'assiette, je soulevais pour découvrir son contenu alors que je reniflais la délicieuse odeur qui montait jusqu'à mes narines. Ca sent bon en tout cas, merci.

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⊹ Adossé contre la fenêtre, je venais de terminer de nous préparer un repas -bien que ce ne soit pas quelque chose de bien fabuleux, ainsi que de finir de nettoyer tout le bazar que j'avais réalisé dans la cuisine en mettant de la farine sur la jeune femme. Et adossé contre cette fenêtre j'observais les rayons de la lune se refléter sur le lac et les petites vagues que celui-ci expérimentait à cause du vent. J'aimais la vue de ce lac entouré d'une forêt et le fait de me savoir perdu au milieu de celle-ci avec la jeune femme que j'aimais plus que tout au monde. Je l'attendais patiemment après m'être moi aussi rafraîchit avec une douche. Je devais reconnaître que j'avais hâte à ce qu'on ne monte se coucher ensemble, car j'étais aussi très fatigué surtout avec ce que nous venions de faire et qui impliquait l'action de nos deux corps ensemble. Un vague sourire s'étira sur mes lèvres alors que de précédentes images me revenaient en mémoire. Et j'étais tellement perdu dans mes pensées que je ne vis même pas la jeune femme venir vers moi. « Tu sens bon, tout comme ce qui se trouve sous ses assiettes. » Un sourire étira mes lèvres alors qu'elle avait posé une main sur ma hanche et une autre sur mon épaule et que je pouvais aussi sentir le poids de son visage dessus. Je décroisais les bras de ma poitrine alors qu'elle se positionnait après face à moi. « Est ce que je t'ai déjà dit combien tu es un amour et que j'ai de la chance de t'avoir et que je t'aime. » Et bien ! Elle s'émerveillait avec un rien cette jeune femme. Je caressais sa joue du bout des doigts. « Et moi est-ce que je t'ai déjà dit combien je te trouve belle ? Et encore le mot est faible. » Elle abordait une tenue simple mais j'adorais l'entendre me dire qu'elle m'aimait, c'était pour moi les plus belles paroles au monde. Elle attrapa alors mon visage entre ses mains avant d'embrasser mes lèvres me forçant à me baisser un peu. J'attrapais à mon tour sa taille et y enroulais mes bras autour, savourant toujours notre proximité. Mais, mettant fin au baiser, elle me prit la main pour m'attirer avec elle près de la petite table, là où j'avais déposé ce que nous allions manger ainsi que des bougies. « Je pourrais me nourrir que de toi sans problème mais ça me ferait mal au cœur de ne pas manger ce que tu nous as fait. » Je me mis à rire avec sincérité alors qu'elle commençait à regarder le contenu de son assiette. « Ca sent bon en tout cas, merci. » Je m’asseyais à ses côtés tout en l'observant. Bizarrement, je n'avais pas vraiment faim. « Je t'en prie. C'est la moindre des choses. » J'attrapais les deux verres en cristal que j'avais posé plutôt sur la table et j'ouvris ensuite une bouteille de vin rouge avant d'en déverser son contenu dans les deux verres. Je ne buvais jamais en soir de semaine d'habitude et très rarement le week-end car je me limitais toujours à deux bières. Eh oui, je savais parfaitement et elle aussi, que je ne tenais pas l'alcool et que lorsque j'étais bourré, je pouvais réalisé les pires conneries au monde. Nous en avions déjà pas mal subit les frais. Donc, je préférais éviter. Je fis glisser un verre vers elle, tout en lui disant: « Ça te tente qu'on regarde un film en même temps ? » Je commençais à me lever pour me diriger vers la télévision d'écran plat et son contenu d'en-dessous. « Mais genre pas un film romantique à l'eau-de-rose, pitié. Pourquoi pas... » Je jetais un coup d’œil aux DVD avant que mon regard ne s'arrête sur un titre en particulier. « Un film d'horreur ? » Je n'en avais vu qu'un seul avec elle et encore le verbe voir était bien trop fort, puisque c'était lors de l'Halloween que nous avions passé avec les Cabots. On avait finalement pas regarder grand chose et je ne savais pas si l'idée du film d'horreur ça lui plaisait d'ailleurs, et si elle voudrait bien accepter.

