(+ Siobban) the best, it's you !

« Franchement si je ne t’avais pas je ne sais pas ce que je deviendrais… attends je te fais ZE déclaration là j’espère que tu es flattée ! » s’amusa Thaïs bien que le fond de ses paroles soit on ne peut plus sincère. Sio devait déjà en avoir pleinement conscience, depuis le temps qu’elles se connaissaient… c’est bien simple, la jolie blonde n’avait pas souvenir d’avoir vécu une étape de son existence sans que sa comparse irlandaise soit à ses côtés pour la vivre également. « Laver les dents ça lave pas les kilos ! » pouffa-t-elle en plaquant sa main contre ses lèvres histoire de ne pas s’esclaffer en plein magasin même si l’envie était diablement forte. « La vendeuse vient de me donner un sac plastique ! La météo ne prévoie pas de pluie à priori et comme on va chez moi juste après être passées au magasin irlandais… ça devrait le faire ! » Thaïs attrapa par la suite le bras de Sio, hélant sitôt qu’elles furent sorties un taxi en espérant que l’un d’entre eux s’arrêteraient. « Tu me dis s’il y en a un qui s’arrête ou s’il faut que je siffle à nouveau. »

Souriant tendrement en regardant mon amie, je lui disais : « Et bien il faudrait t’inventer parce que sinon, je m’ennuierais sans toi. » Voilà, je lui disais que j’appréciais sa présence, je l’écoutais me taquiner, et je lui disais : « Déjà cela enlève les caries, et donc, il faudrait bien que je n’en ai pas…Parce qu’aller chez le dentiste, non merci… » Je n’aimais pas les dentistes, j’en avais trouvé un bien qui ne me faisait pas mal, je lui disais alors en riant : « Et bien, j’irais au yoga et hop, après deux heures, je pourrais bien avoir éliminer le surplus de calories. » Il fallait bien que je trouve de quoi faire un peu de sport. Alors tout en avançant vers elle, je lui disais : « Oui, on peut faire cela comme ça. Après tout s’il ne pleut pas, et bien, on a de la chance. » Dans la zone à taxi, je riais bien, elle appréciais siffler et tout en lui tenant le bras, je lui disais : « Fais-toi plaise…. »
 

« Han t’es trop mignonne, tu le sais ça ? Mais d’abord il faudrait t’inventer toi, c’est toi la plus ILLUSTRE ! Puis j’te signale quand même qu’on est jumelles de date de naissance, si c’est pas trop balèze ça… » Ce phénomène avait toujours profondément éclaté Thaïs, comme si c’était écrit dans les étoiles qu’elles devaient se rencontrer, s’adorer et ne plus se lâcher d’une semelle. « Erf moi non plus, que quelqu’un d’autre fasse la fortune des dentistes à ma place ! Puis mes dents elles sont toutes belles alors… brossage, brossage ! Puis pour les kilos, deux heures de Jive et direct tu perds des calories, je ne t’apprends rien ! » Sio et la jolie blonde étaient totalement synchrones sur la danse, après tout… « Bande de salauds qui s’arrêtent même pas… attends tu vas voir ! » Non seulement Thaïs se mit à siffler ultra fort, mais elle prit une pose sexy sans être extravagante, mais suffisamment efficace pour que miraculeusement un taxi s’arrête juste devant elle. « J’suis trop forte ! »

« Oui, il faudra d’ailleurs, on trouve une idée pour nos anniversaires. Je me disais qu’on pourrait donc se faire un truc trop bien…. » Oui, en y pensant, cela serait bien de faire une petite chose à deux pour souhaiter nos anniversaires en même temps. Je lui disais alors en riant : « Oui c’est vrai la danse peut nous aider à faire tout comme il faut. Tu as vu les nouvelles mesures ? On doit avoir un poids mais pas trop faible. Ils ont commencé à changer. C’est bien, il y aura moins d’anorexie. » Tout en l’entendant ronchonner un peu, je riais intérieurement, elle était bien drôle ma Thaïs parfois. Voyant le taxi s’arrêtait, je le voyais donc regarder la canne de mon amie, lui souriant, je lui disais tandis qu’on s’asseyait dans le taxi. « Merci Monsieur, on va rue de Dublin au numéro Dix s’il vous plait. » Oui le quartier irlandais et il était réputé pour donner la chair de poule aux gens la nuit. Je me demandais bien si le chauffeur allait accepter ou pas la destination.
 

