Isapple - Win Some, Loose Som

Apple & Isa
• Débauche... J'suis un débauché... Pas comme ces mathers qui se pique entre les orteils pour que personne ne le voient, qui boivent comme des trous à en vomir pendant des heures et qui fument des cônes plus gros que leurs bras, non. J'suis le genre de gars qui a connu la débauche du sexe, à coucher avec n'importe qui, n'importe quand et à n'importe quel endroit. J'étais comme ça, ma bite parlait souvent à la place de mon cerveau, comme si elle avait réussi à prendre le contrôle de soit, mais, j'suis un homme, c'est normal de regarder le cul et les seins d'une femme avant de lui demander son prénom. Apple, j'couchais pas avec elle parce que ma bite l'avait décidé, c'est moi, Isa, qui en avait envie. Quelque chose m'attirait chez elle, quelque chose que je ne pourrais décrire, et surtout, quelque chose que je ne chercherais pas à comprendre, j'en avais envie, j'avais pas envie de la sauter, j'avais envie de coucher avec, nuance mes petits. J'avais toujours les yeux fermés tandis que cette dernière me faisait savoir qu'elle n'était pas le genre de fille qui recevait des ordres, je ne pu m'empêcher de sourire, ce n'était pas un ordre, mais plutôt une demande. J'ouvris donc les yeux et je vis que ces cheveux étaient détaché, contrairement à tout à l'heure. Je ne dis rien, ces baisé et ces caresses étaient suffisante. Je passe mes mains dans le dos de la jeune femme tout en la laissant m'embrasser où elle en avait envie, et je laissais son soutien-gorge touché le sol. Désormais, on étaient presque à égalité... •

   Apple & Isa
Et moi, si j’acceptais de coucher avec Isa, c’est aussi pour une raison spéciale. Je ne sais pas quoi, mais ce n’était pas normal… Parce que bon, dans toute ma vie, j’ai couché avec quatre garçons seulement. Mon premier était un bon ami, le deuxième était mon ami d’enfance –et devenu mon mari par la suite-, le troisième était par complicité et vengeance et le quatrième est mon meilleur ami… Donc ouais. Isa complétait les cinq doigts de la main, et je vous jure que je ne suis pas du genre à me donner à n’importe qui.

Peut-être parce qu’il est plus vieux, donc plus expérimenté – putain, c’est vrai, j’y avais pas pensée à ça… -, plus mature, plus… J’sais pas. J’lui faisais confiance. J’ai beau me dire que j’devrais pas car, après tout il reste un prof qui veut se taper une élève… mais j’ai 23 ans, j’ai un enfant, j’suis divorcée. Franchement, c’pas comme si on comparait à une situation prof-élève où l’élève est mineur. Ouuuu… alors je me dis tout ça pour me donner bonne conscience ahah.

Il n’allait pas me contrôler. J’ai vraiment dit ça ? Est-ce que c’était vraiment pour me donner un air de badass ou je-ne-sais-quoi ? J’avais envie de recommencer à zéro… Plus jamais un homme aura pouvoir sur moi, ou mon avenir. Plus jamais je ne me permettrais de tomber amoureuse, plus jamais je ne me permettrais d’être emprisonnée. C’est bizarre, comme d’un certain sens, je me sentais « libre » depuis que je n’étais plus avec Andy. C’est tellement de stresse d’avoir un homme où il faut se tenir à carreau pour ne pas le décevoir… Bref.

J’étais maître de moi-même maintenant, si ? Je voulais voir de quoi j’étais capable et… pauvre Isa, il était le dummie du test. Je me suis permis de l’embrasser dans le cou, l’oreille, les épaules… En le caressant là où je le voulais. Comme si… Comme si je me l’étais approprié, en fait. Il était à moi, peut-importe ce que ces connards de directeur d’Harvard pouvaient en penser. Rien que de trop penser, je pompais de l’intérieure et devenait un peu plus sauvage dans mes gestes. Puis… mon soutif a lâché. Je me retrouvais donc en petite culotte et collants.

- C’pas bien de détacher les soutien-gorge des jeunes étudiantes Monsieur Conway... Je souriais en laissant tomber le morceau de vêtement par terre et retirai les collants après avoir enlevée mes chaussures. Maintenant… nous étions vraiment à égalité.
   