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Thélia ღ

« Et moi est-ce que je t'ai déjà dit combien je te trouve belle ? Et encore le mot est faible. » Je me mis à rire légèrement. Même avec un sac poubelle sur la tête je serais jolie pour toi. Je n'avais pas encore tenté l'expérience mais vu comme il m'avait dit être quand même jolie quand il était venue dans ma chambre durant la quarantaine, ça semblait évident que peut importe ma tête il me dirait jamais que je suis affreuse. Pourtant je le prendrais pas mal, enfin s'il le dit sans faire attention aux mots forcément que oui mais je pourrais comprendre qu'il ne me trouve pas au meilleure de ma forme et pas très séduisante selon la situation. A l'hôpital j'avais été vraiment blanche, avec des cernes a en tomber jusqu'à mes lèvres. J'avais heureusement retrouvé un peu des couleurs et j'étais plus autant cernée mais je restais pas au top comme d'habitude, il fallait l'avouer. Un bon petit baiser et je l'attirais avec moi pour qu'on aille manger, on avait déjà décalé ça avec une heure de retard facile avec nos ébats ainsi que ma douche alors bon fallait pas qu'on traîne un peu plus car mine de rien mon estomac il avait faim. Je le sentais gargouillé et j'avais pas envie de le contredire a ne rien lui donner pour se rassasier. « Je t'en prie. C'est la moindre des choses. » Ben non pas forcément. Je trouvais ça super attentionné qu'il fasse tout ça et même si ça pouvait lui paraître logique ou anodin et même si faire à manger et mettre la table ce sont des tâches simples et classiques de la vie quotidienne, ça restait pas moi agréable qu'il le fasse alors que j'aurais pu donner un coup de main ou que j'aurais pu me servir sans qu'il se charge de tout faire lui. Tu sais que tu serais bon a marier dis je en rigolant légèrement. J'étais pas allée vérifier la cuisine mais s'il avait fait ce qu'il avait dit il avait donc nettoyer la pièce, il avait fait à manger. Oui il était plus que bon à marier en fait. J'allais bien me contenter de le garder que pour moi et de ne pas crier sur tous les toits combien il était génial, sinon celle qui tenterait de me le piquer elle aurait a faire à moi. « Ça te tente qu'on regarde un film en même temps ? » Attrapant le verre de vin qu'il venait de me servir, je le levais, venant le faire trinquer contre le sien. A ce week end & à nous, à toi et j'aurais pu trinquer pour tellement de choses encore mais j'allais pas faire ma fleur bleue. Quand au film je hochais de la tête pour approuver l'idée. J'avais l'habitude de manger en regardant la télé alors ça me gênait pas du tout. « Mais genre pas un film romantique à l'eau-de-rose, pitié. Pourquoi pas... » Je me mis à rire quand il évoqua de ne pas choisir un film romantique. Je me souvenais parfaitement du dernier qu'on avait du voir dans son appartement, mais voir était un bien grand mot puisque au final il m'avait chanté une chanson. J'attendais donc de voir ce qu'il allait me proposer puisqu'il s'était levé pour regarder de plus près et de la où je me trouvais j'avais une parfaite vu sur ses fesses et cette vision me plaisait très bien. Moi j'ai rien contre pour voir le film que tu m'offres en ce moment même. Je le taquinais oui mais fallait dire ce qui est, il avait un beau postérieur et le contemplait ne faisait que du bien à mes petits yeux. « Un film d'horreur ? » Oui là ça risquait de s'avérer bien moins intéressant que de mater ses fesses. Buvant une gorgée du vin, je posais celui sur la table basse. A une condition, que je puisse me faufiler dans tes bras si j'ai peur.. marquant une légère pause je repris. & même si je n'ai pas peur d'ailleurs. Je profitais de la situation, oui mais je savais pas ce qu'il voulait qu'on regarde comme film d'horreur. J'aimais bien ce type de film mais j'étais pas pour autant méga courageuse. J'étais plutôt suicidaire en fait, je voulais les voir alors que je savais que ça me faisait flipper à mort et que parfois mes nuits pouvaient être agitées ou du moins que le moindre bruit après allait me faire faire des films. C'était le but que les réalisateurs veulent donner avec ces films et c'était une chance que je pouvais me consoler en me disant que ça existe pas, du moins certains trucs. Y a quoi comme film exactement? Peut être que ça me parlerait de nom, que je les avais déjà vu même. Attendant sa réponse je commençais à tourner les pâtes sur ma fourchette pour les porter à ma bouche.

