(+ Siobban) welcome home !

« Si ta mère l’a déjà fait je pense que je peux lui faire confiance à cent pour cent vu que tu es bien vivante en face de moi et en bonne santé en prime ! » plaisanta Thaïs tandis qu’elle laissait Sio se décider devant la longue carte du menu, espérant de tout cœur qu’elle trouverait chaussure à son pied parmi tous les mets proposés et même mis en photos pour certains. « Je suis happy que tu aies trouvé quelque chose qui te mette en appétit ! Perso je vais prendre des brochettes de bœuf et au poulet accompagné d’un riz et d’une soupe miso ! »

« Oui, cela serait donc sympa pour moi de trouver la bonne personne. » Je regardais alors la carte avec attention et souriant donc lorsque ma sœur me parlait, je me demandais bien si je devais continuer ou pas. « Et bien, c’est parfait, on arrive à nous mettre d’accord sur le diner. On mange ici ou on prend à emporter ? » Une simple question mais qui était importante pour moi. Soit on manger ici et on passait un bon moment, soit on rentrait et on allait faire du piano juste après.

« La bonne personne pour ? Faire un gamin ? » demanda subitement Thaïs, un peu paumée car elle n’avait pas réellement parlé de personne mais juste du fait que la mère de Sio soit d’excellents conseils en matière de « trucs de mamans ». Enfin, elle finit par hausser les épaules, ce n’était pas le plus important, ce qui l’était en revanche se trouvait dans ce fameux restaurant traiteur dont l’odeur alléchante ouvrait encore plus l’appétit de l’irlandaise, il fallait dire ce qui est ! « Personnellement si on veut se mettre au piano après ce serait plus simple qu’on prenne et qu’on mange là haut, non ? A moins que tu veuilles carrément te faire un restau et remonter après ! »

« Non pas forcément, mais avoir une vie sympa c’est tout. » Oui combler un petit manque qui bien entendu serait donc bien placé au centre une fois là en place. Tout en essayant bien entendu de voir la suite dans le bon sens, je me demandais bien comment est-ce qu’il fallait que je continue la suite. Alors que je comprenais le sujet de notre conversation, je répondais : « Oui, tu as raison, on va aller manger en haut. Cela sera bien plus pratique pour que je te montre. »

« Ah d’accord ! Je ne voyais pas le rapport avec la choucroute au départ » avoua-t-elle car Sio était tout de même parvenue au miracle de paumer Thaïs dans une conversation, donc extrêmement rare tout de même ! Mais il faut dire que la danseuse avait un cerveau relativement tordu et donc capable de suivre même les conversations les plus improbables. « Je commande ou tu y vas et on porte tout avec nos deux paires de bras ? Comme tu préfères, moi tant qu’on remonte après ça me va, comme ça on pourra manger d’abord et pianoter juste après ! »

« Oui; scuse, je me suis mal exprimée…. » Je ne voyais pas vraiment quoi dire, mais bon, je préférais quand même essayer de lui répondre au mieux. « Alors, et bien, je peux le faire pas de soucis. » Tout en m’approchant du caissier, je lui donnais donc notre commande. Il ne fallait rien oublier et donc, une fois cela fait, je tenais donc le sachet tout en tenant le bras de ma sœur. « Allez, c’est parti pour manger. En route. »

« Mais ne t’excuses pas tu rigoles, ça n’a aucune espèce d’importance ! » lui assura aussitôt Thaïs, un gigantesque sourire aux lèvres. Le jour où elle se vexerait pour des choses aussi dérisoires, il y aurait très clairement un problème en vérité. « Tu as tous les sachets, ce n’est pas trop lourd ?! Tu me donnes hein sinon ! » fit-elle aussitôt après qu’elles aient commandé et attendu de concert jusqu’à ce que le gérant ne leur apporte leurs plats dans des plats prévus à cet effet. « Je te suis jusqu’à l’appart ! On mange d’abord et ensuite on fait mumuse avec le piano hein ? »

« Hihiih, oui, tout va bien, ce n’est pas trop lourd ne t’inquiètes pas. Oui, on mangera en premier. J’espère d’ailleurs que tu as des oreilles bien ouvertes. » J’avais dis cela patiemment, et donc, je me demandais bien ce que je pourrais bien lui dire par la suite. Il fallait que je sache quelles chansons données à ma sœur. Les petites berceuses étaient bien pour son futur enfant. Je faisais donc la liste dans ma tête et je commençais à fredonner un petit air qu’elle connaissait. « Bon, berceuses irlandaises tu en as des préférée ? »

« Les oreilles bien ouvertes ? Mais ma biche, elles n’ont vécu que pour ce moment ! » plaisanta-t-elle à nouveau alors que les deux demoiselles remontaient de concert à l’appartement que Thaïs occupait avec Caleb. Certes, il se trouvait actuellement sur New York mais qu’importe… à ses yeux, cela restait leur appartement, leur nid d’amour, point final. « Je vais sûrement te faire halluciner mais… j’en connais pas » fit-elle, penaude, avant d’aider Sio à installer tous leurs mets sur la grande table sur salon, utilisée habituellement pour se sustenter.

« Ah, c’est une bonne chose alors. Hihihi, je ne regrettais pas de te parler et de t’entendre chanter. » Je continuais donc de parler et tout en espérant trouver une solution pour la suite, je disais : « Ah tu n’en connais pas….Ce n’est pas grave sur mon pc, on peut en trouver et puis, il y a en pleins que l’on peut inventer. » Je trouvais donc que pour l’instant, il était bien pour moi d’essayer de trouver une simple façon pour moi de l’aider du mieux que je pouvais.