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Private New Year {Lilly et Nick}

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Nicholas était curieux d'en savoir un peu plus sur la belle Lilly, même s'il savait déjà beaucoup de choses. Avait-il dans l'esprit de la revoir? Peut-être bien, même si on ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve. Faut dire que le fait qu'elle soit une Cabot allait certainement faciliter la chose, puisque Nick est assez proche de Sateen et Olympe, pour ne nommer que ces deux-là. L'Australienne faisait donc des études de stylisme. Pourquoi quitter l'Australie et venir à Harvard pour étudier dans ce domaine? Snow et d'autres ont fait ce choix, mais enfin, quand on pense Harvard, on ne pense pas forcément "stylisme".

-Je suis en admin'.

Aucun cours en commun donc. Bah tant pis, c'est pas bien grave et ce n'est pas ça qui va les empêcher de se voir. La belle blonde avait remis ses jolis sous-vêtements roses, même si elle est plus sexy nue, reste que c'était de toute beauté. Après quoi, elle revient s'allonger près de son amant pour la nuit. Il eut alors une petite question qui montrait peut-être qu'en ce moment, son estime de soi n'était pas au plus haut. Bien vite, la belle blonde le rassure et même, le petit "au contraire" le fit sourire. Pour la peine, il vient l'embrasser d'un léger baiser.

-J'ai bien aimé aussi, Lilly.
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Je ne savais pas moi-même pourquoi j'avais tant voulu me lancer dans le stylisme. Ce n'est surement pas ma mère qui m'a donné cette envie, puisqu'elle était dans le showbiz. Peut-être parce que depuis toute petite, j'ai toujours été une petite fille à la mode, qui aime bien s'habiller pour plaire aux autres. Puis j'aimais créer. Quant à Nicholas, il était donc dans l'administration. Pourquoi pas, ça peut être intéressant aussi. Rien à voir avec ce que je faisais comme études. Puis généralement le stylisme est plus fréquenté par les filles que les hommes. J'étais de nouveau couchée sur le flanc en direction du beau brun. Je m'étais remise de mes émotions et essayais de reprendre des forces en ne faisant plus aucun effort. "J'ai bien aimé aussi, Lilly." Tant mieux alors s'il avait aimé aussi. Tout était parfait. Je ne serai pas contre de remettre ça à une autre fois et voir ce qu'il pouvait me donner de plus avec deux bras valides. J'appréciais ce délicat baiser qu'il venait de déposer sur mes lèvres. Je gardait ce maigre sourire sur mes lèvres. « Au fait, tu viens d'où? » Il savait que j'étais Australienne, mais j'ignorais complètement d'où lui venait. J'étais épuisée, mais pas au point d'aller dormir maintenant. J'aimais discuter avec lui et je voulais en savoir un peu plus sur lui.
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Tout allait bien dans le meilleur des mondes, même s'il avait un bras cassé, il avait réussi à combler la fille. C'est l'essentiel pas vrai? Curieuse, comme il l'avait été un peu plus tôt, elle voulait savoir d'où il venait. Un peu plus tôt, durant leurs ébats, elle avait dû l'entendre dire quelques mots de français. Pourtant, il n'était pas français.

-Du Canada, d'une région où la majorité est francophone, le Québec. C'est à quelques heures de voiture d'ici. Rien à voir avec l'Australie.

Ajoute-t-il avec un sourire. C'est que l'Australie, c'est vachement loin, mais justement, si on veut être dépaysé, c'est l'endroit idéal où aller. De son côté, Lilly devait être tout aussi dépaysé en arrivant ici, surtout l'hiver. Nick n'était donc pas si loin de chez lui. Entre temps, le jeune homme ne put retenir un léger bâillement, non pas parce que Lilly l'ennuyait, ah ça non! mais plutôt à cause de la fatigue. Foutu médoc aussi qui provoque la somnolence.
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J'étais bien allongée sur le matelas. Je ne voulais même plus me lever. J'aurai voulu avoir une couette sur nous, mais malheureusement il n'y en avait plus. Sauf si Nicholas allait piquer celle de quelqu'un d'autre pendant son sommeil. En attendant son veston me gardait une partie du corps au chaud. "Du Canada, d'une région où la majorité est francophone, le Québec. C'est à quelques heures de voiture d'ici. Rien à voir avec l'Australie." Pendant un moment je pensais qu'il était français vu les mots qu'il avait lancé pendant nos ébats. Mais il était en réalité Québecois. Il n'était pas très loin de son pays d'origine alors. Contrairement à moi. « Tu n'as pas du être dépaysé en venant à Cambridge alors. » lui fais-je remarquer en pouffant d'un petit rire. Tout le contraire de moi qui venait à l'autre bout du globe. J'avais du mal à me faire au froid. En Australie on n'a jamais de neige, que du beau temps. « Et qu'est ce qui t'as poussé à quitter le Québec? » J'étais curieuse, oui et le bombardais de questions.
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La belle Lilly était contre lui et posait diverses questions. La première concernait d'où il venait, une question pas très difficile, l'Australienne put apprendre que Nicholas n'était qu'à quelques heures de chez lui. Avec un sourire, il acquiesçait à ce qu'elle disait. Non, il n'était pas si dépaysé, même si les Américains sont étonnamment différents des Québécois sur le plan culturel, sociétaire, etc.