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Thélia

⊹ « Même avec un sac poubelle sur la tête je serais jolie pour toi. » Humm, c'était vrai. Je me mis à rire légèrement tout en reculant ma nuque en arrière. Elle était toujours belle pour moi, peu importe ce qu'elle faisait, mettait ou dans quelle condition physique elle se trouvait. Je l'admirais pour sa beauté et même si je n'aurais pas été amoureux d'elle, je l'aurais toujours pensé chaque fois que j'aurais pu avoir l’occasion de la voir. Après avoir fait le dîner et l'avoir déposé sur la table basse face à la cheminée, la jeune femme m'attrapa par la main afin de nous emmener nous asseoir sur le canapé. Même si ce n'était pas de la grande cuisine, car je n'étais pas en condition de préparer quelque chose de bien plus luxueux, ses commentaires me laissèrent sous-entendre que tout cela lui plaisait et j'en étais plutôt bien content. « Tu sais que tu serais bon a marier. » Si elle, elle rigolait, chez moi ça eut l'effet inverse. J'ouvris de grands yeux tout en faisant une espèce de mimique comique avant de détourner la tête en me passant une main sur la nuque en une tentative de gâcher ma réaction. C'était très gênant qu'elle me dise cela, d'autant plus que j'avais envie de rétracter que je l'avais déjà été de marié. Marié certes, mais pas avec celle que j'aimais. Comme si de rien n'était, je nous servis des verres de vin et la jeune femme trinqua nos deux verres ensemble. « A ce week end. » Cette fois-ci un sourire se dessina sur mes lèvres alors que je me levais pour lui proposer un film. Mais pas n'importe lequel sinon un film d'horreur. « Moi j'ai rien contre pour voir le film que tu m'offres en ce moment même. » Quoi ? Alors que j'étais penché en avant pour pouvoir regarder les DVD qu'il y avait et je me retournais -toujours penché- dans sa direction avant de la regarder. À son tour. Lorsque je constatais que son regard était dirigé en plein sur mon postérieur, je me mis à rire en me redressant. « Oh mais je pourrais t'offrir un bien meilleur film tout à l'heure. » Oh ouais, je lui laissais imaginer la chose, bien que je ne comptais plus refaire quoique ce soit de sexuel avec elle ce soir. Nous avions déjà prit des risques et je m'en voulais un peu. « A une condition, que je puisse me faufiler dans tes bras si j'ai peur.. & même si je n'ai pas peur d'ailleurs. » Je fronçais les sourcils avec un sourire. « Y a quoi comme film exactement ? » Le titre sur lequel mon regard s'était porté était un grand classique et il ne faisait pas peur mais bon, les lieux et l'ambiance du film ressemblait exactement à ceux dans lesquels nous étions en train de vivre. « Vendredi 13. » Allez hop. Je mettais le DVD dans le lecteur prévu à cet effet et revint m'asseoir près de la jeune femme en allumant la télé et le tout à l'aide de la télécommande. « Tu n'as pas peur, vraiment ? De rien ? » Je me rapprochais d'elle en faisant glisser une main sur sa cuisse et en prenant une voix mystérieuse. « Dois-je te rappeler qu'il n'y a que toi...et moi...et rien à des kilomètres à la ronde ? Juste cette vieille maison, et une grande forêt à nos alentours... » J'avais alors progressivement remonter ma main tout doucement sur sa jambe en fixant son regard. Dans la plupart des films d'horreur, les victimes se trouvaient parfois seules dans les bois, et c'était des groupes d'amis ou autre et chacun passait à la trappe les uns après les autres. Je retirais ma main en haussant les épaules. « Je suis ceinture noire de judo mais si jamais quelqu'un décide de se ramener avec une tronçonneuse, je ne suis pas sur de pouvoir faire grand chose. » Je me mis à rire alors que le film commençait. « Bon appétit ! »

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