Tu es toujours là au bon moment (+) HAYTAM

Tu es toujours là au bon moment (+) HAYTAM

Suivant à la lettre les conseils de Haytam cela ne suffisait pas. En effet, la blondinette était tombée sur son ami. La demoiselle était drôlement gênée et cela se faisait cruellement voir sur ses joues. En effet, heureusement que Dayana n'avait pas dévalisé une pente sinon bonjour les blessures. A l'aide du brun aux yeux marron, la russe & canadienne se relève en regardant si ses vêtements n'étaient pas troués. « Non je ne me suis pas fait mal, enfin je crois. » dit-elle en essuyant et enlevant les feuilles qu'il y avait sur son vêtement. S'approchant peu à peu de son meilleur ami, Dayana ne savait pas ce qu'il se passait en elle. Doucement, mais sûrement, mademoiselle Doumavoski s'approche de Monsieur Winchester et dépose ses lèvres contre sa joue. Réalisant ce qu'elle faisait, son ventre commence à lui faire mal et son coeur battait à mille à l'heure. « Je veux .,. enfin vais te laisser, je ne sais pas ce qu'il m'a prit. » Dit en prenant en son sac et commence à courir à toute vitesse espérant secrètement qu'il allait la rattraper.

Quasiment par terre, j’essayais de relever mon amie, j’essayais de toute faire pour qu’elle ne tombe pas complétement, du moins qu’elle ne se fasse pas trop mal. Visiblement la leçon de skate était une mauvaise idée et plus elle avançait, plus je redoutais la leçon de patin qu’elle devait me donner. Je n’étais pas à l’aise sur la glace et si elle n’arrivait pas à faire de skate, je n’avais aucune chance pour le patinage artistique ou non. « Tant mieux alors. » Je lui souriais alors longuement avant de remettre ma veste correctement sur mes épaules. Je l’observais alors s’approcher de moi pendant que mon cœur s’arrêtait subitement, qu’est-ce qu’il se passait ? Elle déposa alors un baiser sur ma joue et s’envola en moins de deux. Je fronçais les sourcils un instant, restant coi, debout et seul au milieu du skate parc, comme un idiot. J’attrapais alors ma planche et mon sac puis je roulais jusqu’à elle, lui attrapant le bras, l’arrêtant doucement. « Hey, on a pas encore fini la leçon ! » Devant son sérieux je me mettais à rire puis je continuais « Je plaisante, mais pourquoi tu pars comme ça hein ? J’veux dire, comme une voleuse. »

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Au moins Dayana avait essayé le sport qui passionnait son meilleur ami. La petite leçon avait été bien, mais un peu compliquée. Pourtant en équilibre la blondinette était plutôt pour ce qui est du patin à glace. Le skate était une autre affaire. Maintenant il fallait qu'un jour ou l'autre qu'il fasse l'inverse. Elle en train d'apprendre à faire du patinage à son meilleur ami. Courant à toute vitesse pour partir quand soudain Mademoiselle Doumavoski sentit des doigts autour de son bras, obligeant à s'arrêter. Essoufflée elle répondit en se mordillant les lèvres pour ne pas lâcher ses aveux. Entre deux respirations elle dit en se touchant nerveusement les cheveux. « Parce que quand tu es prêt de moi, je suis troublée, perdue ne sachant pas comme agir comme toi depuis la dernière fois. J'y repense sans cesse. Je me sens idiote pour t'avouer. Tu sais quoi oublie, tout ce que j'ai dis c'est sans importance. » dit-elle en se débattant afin qu'il la lâche maintenant la blonde s'en voulait affreusement mal d'avoir tout avoué d'un coup. Baisant la tête Dayana observait le sol laissant ses longs cheveux lui cachait son doux visage.

Je m’en voulais d’être aussi détaché, aussi différent encore et encore de Dayana. A vrai dire je ne savais pas comment réagir, tout était troublé au sein de mon esprit, alors je faisais tout pour ne pas y penser. J’avais déjà eu des aventures, sans forcément aller trop loin seulement… elles avaient toutes capotées, et puis la blonde était tout de même ma meilleure-amie. J’ignorais pourquoi j’avais déposé mes lèvres sur les siennes pendant cette soirée, était-ce parce que j’avais bu quelques verres avant ? Il m’aurait fallu plus que ça pour être saoul pourtant. Je me contentais alors de soupirer et de lâcher l’emprise que j’avais sur elle, ce qu’elle venait de m’avouer me laissait perplexe, elle avait raison, j’avais joué au con. « Je suis désolé… je ne sais pas pourquoi j’ai agi comme ça, pardonne-moi. » J’avalais ma salive avec difficulté et passais à mon tour une main dans mes cheveux pour les ébouriffer. Je posais alors mes doigts fins sur son menton pour relever son doux visage. « Tu m’en veux à ce point ? » Son silence m'avait totalement glacé le sang, j'espérais qu'elle dise quelque chose, bouge ou même me frappe mais quelle brise ce silence.