Apple & Isa

• Bon okay c’est pas tous les jours facile de vivre avec ça sur la conscience. J’avais une famille, des amis avec qui déliré, des passions, des endroits où on se retrouvait souvent, j’avais aussi une petite amie sur qui je pouvais compter, à cette époque-là, je me voyais finir ma vie avec elle, mais je me suis vite rendu compte que tout ça n’était que superficiel. L’argent que j’aurais pu avoir plus tard l’intéressait, c’est tout, ce n’était pas moi, ma façon de penser, d’être ou bien de parler qui l’attirait, non, c’était tous ces putains de recruteurs qui me collaient au cul jours et nuits. Le succès, la célébrité, tout ça c’est beau au début, tout le monde vous aimes, tout le monde parle de vous, mais, quand il vous arrive une couille, c’est à partir de ce moment-là que vous vous rendez vraiment compte de qui tient à vous réellement. Le rideau tombe et il reste seulement les vraies personnes. Vos parents, votre vrai famille, et encore… Tout le reste n’était qu’illusion. Ma vie n'était qu'une illusion avant que je ne le réalise. J'avais arrêté d'être ce petit connard qui n'osait rien dire, cette petite brèle qui n'était bon à pas grand chose, et j'étais devenue Isa, l'enculé de service, celui qu'on ne voulait pas croiser, celui qu'on ne voulait pas faire chier pour éviter de se prendre un piano sur la gueule. Sauf que derrière cette apparence et cette profonde enculade se trouvait un gars sensible et qui savait se montrer généreux. Bon, j'sais pas si donner du plaisir c'est être généreux, mais, si c'est le cas, j'allais l'être puissance trente. La jeune femme prend le rôle de l'élève très au sérieux. Je me contente de venir poser une main sur sa poitrine, jouant avec tout en l'embrassant. On se retrouve à égalité, et j'me dis qu'à ce moment, le jeu va vraiment commencé. Plus les baisés se font sauvage, plus je n'ai qu'une envie, lui sauter dessus, et, c'est ce que j'allais faire. "Le professeur a disparu je crois..." Avais-je lâché entre deux baisés avant de la pousser délicatement sur le lit pour ensuite venir me mettre sur elle et reprendre ces baisés. •

   Apple & Isa
Je ne prenais pas mon rôle d’élève très au sérieux… Là, je m’en amusais, surtout. Ça me faisait tout de même étrange de jouer à une sorte de jeu de rôle… qui est vrai, en fait. Isa s’est approché de moi et m’a caressé la poitrine, avant de l’embrasser… Mmh, putain mon point faible. En plein dans l’mille. Je fermais les yeux afin de profiter un court instant, Le professeur a disparu je crois... Je souriais et ouvrit les yeux… En deux-trois mouvements, je me retrouve allongée sur mon lit, lui sur moi, à me noyer sous plusieurs baisers… Je fermais les yeux une nouvelle fois et pris une grande inspiration, j’avais des frissons partout, jusqu’aux cuisses… Putain, j’avais comme une impression d’avoir été abstinente pendant cinq ans pour ressentir autant. Je glissais mes mains jusqu’à son dernier morceau de vêtement, m’amusant à jouer avec l’élastique… chastement, hum. J’hésitais, ou plutôt, je n’osais pas. Quelque chose m’en empêchait, peut-être est-ce que je me posais encore beaucoup trop de questions ? J’suis pourtant pratiquement à poil là, la barre est déjà dépassée… Arg, Apple la prude the comeback, pourquoi fallait-il que ça arrive maintenant ? Non, non… juste non. Ça n’allait pas le faire. Je me redressai légèrement pour l’allonger sur le lit à son tour, puis plaquai mes mains sur son torse. Encore une fois, je restais figée… Et en plus de ça, il devait sentir mes mains moites. J’étais nerveuse, je ne pouvais le nier désormais. J'me suis... jamais autant foutu dans la merde. Avouais-je. Oh Apple, Apple... tes parents seraient si fiers. Ta fille aussi, tiens.
   

Apple & Isa

• Isa était comme un chat dans une cage, enfermé et meurtri lors de son enfance par toute cette capacité d'assimilation. C'était l'enfant prodige, celui que l'on trouve dans une famille sur cent, l'enfant qui allait avoir un parcourt scolaire exemplaire, le parcourt qu'un grand nombre de parents aimeraient que l'un de ces enfants ait. Beaucoup d'adolescent vous répondrais qu'ils aimeraient être surdoués, avoir toute cette intelligence en soit. Pourquoi aimeraient-ils être intelligent à votre avis ? Pourquoi vouloir tout le temps être le premier de la classe, celui à qui tout réussit ? Pour le pouvoir tout simplement. Le pouvoir est une chose convoité par un grand nombre de personnes. Pouvoir faire le métier que l'on veux, savoir faire face au questions posées, ne pas paraitre stupide lors d'un débat politique, pouvoir être... Puissant. Oui, c'est ça, la puissance, pouvoir donner des ordres, avoir son entreprises ou son commerces. Toutes cette intelligence entre les mains de personnes mal attentionnés pourrait les pousser à devenir fous et à se prendre pour Dieux. Malgré tout ça, malgré le fait que je ne sois pas surdoué, j'ai toujours eu des facilités pour apprendre, peut-être un peu trop, et, contrairement aux envies de mon père de continuer dans sa ligné, j'avais choisi la mienne, celle d'un professeur. Un professeur qui allait coucher avec son élève, certes, mais un bon professeur quand même. Apple me faisait savoir que c'était la première fois qu'elle se foutait autant dans la merde. Une main qui descendait le long de se ventre pour se déposer sur sa cuisse, je caressais doucement sa joue avant de lui répondre. "Dans ce cas là, on se mettra dans la merde à deux et tu ne seras pas la seule... J't'aiderais à y faire face..." Un baisé volé et j'attendais sa réaction, histoire de savoir si je devais continuer ou pas. J'en avais envie, bien sûr, mais je ne voulais pas non plus la brusquer ou qu'elle se sente obligée. •