Christmas without fight just...magic and joy { Madi'

Buvant un peu de mon verre, je souriais de plus belle. Mon père avait fait un très bon choix et je n’oublierais pas de le remercier dès demain en lui souhaitant un joyeux Noël, ainsi qu’à ma mère. En parlant d’eux, je ne savais pas trop si mon ancien meilleur ami s’exprimerait là-dessus, sachant qu’il n’était pas très proche de sa mère.. Il avait toujours été chez moi – disons plus du trois quart du temps – et mes parents s’en étaient habitués. Ils voyaient que l’on s’entendait parfaitement et ils n’avaient jamais remarqué de problèmes. Jamais avant que l’on se sépare après avoir été en couple. Et là, ils se sont rendus compte qu’Austin n’avait pas eu un si bon impact que ça sur moi et ils ne l’accueilleraient plus aussi gentiment qu’avant, je suppose. Ce n’était pas dérangeant en soit, car je savais qu’il ne comptait pas revenir à Cleveland, donc bon.. mais quand même. « Je lui dirais » répondis-je en parlant uniquement de sa mère. Mes parents ne voulaient pas entendre parler de lui, alors je préférais simplement lui dire que je parlerais à sa mère et sous entendre le reste. Pas besoin de tout dire clairement, au risque que le sujet tourne à la catastrophe. Ça faisait longtemps que je n’avais plus parlé à sa mère et j’avais hâte de pouvoir le faire et lui parler de son fils. Je savais qu’elle l’aimait et qui lui rendait mal. A croire qu’il n’est vraiment pas doué pour ça.. mais bon, je n’avais jamais eu de problème avec elle.

Le voyant regarder son assiette vide, je le trouvais adorable. Croyait-il que par magie, quelque chose arriverait là ? Roulant des yeux en souriant, je savais qu’il fallait que je lui demande, sinon il ne parlerait pas. Un grand enfant.. pour ma plus grande exaspération parfois. « Soit tu veux encore du plat – parce qu’il en reste – soit j’apporte le dessert, je te laisse le choix » lui dis-je en reprenant une gorgée de champagne. Je ne pouvais pas faire plus, s’il ne formulait pas ce que son regard sur son assiette voulait dire. Alors je préférais lui laisser le choix, en attendant. Personnellement, je ne reprendrais pas du plat, trouvant que j’avais déjà bien mangé, mais je ne pouvais pas lui refuser d’en reprendre, connaissant parfaitement la grandeur de son estomac. Autant lui proposer de satisfaire sa faim, peut-être que cela pourra le faire patienter calmement jusqu’à minuit ? J’avais bon espoir, je l’avoue.