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Dayana avait tout de même le coeur léger de lui avoir dit, du moins de lui avoir donné une piste. Et encore ce n'était pas sur qu'il comprenne ce qu'il y avait derrière ses mots.  « Pourquoi tu as fait ça ?? Parce que tu avais trop bu ? Ou parce que tu en avais envie tout simplement ?? C'est facile de dire qu'on ne sait pas. » dit-elle en fixant le sol et lorsque Haytam pose ses doigts sur son menton afin de relever ce dernier, la blondinette le regarde dans les yeux.  « On dirait que ça n'a t'a rien fait, comme si tu avais ça juste pour t'amuser. Nos actions en toujours des conséquences. Peut-être que toi, ça ne t'a rien donner comme effet ou autre. Pendant un instant j'ai cru être importante pour un homme pendant un simple instant. D'oublier le temps d'un instant tout mes soucis de santé, que je vais devenir aveugle. Voilà j'espère que ses explications te suffiront. C'était une mauvaise idée cet aprem » Maintenant tout ce qu'elle avait envie c'est de partir et aller se coucher sous les draps en cachant avec beaucoup de mal sa déception mais aussi les perles salées qui piquaient les yeux, c'est pour ça qu'elle sortit ses lunettes de soleil.  

Je m’étais comporté comme un salop, je ne pouvais pas le nier, mais même si la faute était sur moi, j’essayais de m’éclipser encore une fois en prétextant des excuses bidon. A vrai dire j’étais totalement paumé, j’avais embrassé Daya parce que sur l’instant cela m’avait paru bien… Mais j’étais loin de m’imaginer que mon cœur aurait pu s’emballer autant. Je soufflais alors, elle était visiblement énervée, elle avait le droit, je ne pouvais rien dire là-dessus. « Je n’avais pas trop bu et tu le sais. » J’essayais de relever son visage mais elle s’en fichait, elle se contentait juste de prendre ses lunettes. Je dégageais alors du revers de ma main la sienne pour qu’elle oublie de les mettre. « Pas de ça avec moi s’il te plait. » Son regard avait une grande importance pour moi, parce qu’il était magnifique, et parce que cela résumait mon but : la soigner. Je bossais sur des solutions en secret, c’est pour ça que j’étudiais tant, cependant je me privais de lui dire quoi que ce soit. « Tu penses vraiment que c’est une mauvaise idée ? Tu veux partir ? Vas-y, je ne veux pas te forcer. Je ne trouve pas que c’est une mauvaise idée et je ne me suis pas foutu de toi non plus. Je sais qu’il y a des conséquences, j’y pense tout le temps. Et oui je ne sais pas ce qu’il m’a pris, mais c’est arrivé, c’est comme ça, et si tu veux savoir je… je ne regrette pas. Mais tu sais très bien comment je suis, moi et le chaos que je provoque sans cesse… »

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Dayana était tout aussi paumé et regrettait d'avoir lancé cette stupide conversation, mais elle avait besoin d'avoir des éclaircissements, des révélations pour mettre tout ça à plat afin de faire comme si rien ne c'était passé de tourner la page. « Pourquoi l'avoir fait alors si tu n'avais pas bu une goutte d'alcool dans le sang ? » Alors que la blondinette était en train de sortir des lunettes de soleil de son sac, d'un revers de main Haytam enlève son accessoire qu'elle voulait mettre sur les yeux. Choquée, elle lui lance un regard de pitié et noir. « Je ne serais pas te dire si c'est une mauvaise idée ou pas, mais ce qui est sûr c'est que ça a changé notre amitié après que tu m'aies embrassé. Moi aussi j'y pense tout à le temps en train de me poser des questions encore et encore. Et si tu veux tout savoir je le regrette pas non plus.  » Dit-elle en le regardant dans les yeux, ayant les membres de son corps qui se raidissent de plus en plus sous le coup de la colère.  Sa respiration était assez forte et allait vite puis rajoute sur un ton plus doux et tremblant. « C'est pas de ta faute si il t'arrive que des malheurs, mais tu n'aimerai pas les affronter à deux avec une personne qui serait te remonter le moral, présente à tes côtés ? Ne rends pas les choses encore plus compliquées Haytam je t'en prie. » Dit-elle en se mettant sur la pointe des pieds pour coller son front contre celui de son meilleur ami dans l'espoir que ça la calme un petit peu avant de tourner le dos. Ne voulant pas vraiment entendre sa réponse.

