Isapple - Win Some, Loose Som

Apple & Isa
• J'aime les défis, j'aime me lancer dans des trucs toujours plus dur, toujours plus risqué. Le gout du risque, c'est ce qui me pousse à avancer, à montrer que je suis toujours là et que la flamme qui m'habite n'est pas prête de s'éteindre, elle brule comme jamais, elle s'enflamme et ne cesse de grandir. Plus jeune, j'étais un Eliot timide, qui ne se montrait pas trop, jusqu'au jour où un changement me transforma et fis de moi la personne que j'suis maintenant. Manipulateur à mes heures perdus, j'arrive toujours à avoir ce que je voulais, et, aujourd'hui, c'était Apple qui était dans mon fusil. Elle dégageait quelque chose que je ne connaissais pas, et, ouais, elle me plaisait. J'avais poussé le vice jusqu'à aller l'embrasser, et, elle ne m'avait pas repoussé. Elle était en train de me dire que je n'avais pas l'air d'être inquiet qu'elle me jette. Non, elle avait raison, alors, j'allais la conforter dans son idée. "Tu aurais voulu me mettre dehors, tu l'aurais déjà fait, on serait pas en train de discutter, et t'aurais rapidement changer de place, mais c'est pas le cas, alors... J'me dis que j'ai peut-être une infime chance..." Si petite soit elle, j'allais faire en sorte de la saisir, et, tout en prononçant ces phrases, je laissais ma main s'aventurer sur sa cuisse, qu'elle serait sa réaction cette fois ci ? •

   Apple & Isa
S’il aimait le risque, moi je n’en étais pas sûre. J’avais un avenir solide… et pour être honnête ? C’est bien le seul avenir dont j’étais certaine d’avoir. Et encore… tout pouvait chier du jour au lendemain. Un nouveau magazine pour faire concurrence à Vogue qui aurait plus de succès, peut-être ? M’enfin bref… Je ne voulais pas tout foutre en l’air, mettre ma carrière en jeu pour une histoire de cul. Tu aurais voulu me mettre dehors, tu l'aurais déjà fait, on ne serait pas en train de discuter, et t'aurais rapidement changé de place, mais ce n’est pas le cas, alors... J'me dis que j'ai peut-être une infime chance... De chance… Ce n’était pas de ça dont je voulais parler. Ce n’était pas si moi je voulais, le problème. C’était tout le reste. J'parlais absolument pas de moi. Car soyons clair : Nous en avions tous les deux envie. C’est vrai que je ne l’avais pas repoussé ! J'suis ton élève et ça pourrait te foutre dans la merde… et t’as l’air de t’en foutre… pourquoi ? Et s’teplais ne me répond pas de truc à me faire fondre du genre « Parce que j’aime la vie. #YOLO »
   

Apple & Isa
• Après tout, pourquoi ne pas faire ce que l'on désire ? Pourquoi toujours se poser des questions ? Pourquoi toujours se demander si ça c'est bien, si ça c'est mal ? Pourquoi autant de pourquoi putain ? On s'en fou merde, on profite, on vis sa vie, on fait ce que l'on désire, car ce n'est pas arrivé à soixante piges, devant ton putain de mirroir, à regarder tes cheveux blancs, tes rides et ta gueule de vieux, et à te demander ce que t'as fait de ta vie, si t'aurais du accoster cette fille, si t'aurais du dire ça plutôt que ça. J'ai arrêter de me poser trop de questions, j'ai arrêter de réfléchir, et quand je veux quelque chose, quand je désire vraiment une chose, je fais en sorte de l'avoir et de ballayer tout ce qui se trouve sur mon passage. La jeune femme me pose une question... LA question. Pourquoi je m'en fou alors que ça risquerait de foutre mon job en l'air ? J'passe une main sur sa joue, replacant ensuite ces cheveux, et je répond. "En réalité, j'vais pas te mentir... J'me pose pas de question, car dans ce cas là, je t'aurais donné les cours une fois que tu serais revenue à Harvard, j'serais d'ailleurs jamais venue à Harvard si j'me serais posé des questions. Je réfléchis à mon avenir ouais, mais j'vois pas pourquoi je devrais me priver de ce que je désire... Regarde, si on est les seuls à le savoir, qui va venir nous faire chier ? Et puis, si ça arrive aux oreilles du Doyen, j'irais le voir, et j'ui expliquerais, j'aurais droit à une leçon de moral, et voilà, affaire bouclé, il pourra pas m'empêcher de faire ce que je veux..." Et puis, j'veux pas me vanter, mais j'suis quand même un putain de bon prof, et des comme moi, il en trouvera pas deux... •