« C’est pas pour tout de suite août ! Mais je suis pour l’idée, ça nous laisse le temps de nous organiser… tu avais quelque chose en tête ? » demanda-t-elle subitement car il y avait de nombreuses choses qu’elles avaient potentiellement évoquer, comme un weekend à Disneyworld aux USA par exemple… cela évitait de prendre l’avion jusqu’à Paris, ce qui n’enchaînait que davantage de frais. « En même temps c’est pas plus mal parce que les fils de fer, c’est juste pas possible… mais avant que j’en sois un, moi, il faudrait que j’arrête de bouffer tout le temps et ça aussi, ce n’est pas possible ! » Thaïs aimait trop manger et refusait décemment de se priver pour on ne sait quel diktat de la mode à la mord-moi le nœud. « N’empêche je vais jamais dans ce coin… faudrait y aller plus souvent, ce serait comme à la maison ! »

« Oui, je comprends. Et bien, j’aurais bien vu une partie de notre voyage à Rio pour aller danser la salsa, mais après c’est comme tu veux. » Je n’oubliais pas notre petite idée du week-end et je lui disais : « En fait, je n’ai pas oublié notre petit week-end à Disneyworld. » Rien qu’en y pensant cela était une bonne idée. Je préférais aussi lui répondre : « Non, justement, ils ont augmenté le poids, on ne risque presque plus rien. Après tout c’est bien mieux aussi de pouvoir manger comme on veut, non ? » Tandis qu’on était dans le taxi, je l’entendais me dire qu’on pourrait y aller plus souvent alors. Je lui répondais tout en glissant un billet au chauffeur qui ne voulait pas y aller. « Oui, en journée, il est calme, on peut y aller comme on veut. C’est juste que les gens ont peurs d’y aller. » Le chauffeur plus calme reprenait donc la conduite.
 

« A Rio ? Tu veux te faire draguer par tous les brésiliens présents ? Mais c’est une idée excellente ! Il y a Disney aussi, comme tu viens de le dire, dont on avait parlé il y a quelques années mais on peut le faire en dehors de notre anniversaire aussi, ça empêche pas ! » fit-elle d’un ton qui laissait clairement entendre qu’elle réfléchissait à la vitesse de l’éclair pour trouver de nouvelles idées à mettre sur la table. « A qui le dis-tu ! Tu connais mon coup de fourchette, devoir faire un régime exprès ça me casse les noix par avance et par principe je dois dire… ceci dit pourquoi les gens ont peur d’aller au coin irlandais de Cambridge ? »

« Non, mais il se pourrait que j’ai un ami qui ne peut nous apprendre la danse. Il a un salon dans le quartier Brésilien de la ville. Ah oui, c’est comme tu veux, on peut faire ce que tu veux pour notre anniv. » Je tentais de lui répondre : « Bah, oui, mais en pratiquant la danse, cela va être bien pour toi, tu vas vite reperdre. » Je me demandais bien pourquoi est-ce qu’elle me demandait donc cela. Je tentais de lui répondre : « Bah tu sais bien que les bars amènent toujours des gens un peu trop ivres. Je ne sais pas trop pourquoi est-ce que les gens ont peurs de nous. On est gentils pourtant. » Je ne disais rien de plus et tout en regardant le paysage, je lui demandais : « Tiens, il faudra au magasin regarder pour du tissu pour les chaussettes. J’ai un trou, je dois raccommoder mon truc. » Des chaussettes irlandaise que je mettais parce que je me sentais mieux dedans.  

« Depuis quand tu as un ami au Brésil dont tu ne m’as même pas parlé ? J’te signale que je connais la technique de la Salsa cependant, j’en ai déjà fait en compet ! Mais ça peut toujours être intéressant un cours, faut pas croire j’aime l’idée ! » fit-elle d’un ton des plus enjoués tandis que le taxi les conduisaient doucement mais sûrement à destination. « Pourquoi tu trouves que je suis grosse ? » s’inquiéta-t-elle aussitôt bien que son corps soit musclé où il fallait et loin d’être semblable à une planche à repasser inoxydable intouchable. « Franchement, si tu passes par là tous les bars amènent des gens trop ivres, et ce de toutes les nationalités, c’est quasiment le principe même du bar j’ai envie de dire ! Bah, on s’en fout on se rend dans un magasin pour acheter des trucs à bouffer, rien à péter… mais on peut faire un détour pour que tu trouves de quoi raccommoder tes chaussettes cela dit ! »

« C’est un élève que j’ai au cours. Là que j’ai avec ta prof, elle est partie en tournée et donc, je la remplace. Je fais aussi les cours pour étrangers qui veulent faire connaître leurs danses. Il s’appelle Paolo et il est venu pour un cours avec sa salsa. Et donc, il m’a proposé de venir pour découvrir son pays et sa danse. » Je lui disais : « Mais non au contraire, tu es bien comme ça. La danse nous muscle et donc, on a aussi besoin de force si tu maigri encore tu risques d’avoir plus de mal. » Je tentais donc de lui répondre : « Je crois que c’est dans le même magasin ou à côté. Normalement, je vais pouvoir trouver le truc. Puis, je crois que je peux aussi trouver des chaussons de danse. J’aime ceux qui viennent de ce magasin, ils sont si doux. » J’avais dis cela patiemment, et je savais donc qu’il était bien pour moi de lui dire ceci : « C’est un peu la peur sans doute. Il faut juste oublier cela, on va faire un tour au supermarché et puis c’est tout. »