(Maë, Caleb & Avery) + ou comment se mettre dans la merde avec une patinoire

« Tu pèses aussi lourd qu’une plume arrête ! » rétorquais-je à ma fiancée tandis que je m’amusais à nous lancer dans un portée un peu branlant, il fallait l’admettre mais c’était pour s’amuser et non remporter le concours de patinage surtout que si je savais bien patiner, je n’étais pas non plus un champion, fallait bien le reconnaitre. On fut rapidement rejoints par Mae’ et Avery que je regardais avec un léger sourire. « Depuis que je suis gosse je crois mais c’est une patineuse pro qui m’a appris et je peux te dire qu’avant, je m’en tapais des gamelles un peu comme la tienne ! Rien de cassé j’espère » lui répondis-je avec un léger sourire avant de tendre une main à Maelys. « ça te dit un petit tour de patinoire ? » lui demandais-je en espérant que Thais m’en voudrait pas de l’abandonner quelques instants.

« Pour l’instant je pèse aussi lourd qu’une plume ! Heureusement que j’ai pas encore trop pris sinon je n’aurais même pas pu monter sur ces patins de malheur… » râla-t-elle mollement avant de manquer de s’étrangler face à l’aveu de Caleb. « De quoi ?! T’en as beaucoup des aveux à me faire comme ça non parce que comment tu veux que je rivalise avec une patineuse pro ?! Caleb Weyss ou comment rendre sa femme ridicule en deux leçons ! » grogna-t-elle-même si heureusement pour lui, il eut tôt fait de proposer à Maëlys un tour de patinoire : il venait de se sauver lui-même, imposant cependant à Thaïs de s’accrocher aussitôt à la rambarde pour éviter de tomber vu qu’il ne la tenait plus. « Sympa les potes, t’as vu comment ils nous ont abandonnés cette bande de lâcheurs ?! » plaisanta-t-elle à l’attention d’Avery, qu’elle venait juste de rejoindre. « Tu t’es pas fait mal au moins ? »r

Depuis que je suis gosse je crois mais c’est une patineuse pro qui m’a appris et je peux te dire qu’avant, je m’en tapais des gamelles un peu comme la tienne ! Rien de cassé j’espère. C'est la classe d'avoir eu des cours avec une patineuse pro. En tout cas ça s'voit qu'il est à l'aise sur la glace. Nan, t’inquiète pas. Caleb proposa ensuite à Maelys de faire un tour de patinoire avec elle. Je les regarda s'en aller avec cette infine envie d'en voit un tomber. Parce que de nous quatre, j'suis bien le seul qui s'est tapé la honte. Oui ce genre de choses débiles me font chier. Enfin bref. Sympa les potes, t’as vu comment ils nous ont abandonnés cette bande de lâcheurs ?! _ Mais tellement. Je souris à la jeune femme tout en me tenant au bord de la piste. Tu t’es pas fait mal au moins ?_ Nan c'est bon. C'est pas de la glace qui va m'casser quelque chose. C'est pas cette petite chute qui va m'amener à l'hopital, j'vous l'garanti.  J'ai vu pire.

Pourquoi je savais que ma chère et tendre allait râler par rapport à ma confidence ? Simple, elle était aussi jalouse que moi. « On s’en tape que je sache patiner, tu me mets bien minable au piano alors c’est la même chose et puis, tu seras jamais ridicule… Tu sors avec un dieu du patin » plaisantais-je laissant ma personnalité affluer doucement mais surement car sous mes airs d’ours grognon, j’étais un gros déconneur. Je fus toutefois rassuré qu’Avery ne se soit pas fait mal et je lui tapotais l’épaule comme pour dire : c’est le métier qui rentre. Je me tournais alors vers Maelys pour lui proposer un tour de patinoire et elle accepta, je glissais rapidement mes mains dans les siennes avec un sourire taquin. « Mais si, tu vas voir, tout va bien se passer, je te laisserai pas tomber ! » lui assurais-je avant de l’attirer dans mes bras pour mieux accélérer le rythme la forçant à me suivre quitte à lui mettre un peu les jetons mais c’était simplement pour la faire crier car elle pouvait être certaine que je ne la laisserai pas tomber ni se faire mal. « Ça va ma belle ? Tu t’amuses bien ? » lui demandais-je.

« Mais c’est pas pareil, j’te sors pas que j’ai appris le piano avec un champion de piano et ultra sexy en prime !! » maugréa-t-elle sans pouvoir s’en empêcher pour mieux aller ronger son frein aux côtés d’Avery. Bordel, Thaïs ne pouvait vraiment pas se contrôler là-dessus : sa possessivité s’exprimait de plus belle dès que Caleb cessait de braquer le protecteur sur elle, et quelque chose lui disait que ses hormones n’étaient pas innocentes à la chose. « On s’en fout rien ne nous empêche de patiner hein ! » lança-t-elle à l’attention du Winthrop en lui envoyant un sourire encourageant sauf que dès qu’elle eut lâché la rambarde, Thaïs se mit à glisser et tomba quelques secondes plus tard sur la glace… avant d’éclater de rire. « Bordel la glace c’est duraille !! »

On s’en fout rien ne nous empêche de patiner hein ! Tout à fait. J'hocha la tête avec un grand sourire sur les lèvres. Néanmoins essayer de patiner est devenu dangereux pour moi. C'est à dire que j'ai pas vraiment envie de me casser le coxys avec cette connerie de glace. Je la regarda lacher la rambarde avec tout de même une certaine appréhension. C'est finalement elle qui tomba sur le sol glacé de la patinoire. J'étais tenté de rire, mais imaginons qu'elle s'est cassé quelque chose. Ca va ? A peine j'eu le temps de lui poser cette question qu'elle commença à éclater de rire. C'est que ce doit aller. Bordel la glace c’est duraille !! Je ris à mon tour en la voyant ainsi. Je me baisser à son niveau pour essayer de tenir en équilibre afin de l'aider à se relever. Une minute avec moi et tu te casses déjà la gueule. Qu'est-ce que va penser ton mec de moi ? Avery Silver ou le danger public number one.

Je savais que je ne devais pas interrompre ma surveillance de Thais. Je le savais et pourtant, j’avais pris le risque d’aller patiner avec Maelys histoire de pouvoir parler un peu plus librement avec elle. Manque de chance, c’est à ce moment-là que ma fiancée chuta et lorsque Mae s’en aperçut, je tournais la tête vers les deux restés près de la rambarde. Aussitôt, mon sang ne fit qu’un tour dans mes veines et je me précipitais pour l’aider à se relever avec l’aide d’Avery. « Bon sang, tu n’as rien ? Et le bébé ça va aussi ? Tu veux qu’on aille aux urgences ? Je dois appeler Anna ? Tu te sens bien ? » l’assénais-je de question avant de me retourner vers Avery. « Elle est tombée comment ? Je veux dire, elle n’a pas chuté trop violement ? Et pourquoi tu ne l’as pas rattrapé bordel ?! » m’en pris-je un peu à lui mais c’était surtout l’inquiétude qui me poussait à être aussi con. Je ne supportais pas quand elle se blessait alors désormais qu’elle était enceinte, c’était cent fois pire.