   Apple & Isa
Je pensais que mes questions aurait tué l’ambiance. Il ne semblait pas inquiet… il ne semblait même pas mal à l’aise dans cette situation. Moi ? C’est tout le contraire. J’suis une élève, plus jeune que lui donc… de presque dix piges. Et on est chez moi où ma meilleure amie peut entrer n’importe quand et se poser des questions sur comment ça se fait qu’Isa soit à la maison. Il replace l’une de mes mèches de cheveux, toujours aussi sûre de lui. C’était presque… inspirant. En réalité, j'vais pas te mentir... J'me pose pas de question, car dans ce cas-là, je t'aurais donné les cours une fois que tu serais revenue à Harvard, j'serais d'ailleurs jamais venue à Harvard si j'me serais posé des questions. Je réfléchis à mon avenir ouais, mais j'vois pas pourquoi je devrais me priver de ce que je désire... Regarde, si on est les seuls à le savoir, qui va venir nous faire chier ? Et puis, si ça arrive aux oreilles du Doyen, j'irais le voir, et j'lui expliquerais, j'aurais droit à une leçon de moral, et voilà, affaire bouclé, il ne pourra pas m'empêcher de faire ce que je veux... En plus de me donner une petite leçon de vie again, il était plutôt convainquant. Nous étions seul ici… et si je prévenais Roxanna de ne pas rentrer on pourrait rester seuls. Mais tout ça était quand même compliqué. Il était mon PROF et j’étais son ÉLÈVE. On n’avait aucun lien de bien particulier… sauf bon, assez proche, au niveau de la maison et des études. Je ne pensais pas que notre lien développerait comme ça, aussi vite lorsqu’on se retrouve pour la première fois tous les deux seuls. Si ça reste secret, alors... je ne vois pas où est le problème. Oh my god, j’avais donné le feu vert à mon professeur ? Pour de vrai ? C’pas un rêve ? Je posais ma main sur la sienne et la guidait jusqu’à ma nuque en lui lançant un regard de braise.
   

Apple & Isa
• Faire marche arrière n'est pas dans mes plans. Tout stopper maintenant non plus. J'ai déjà pris bien trop de risques pour tout abandonner maintenant. De toute façon, je n'abandonne jamais, je n'aime pas perdre, et je n'aime pas non plus ne pas arriver à faire quelque chose. J'm'étais lancé dans cette envie d'avoir Apple. Je n'avais pas vraiment de raison, du moins, si, mais je ne pourrais pas l'expliquer, pas que ça soit compliqué, mais, y'a des choses qu'on contrôle pas, des choses qui font qu'on ne veut pas passer à côté de cette personne, ne pas regretter, et pour le coup, c'était le cas. J'me moquais bien du fait que ça soit mon élève, du fait que ça puisse se savoir, j'y pensais même pas, je vivais juste l'instant présent. Et, j'étais partie limite dans un discours du pourquoi du comment je m'en moquais, et, ouais, j'étais sûr de moi, je ne me posais pas de questions, car je savais que ce que je faisais n'était pas si mal que ça, après tout, ce n'était pas la fin du monde, on était deux adultes, ont avaient toutes nos capacitées mentales, et ont étaient conscient de ce que l'on voulait, alors pourquoi allez voir plus loin, on est pas marié, on est pas en couple avec quelqu'un d'autre, on est libre, totalement libre merde. Un sourire sur les lèvres de la jeune femme, une phrase, et elle me laissait pousser cette porte qu'elle avait fermé à moitié. Guidant ma main sur sa nuque, j'approcha mon visage du sien pour reprendre ce que j'avais débuté plus tot. Mes lèvres à quelques centimètres des siennes, un dernier regard, et me voilà en train de lui offrir un baisé beaucoup plus... Sauvage. Une main dans sa nuque, l'autre sur sa cuisse, je la tira contre moi pour qu'elle puisse être vraiment... Sur moi, cette fois ci... •

