(+ Siobban) the best, it's you !

« Je ne savais même pas que tu donnais des cours, pinaise j’en ai loupé des trucs ! » fit-elle remarquer, les yeux écarquillés par la surprise. « Mais c’est top que tu aies fait sa connaissance comme ça. Il connaît son truc je suppose, sinon t’en parlerais pas comme ça ! » Par la suite, c’est un « ouf » de soulagement qui peupla l’atmosphère sonore durant quelques instants car Thaïs avait vraiment eu peur d’être grosse et de ne pas s’en être rendue compte. « Je n’ai pas l’intention de maigrir, après tout je suis bien comme je suis ! Mais si j’étais grossette avec huit heures de danse par jour, il y aurait clairement un problème… et il s’appelle comment ton super magasin miracle ? Je sens qu’on va se ruiner dans cette fameuse rue mais c’est pas grave, après tout c’est pour la bonne cause ! Et puis en bonnes irlandaises on sera comme chez nous… »

« Oui et non, j’aide seulement la prof qui doit aller faire je ne sais quoi. C’est la prof que tu m’avais conseillé d’aller voir, et elle a dit oui, donc, voilà….Enfin, pour le moment, elle me laisse ma chance donc, voilà. » Oui il fallait bien que je trouve de quoi lui dire, et puis, discuter avec elle était une bonne chose finalement. Je réfléchissais alors à ce que je pourrais donc lui dire en plus : « Pour le moment, il m’a permis de bien expliquer le cours, donc on peut dire que c’est une bonne chose. » J’avais donc une seule chose à me dire : il fallait que je trouve une autre façon de faire les choses correctement. Je disais alors patiemment : « Chez Dublin. C’est un petit magasin sympa. Il est juste à côté de celui des sucreries, donc, on va pouvoir s’amuser un peu. » Je disais alors patiemment : « Oui comme chez nous, cela va être sympa d’avoir les odeurs, et les sensations qu’on a lorsqu’on y va. »
 

« Ah mais oui je suis conne ! Elle est sympa avec toi au moins ? Si elle te laisse carrément la remplacer c’est qu’elle a vu ton talent et puis c’est quand même mieux comme boulot que celui que tu avais au bar où tu risquais ta peau chaque soir… franchement ça me rassure ! » Thaïs éclata de rire face tout en imaginant le duo de Sio avec ce fameux brésilien dont la jolie blonde n’avait pas encore fait la connaissance mais quelque chose lui disait que cela ne tarderait sûrement pas. « Tu vois tu m’apprends quelque chose je ne savais même pas qu’un tel magasin existait ! Mais dis-moi, tu y viens souvent pour savoir tout ça ou tu t’es juste renseignée sur internet ? »

« Oui, j’ai donné ma démission au bar, je n’y vais plus sauf en consommatrice. Donc, pour le moment tout se passe bien. » Je l’entendais me demander si je venais souvent ou pas dans ce magasin. Je tentais donc de lui répondre. « Je suis venue une fois, et j’ai pris connaissance des coordonnées du magasin. J’avais remarqué qu’il était plutôt bien achalandé. » Je sortais peu de temps après et tout en aidant Thaïs à sortir aussi, je lui disais : « Attention à la marche. » La vitrine était prête pour les soldes et donc, je me demandais bien si j’allais donc trouver mon bonheur. Je continuais sur cette lancée et tout en me retrouvant devant le magasin avec mon amie, je lui disais : « Déjà cela sent bon, c’est une bonne chose. »
 

« On est de tels piliers de bars en même temps, si on y allait plus il y aurait clairement un problème… mais je suis vraiment rassurée que ma prof t’ait vraiment donné une vraie chance ! » Thaïs avait tout fait pour, en tout cas, et ce n’était pas peu dire. Sa prof s’était montrée revêche au départ mais ce sentiment n’avait heureusement pas duré. « Faudrait limite que tu me fasses faire faire un tour complet de cette rue et que tu me décrives tous les magasins, au cas où je veuille y revenir plus tard… » précisa-t-elle, réellement intéressée pour le coup. « Vrai que ça sent super bon… putain ça m’donne fin, nous voilà bien je vais dévaliser le magasin ! »