J’avais bu certes, mais j’étais assez lucide pour savoir ce que je faisais sur le coup. Je repensais soudainement à ses lèvres contre les miennes, son souffle chaud effleurant son visage et tout cela me faisait tourner la tête. « Je l’ai fait c’est tout ! » Je voulais voir ses yeux, son regard si attendrissant et même si cela valait de me faire détester sur le moment. Je l’observais en silence pendant qu’elle me tuait du regard, je baissais alors légèrement la tête, j’avais tout foiré une fois de plus, mais que pouvais-je faire ? Je passais une main dans mes cheveux et la faisais descendre sur mon visage, comme si cela pouvait m’aider à effacer toute cette histoire, à démêler tout ce qui se chamboulait dans ma tête à ce moment présent. « Si tu ne regrettes pas alors pourquoi tu m’en veux hein ? » J’avais sorti ce qui m’angoissait, du moins j’avais tenté de m’expliquer, et alors que je pensais qu’elle allait m’engueuler, elle s’approcha de moi et colla son front sur le mien, puis se détourna une fois de plus de moi. Je soufflais alors longuement, totalement dépité, perdu. J’attrapais alors sa taille et la faisais basculer vers moi. « S’il te plait, ne me tourne pas le dos. » Je passais alors mes doigts derrière sa nuque et l’attirais vers moi, collant à nouveau mon front. « C’est juste que… je ne veux pas te faire de mal, tu as déjà assez souffert, je ne veux pas déteindre sur toi ou quoi que ce soit d’autre. »

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En entendant la question de son meilleur ami les sourcilles de la blonde foncèrent en étant tout de même surprise. Et encore Dayana ne savait plus si elle devait l'appeler ainsi. « Pourquoi je t'en veux ?? Parce que je suis perdue, entre l'amitié, l'amour. Je ne serai même pas poser des mots dessus Haytam.  Peut-être que tu es resté indifférent moi pas.  » Au putain que cela faisait du bien d'avoir sortie ce qu'elle avait sur le coeur depuis quelques jours. Espérant qu'il allait enfin comprendre ou que cela allait faire un déclic dans sa tête. Alors que Miss Doumavoski était en train de tourner le dos en se mordillant les lèvres sentant des mains ou plutôt des doigts autour de sa tête, l'étudiante en première année ne s'y attendait pas qu'il fasse ce geste. Du coup elle avait fait un petit sursaut, et se retourne vers Haytam. Ce dernier passe ses doigts contre la cou de la russe & canadienne. Cela eut l'effet de lui procurer un frisson le long de son dos, l'attirant contre lui. Daya pose chaque main sur les épaules du jaune. Maintenant, ils étaient fronts contre fronts, doucement elle plonge son regard dans celui du brun aux yeux marron. « Tu ... Tu ne va pas déteindre sur moi. ça serait plutôt bon pour toi que ça soit moi qui déteint sur toi pour te donner un peu de joie et du bonheur. Maintenant je ne suis plus à une blessure près. Je veux juste voir ton visage plusieurs fois par jour que tu sois à mes côtés avant de ne voit plus rien. Je me sens affreusement ridicule là. » des larmes avaient coulées le long de son discours, mais enlevant une main des épaules de l'homme intelligent, elle les essuie aussitôt en ayant tout de même un tout petit sourire affiché à son visage.

Elle était aussi perdue que moi, peut-être plus parce qu’elle, elle osait faire face à ses sentiments, à ses questions pendant que moi j’essayais de tout enfouir toujours plus profondément. Tout n’était que torture, encore et encore et j’avais une fois de plus peur de tout perdre. Pourtant, je n’aurais pas embrassé ma meilleure amie si je n’éprouvais rien pour elle ? Était-ce un de ces moments où la frontière de l’amour et l’amitié est tellement fine que l’on confond les deux ? Je l’ignore, c’est peut-être pour ça que j’avais posé mes lèvres sur les siennes, pour me tester, voir la différence, seulement je n’avais pas su mettre des mots sur ce geste, sur nous, sur tout ça, tout était si confus. Je soufflais alors en l’attirant contre moi, sa peau chaude venait tout de suite réchauffer la mienne ce qui me faisait tressaillir. J’avalais alors ma salive, cherchant les bons mots, tout cela était nouveau, et étrange pour moi, j’avais soudainement peur de faire non pas un pas de travers mais le pas de travers, celui qui ferait tout basculer, qui l’éloignerait une fois pour tout de moi. « Tu n’es pas ridicule loin de là. Je ne désire que ton bonheur tu le sais, et je veux surtout ne plus te voir pleurer. J’espère juste… te sauver et non te faire tomber. » Je soufflais longuement derechef, s’il devait lui arriver malheur je m’en voudrais encore et encore. Je passais alors ma main dans ses longs cheveux blonds et profitais de son faible sourire, car c’est tout ce que j’avais à cet instant.

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