   Apple & Isa
Ok, je l’admets. Tout ça équivalait à me lancer dans le vide, pour moi… Je n’avais jamais fermé les yeux, jamais dit « fuck off » à quoi que ce soit. Au fond ? J’avais toujours tout pris au sérieux. Beaucoup trop au sérieux. Je commettais une grave, grave erreur là, je le savais… mais putain, pourquoi j’avais ce sentiment de bien-être qui venait tout compliquer les choses ? Partagée entre l’envie d’le foutre à la porte et me laver la langue avec du savon, et entre l’envie de l’emmener à la chambre… C’est si contradictoire. Et tellement injuste. Oh, mais ne méritais-je pas un peu de détente après tout ce que je traversais ? Pour lui… ce n’était qu’un simple « jeu de la vie »… il en avait envie ; la question était répondue. Pour moi, c’était contre toutes mes valeurs fondamentales. Comme quoi tu dis ? Oh, je ne sais pas… Ne pas laisser n’importe qui mettre sa bite entre tes cuisses, par exemple.

Trop tard. Le feu vert a été annoncé, j’avais guidé sa main jusqu’à ma nuque pour me rapprocher un peu plus de lui… et peu de temps après, ses lèvres étaient posées sur les miennes. Au début, cela pouvait sembler d’un baiser normal et mignon, mais plus la chaleur montait, plus le rythme augmentait en parallèle. J’étais cuite, il avait l’une de ses mains sur ma cuisse qui m’incitait à me coller sur son corps brûlant et je ne me fis pas prier. Je prolongeais le baiser avec ardeur en plongeant l’une de mes mains dans ses cheveux, avant de pimenter un peu le jeu en lui enlevant son haut. Oublie que c’est ton prof, oublie que c’est mal… Soit égoïste et ne pense qu’à toi, tant pis de ce que les autres en penserons… Si toutefois ils l’apprennent.
   

Apple & Isa
• Le truc, c'est que je ne posais pas, ou très peu de question. Je n'aimais pas réfléchir à m'en péter le crane, à en devenir fou, complètement bouffé par des putains de questions qui ne sont bonnes qu'à nous faire souffrir, qu'à nous remettre en questions. Je ne dis pas que je ne me remet jamais en question et que tout ce que je fais est parfait, loin de là même, j'fais beaucoup de merde, beaucoup de connerie, mais j'ai toujours fait en sorte de me rattraper, d'arranger la chose, et, ça avait toujours marché, alors pourquoi arrêter maintenant ? Pourquoi devenir une personne que je ne suis pas ? Pour faire plaisir aux autres ? Pff, allez manger des merdes d'écureuil en antartique et venez pas me faire chier avec vos conneries ouais ! Alors je m'exprime par mes gestes, je l'embrasse, et elle ne dit plus rien, elle continue, je sent ces lèvres humides contre les miennes, et, ces mains viennent retirer mon t-shirt. Who, j'crois que là, faire demi tour serait impossible, et, disons que je n'en ai aucune envie, je continue de l'embrasser assez sauvagement pour laisser mes mains venir lui retirer son haut à mon tour, bah ouais, si y'a pas d'égalité, ça sert à rien ! Je jette un rapide regard à son corps, normal, et, pour le moment, je suis loin d'être déçu ahah ! Je ne pensais pas au futur, aux répercutions que nos actes pouvaient avoir, seul le moment présent importait, seul ce que nous faisions était d'actualité, rien d'autre. Plus de passé, plus de futur, juste le présent. •

   Apple & Isa
Ça m’a pris comme ça. Si je voulais Isa, il fallait que je ne me pose aucune question… et de toute façon, je n’avais rien à craindre. Il n’y avait que nous deux ici et la possibilité que Roxanna rentre, même si je connaissais assez bien son horaire pour savoir qu’elle ne sera pas là avant minimum une heure. J’ai donc laissé mon enseignant m’embrasser… et les baisers se sont enchainés, les uns après les autres avant que je décide de lui virer son chandail, comme je l’avais désirée y’a quelques minutes plus tôt. La tension s’est augmentée et je caressais le haut de son corps. Putain… Si un jour on m’aurait dit que j’en serais là avec un homme qui est censé m’apprendre… autre chose que comment lever les jambes… Je ne l’aurais pas cru. Surtout pas il y a deux ans de cela, quand je ne pensais pas faire l’amour avant le mariage, ahah.