« Après, il faut que tout se passe bien. Mais bon, pour le moment, je vais essayer de suivre les instructions de ta prof. » Je l’entendais me dire que je devais décrire ce qu’il se passait dans la rue, je lui disais : « Alors, on va passer devant une librairie sur ta droite, juste après, il y a un fleuriste, tu verras en marchant tu tomberas sur une crêperie. Ensuite, il y a le magasin, et il y a toujours un vendeur sur la rue. Il fait un peu comme la criée. » Tout en marchant, je m’arrêtais devant la librairie. « Là, il y a un passage clouté. » Marchant une fois le bohomme vert, on avait donc le fleuriste juste après. « La c’est le fleuriste. » Marchant encore un peu, on arrivait devant le magasin, les odeurs de bonbons donnaient éffectivement l’envie de tout acheter. Le vendeur devant la boutique était déjà là et il avait donc un panier. « Bonjour Mesdemoiselles. » « Bonjour, on est venu pour acheter des bonbons. » « Venez, je vais m’occupez de vous. »
 

« Ouais voilà mais quand tu te sentiras plus à l’aise n’hésite pas à lui faire tes remarques aussi, généralement elle aime bien les initiatives » fit-elle remarquer très justement car après tout, cela faisait sept ans maintenant qu’elle assistait à ses cours. « Ouais donc en fait dans cette rue t’as un peu tout ce que tu veux… pas d’irish pub par contre ? » demanda-t-elle, non pas dans l’idée d’aller se saouler la gueule bien au contraire mais juste parce que cela avait tendance à manquer au tableau. « Je te suis ma biche, j’ai pas envie de péter un truc » reprit Thaïs non sans s’accrocher à la main de Sio comme à une bouée de sauvetage.

« Oui, je vais voir, déjà pour le moment, je fais le programme comme elle l’a demandé. Après on verra, si elle me laisse plus de libertés pour les cours.  » Je l’entendais me demander s’il y avait un Irish Pub  dans le coin, je lui disais : « Si il y en a un, mais bon, je trouve que l’ambiance est un peu trop bagarreuse à mon goût. C’est la raison pour laquelle je n’y vais pas. » Une simple remarque mais qui pour moi avait de la valeur. Je tenais donc aussi à continuer le tout, et pour ma part, je préférais donc que cela le reste. Tout en avançant dans le magasin, je tenais fermement la main de ma sœur. J’espérais bien que tout se passe bien. Les odeurs me plaisaient bien, et je demandais à Thaïs : « Tu voudrais un truc en particulier dans les bonbons ? »
 

« Peut-être que c’est un test aussi : genre tu suis bien ses instructions et quand elle verra que justement tu l’as fait, elle te laissera beaucoup plus de libertés je pense ! » lança-t-elle d’une voix enjouée car rien ne pourrait faire plus plaisir à Thaïs que de voir Sio s’épanouir dans le cours de danse qu’elle menait de front en tant que prof. « Après il y a un très bon irish pub en centre ville et lui a une très bonne réputation justement ! » La jolie blonde s’y rendait souvent en début d’année, un peu moins récemment par manque de temps mais ce n’était que partie remise. « Tout dépend, il y a quoi comme possibilités dis-moi tout ! »

« Ah tu trouves ? Je ne sais pas trop comment est-ce qu’elle fait. J’essaye juste de suivre le truc. » J’avais dis cela patiemment, et je me demandais bien comment est-ce qu’il fallait que je réalise le truc. Je continuais donc notre petite avancée, et j’espérais bien que tout se passe à merveille. « Oui; il est clair que cela n’allait sans doute pas me plaire, un bar comme ça où s’est tout juste le bazar. » Pour une fois, je voulais tout justement essayer de ne plus avoir d’ennuis, et pour ma part, il était bien pour moi aussi de voir autre chose : « Il faudra qu’on y aille alors. » Je lui disais : « alors chocolat, café, rose, violette, anis, coca, fraise, whisky, etc. »