-Non, pas vraiment, même si c'est un peu différent quand même.

Tenait-il à souligner tout de même. Il était donc un habitué des tempêtes de neige, même si celle qui vous garde coincées dans un gymnase sont assez rares. Ce qui l'avait poussé à quitter le Québec?

-Les études. J'étais à McGill, une université à Montréal, j'étudiais l'administration, j'étais dans l'équipe de basket et on m'a offert, dans le cadre d'un programme, d'aller finir mes deux dernières années à Harvard. J'ai passé les tests, j'ai été reçu et me voilà. Je regrette pas ma décision.

Cette question lui permettait de lui en poser une. Après tout, il avait pour principe que si on lui posait une question, alors il pouvait en poser une semblable en retour.

-Et toi? Pourquoi avoir quitté l'Australie? Les États-Unis, c'est pas à la porte.
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"Non, pas vraiment, même si c'est un peu différent quand même." Mon pays natal était différent d'ici aussi. >a part la langue, nous n'avions pas beaucoup de point commun avec les USA. Mais je n'avais pas été si dépaysée. J'avais tellement envie de quitter mon pays que j'en oubliais presque mes cultures de base. Ma curiosité sortait et enchainais questions sur questions. J'avais même presque l'impression d'en demander de trop. Mais j'aimais à prendre à connaître les gens. Puis fallait bien que j'en sache un peu plus su mon amant du nouvel an. Les études. "J'étais à McGill, une université à Montréal, j'étudiais l'administration, j'étais dans l'équipe de basket et on m'a offert, dans le cadre d'un programme, d'aller finir mes deux dernières années à Harvard. J'ai passé les tests, j'ai été reçu et me voilà. Je regrette pas ma décision." C'était donc une offre qui l'avait amené ici. Il avait de la chance, ça n'arrive pas à tout le monde. "Et toi? Pourquoi avoir quitté l'Australie? Les États-Unis, c'est pas à la porte. " Je devais m'attendre à ce qu'il me retourne la question. Je ne savais pas vraiment quoi répondre. « Plus rien ne me retenait en Australie, alors j'ai quitté mon pays dés que j'ai atteint ma majorité. » Et je n'y étais plus jamais retourner. A part une fois pour aller rendre visite à ma famille éloignée, la seule qui me restait réellement.
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Nicholas ne croit pas à la chance. Il croit aux efforts qu'on met et au résultat qu'on mérite. La chance, c'est ce qu'on invente pour être hypocrite envers soi-même, que ce soit en mal ou en bien. Il n'y a pas de chance non, seulement ce que l'on fait ou qu'on ne fait pas, ce qu'on a ou ce qu'on n'a pas.

Alors qu'est-ce qui amenait une Australienne à quitter l'Australie? Peut-être qu'Olympe lui avait parlé en bien d'Harvard, une des universités les plus prestigieuses du monde et alors Lilly avait décidé qu'un changement de paysage était le bienvenue. C'est un peu l'hypothèse que Nick avait. Or, non, il ne s'agissait pas de cela, mais tout simplement, d'un changement de vie en quelque sorte, un nouveau départ.

-Et ça fait combien de temps que tu es aux États-Unis?

De cette manière, il pourra déduire l'âge de la belle blonde. Il imagine qu'elle est dans la vingtaine et il est sans doute plus vieux qu'elle, vu qu'il est plus âgé que la majorité des étudiants à Harvard. Faut dire que Nicholas a eu un parcours de vie particulier. La phrase "plus rien ne me retenait" l'intriguait, c'est certain, mais le Mather n'aimait pas être celui qui pose les questions, surtout pas celles de ce genre. Il considère que si une personne veut se livrer, elle se livrera d'elle-même, sans lire dans les pensées de Nick bien sûr :P Il se risqua juste à une petite question, toute anodine:

-Et t'es heureuse?