Mon haut a rapidement pris le bord, lui aussi… Heureusement, je ne portais pas des sous-vêtements moches THANK GOD ! Ç’aurais été assez… malaisant, d’avoir à lui présenter quelque chose de peu esthétique, mh. Isa me regardait un moment, semblait même me dévorer des yeux… Il y avait franchement de quoi être flattée, et lui offrir un sourire charmant. Je me levai donc et me dirigeai vers ma chambre, mais avant de quitter le salon, je lui lançais en riant : Voyons voir si tu t'rappelles de la visite que je t'ai fait tout à l'heure... Je me dépêchais à me rendre à ma chambre, pour l’attendre.
   

Apple & Isa
• L'enfer m'a ouvert ces portes il y a de ça plusieurs années. Jamais mon âme ne pourra trouver le repos éternel, car pendant tout le reste de ma vie, je ne ferai que des conneries qui pourront me mener qu'en Enfer. Encore aujourd'hui est une signature pour cette direction, coucher avec une élève, mais quel abruti. Un professeur normal y aurait peut-être penser un instant, mais il n'aurait pas sauter le pas, sauf que moi, c'est ce que j'avais pas, et ce n'était pas juste le pas que j'allais sauter... J'me moque bien de ce que tout ça pourra entrainer, j'étais bien, et c'est tout ce que je voyais, la joie et le bien être que ça me procurait, alors, si ça c'est mal, enfermer moi dès maintenant car je continuerais tant que je serais en vie. Je la vois se lever et me mettre au défis de retrouver sa chambre, l'endroit où elle m'attendrait. Un sourire sur mon visage, je la regarde marcher, et, là, ouais, j'peux dire que j'ai bien, mais vraiment BIEN regarder son cul. "Pff facile... Au passage, ouais, t'as un cul agréable à regarder !" Avais-je lâché tout en me rendant dans la chambre, laissant au passage mon jean tomber sur le chemin, me retrouvant pour le coup en boxer. Une fois la pièce trouver, je rentre dans la chambre en fermant les yeux. "Tu me dis quand j'peux ouvrir les yeux?" Pourquoi avais-je fermé les yeux ? Pour avoir une surprise au moment où je les rouvrirais tient ! •

   Apple & Isa
Ouep, monsieur voulait une visite… Et maintenant nous allions voir s’il avait retenu sa leçon ! Je m’étais dirigé vers ma chambre pour l’attendre, laissant tomber mon chandail que j’avais emmené pour ne rien laisser trainer. Pff facile... Au passage, ouais, t'as un cul agréable à regarder ! Je souriais à la remarque, et levai les yeux au ciel. Quelques secondes après, il était là, devant moi les yeux fermés. Pour le coup, je n’étais pas certaine de ce qu’il faisait… mais il était en boxer déjà et ça m’avait bien amusée de le voir ainsi. Pantalon trop serré ou il était impatient, tout simplement ? Tu me dis quand j'peux ouvrir les yeux ? Je vois… il me poussait à lui faire une surprise, très bien. Je relâchai mon chignon et passai ma main dans mes cheveux pour replacer ma coiffure un peu, avant de me rapprocher de lui. Si tu crois pouvoir me contrôler et me demander ce que tu veux, tu vas garder les yeux fermés longtemps... Je riais légèrement à son oreille avant de m’en rapprocher pour lui mordiller le lobe. Je n’allais certainement pas lui laisser le plaisir de me dire quoi faire tout de même (a) Je glissai alors mes mains sur ses épaules et descendit à son torse, en embrassant son cou.