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Je n'aimais pas parler de mon histoire. Ou du moins je ne préférais pas. C'est encore une plaie qui a encore du mal à cicatriser aujourd'hui. Je voulais éviter les détails de ma venue ici, je ne voulais pas faire sortir ma sensibilité devant lui et m'effondrer en larme. Parler de mon passé me faisait encore beaucoup de mal. Une douleur qui ne se diluait qu'en tentant d'y penser le moins possible. Moins j'en parlais, mieux je me portais. Je n'aimais par ressasser tout mes malheurs. Il y en avait beaucoup trop. Et Nich semblait l'avoir compris, ne voulant pas approfondir mes propos. Je voyais pourtant bien dans son regard que ça l'intriguait. "Et ça fait combien de temps que tu es aux États-Unis?" Je comptais les années dans ma tête. « Ca fait un peu plus de trois ans et toi? » Je lui retournais à chaque fois ses questions. Si lui se permettait de m'en poser une, je me permettais de savoir la même chose de lui. "Et t'es heureuse?" Je haussais légèrement les épaules. « Du moins j'essaie de l'être. » J'essayais d'avancer dans la vie, en oubliant mes racines, mon histoire. Je ne gardais qu'en souvenir le visage de mon père. J'essayais à présent de rayer ma mère comme elle l'avait fait avec moi. « Je le suis beaucoup plus ici que si j'étais restée en Australie. Il faut parfois faire des sacrifices et penser à son bonheur. »
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Lilly était donc aux États-Unis depuis un peu plus de trois ans, elle devait donc avoir 21 ans, ce qui fait que comme prévu, elle était un peu plus jeune que lui, mais pour trois ans, on ne fera pas toute une histoire. Bien sûr, Lilly lui retournait la question et Nick lui souriait avant de répondre.

-Je suis dans ma deuxième année. T'es donc plus américaine que moi.

C'était une petite blague bien sûr. La belle Australienne était donc une fille avec un lourd passé. On ne peut pas dire que c'est le genre de choses qui lui fait très peur. Lilly était-elle heureuse? Sa réponse ne fut pas bête: elle essaie de l'être. Comme un combat qu'elle mène sans relâche. C'est déjà plutôt optimiste comme réponse. Si vous voulez son avis, il trouve qu'elle commence drôlement bien 2014! En dehors de toute blague, calme et à l'écoute, Nick la laissait ajouter qu'elle était certainement plus heureuse aux USA qu'elle ne le serait en Australie, autre indice que sa vie était une catastrophe chez elle. Nicholas eut un doux sourire et vint déposer ses lèvres contre le front de la jeune femme, avant de la regarder un peu.

-Continues d'essayer, je suis certain que tu n'es pas si loin d'être heureuse.

Il ne disait pas cela parce qu'elle l'a rencontré, mais plutôt parce qu'elle était tout de même à Harvard, même si étudier ici coûte une fortune. Elle finira bien ses études un jour, trouvera sans doute quelqu'un, bref, il était plutôt positif quant à l'avenir de Lilly.
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"Je suis dans ma deuxième année. T'es donc plus américaine que moi." Il me semble qu'il me l'avait déjà dit un peu plus tôt dans la soirée. Mais le savoir une seconde fois ne faisait pas de mal. Faute d'inattention de ma part. Je suis quelqu'un de très optimiste de base. Même si mon passé me suit encore de très près, je fais tout pour passer au dessus de ça et de me reconstruire. Ce n'est pas ma sensibilité ni mais naïveté qui allait m'en empêcher. Mon père m'avait toujours appris à sourire, que ce soit dans les bons moments ou difficiles. Je dois faire de mon sourire ma force. Je me reconstruisais petit à petit depuis que je suis aux Etats-Unis mais plus particulièrement depuis que je suis à Cambridge où j'ai réussi à me forger une vie, une réputation. "Continues d'essayer, je suis certain que tu n'es pas si loin d'être heureuse." Il avait les mots qu'il fallait. J'affichais un maigre sourire sur mes lèvres. Ca faisait toujours plaisir d'entendre ça. Il était devenu rassurant envers moi, et son baiser sur mon front me rassurait d'autant plus. J'avais trouvé quelque chose en lui qui me plaisait. Une oreille attentive, un ami peut-être. Je ne demandais rien à la vie en particulier. Je la laissais suivre son cours, et tombera ce qu'il doit tomber. « Merci Nick, c'est grâce à des gens comme toi que je le deviens. » Je ne sous entendais rien spécialement, juste qu'il avait l'air d'être une bonne personne, ou du moins il l'était avec moi.
(c) teenage.dream
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