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Merry
Christmas.
La magie et la joie de Noël. Je n'étais ce genre de gars ronchon qui se plaignait à chaque sapin qu'il pouvait voir, à chaque famille heureuse qui revenait d'une sortie forte amusante et qui jalousaist les couples qui avaient l'air soit disant heureux à passer soit leur premier, soit leurs énièmes fêtes de fin d'année ensemble. Non, je m'en foutais royalement malgré ne jamais avoir connu tout ça. Et en même temps, je ne pouvais pas blâmer ma mère. Le soir du réveillon, mais aussi de Noël, elle se devait de travailler pour rembourser les quelques cadeaux qu'elle m'avait pris dans l'espoir de me faire plaisir. Je l'a savais désolé de devoir me laisser seul au fond de son fucking restaurant où elle travaillait, car elle n'avait pas les moyens de me faire garder quand j'étais petit. Elle n'avait plus à s'en faire lorsque j'avais dépassé l'âge des dix ans. Elle n'avait plus à s'en faire du tout -ou pas- vu que je ne passais plus chez moi mise à part pour me doucher, prendre quelques fringues dans ma chambre et accessoirement dormir, mais si tout ça je pouvais le faire chez ma meilleure amie, il pouvait m'arriver de ne pas rentrer à la maison durant plusieurs jours.
Oui, le sens de la famille n'avait jamais été ma priorité et même si j'aimais ma mère plus que n'importe qui au monde -mais ça, je ne l'avouerais jamais malgré la carte que je lui avais gentiment envoyée- je n'avais jamais daigné à me montrer plus sympathique même en période de festivités. Mes Noël, je les avais toujours passé avec Madisson. L'année dernière, cela avait été notre première année où nous avions passé toutes les fêtes de l'année sans se voir, se parler et en fait nous avions passé plus d'un sans avoir aucun contact. Cela avait beau paraître bizarre, mais au bout de plusieurs verres, je n'y avais même plus prêté attention. Y avais-je prêté une seule fois attention même ? J'avais certes mal digéré qu'elle se casse à l'autre bout du monde sans me prévenir, mais la dégager de ma vie amoureuse, ça, c'était totalement volontaire, excepté qu'elle puisse avoir le coeur brisé, ça je ne m'y avais pas attendu. En même temps, les filles sont bien trop sentimentales à mon goût. Enfin, surtout Madisson.
Ce soir-là, il neigeait et ça me donnait encore plus l'envie de sourire, parce que ouais, j'aimais bien la neige. J'avais essayé de me promettre de ne pas trop faire le con chez mon ancienne meilleure amie et sur le chemin, je venais même à me demander pourquoi j'avais accepté de passer Noël en sa compagnie. Je m'étais alors surpris à lui acheter quelques cadeaux, car je ne me voyais pas arriver les mains vide. Mes petits revenus y étaient passés ça c'était clair. Je ne travaillais pas et je venais à me demander comment j'arrivais encore à subvenir à mes besoins parfois. Ha oui, ma mère m'envoyait un peu de sa paye tous les mois ce qui m'aidait à me payer mes clopes, mon alcool et ma drogue, la bouffe si besoin, mais au pire j'avais une nouvelle fois de plus Madi'. En fait, sans elle je pouvais me retrouver dans la merde du jour au lendemain -prise de conscience du jour-
Par flemme -ouais il faisait froid- J'avais dépensé mes derniers dix euros pour prendre un taxi qui m'amènerait jusqu'à chez elle. La ponctualité n'étant toujours pas mon fort, j'avais trente minutes de retard -bah ouais il y avait du monde à cette heure-là dans les magasin- et il faisait déjà nuit. L'a connaissant, elle avait dû me donner une fausse horaire pour qu'au final, je sois à l'heure. Elle avait toujours fait dès lors que cela faisait trois semaines que nous nous connaissions et trois semaines que j'arrivais tous les jours en retard. Bien pour ça qu'elle venait me chercher chez moi tous les matins avant d'aller en cours pour d'une me réveiller et de deux, me motiver surtout ! Elle était armée de patience en fait.
En bas de son immeuble, je m'acharnais sur la sonnette de son interphone -juste pour la faire chier et espérant l'avoir fait sursauter- et attendis bien sagement en bas qu'elle daigne m'ouvrir pour que je puisse monter. Un gros paquet dans les bras, j'avais du mal à voir devant moi, je devais bien l'avouer. J'aurais peut-être du prendre un truc moins gros. Enfin, c'était surtout la vendeuse qui m'avait foutue ça dans un paquet énorme alors que ça pouvait très bien rentré dans un sac plastique. Bon certes, niveau présentation ça n'aurait pas été le top, mais c'était le contenu qui comptait non ? J'entendis la porte s'ouvrir après quelques secondes d'attentes et la poussait avant d'emprunter l'ascenseur -ouf ! Je n'avais pas à prendre l'escalier contrairement à la dernière fois à cause de cette foutu panne d'électricité- No stresse, tranquille, j'y allais à l'aise, mais connaissant Madi' comme ma poche, je me demandais dans quel état elle se trouvait. Je n'allais pas tarder à le découvrir. Je toquais à la porte.
Oui, le sens de la famille n'avait jamais été ma priorité et même si j'aimais ma mère plus que n'importe qui au monde -mais ça, je ne l'avouerais jamais malgré la carte que je lui avais gentiment envoyée- je n'avais jamais daigné à me montrer plus sympathique même en période de festivités. Mes Noël, je les avais toujours passé avec Madisson. L'année dernière, cela avait été notre première année où nous avions passé toutes les fêtes de l'année sans se voir, se parler et en fait nous avions passé plus d'un sans avoir aucun contact. Cela avait beau paraître bizarre, mais au bout de plusieurs verres, je n'y avais même plus prêté attention. Y avais-je prêté une seule fois attention même ? J'avais certes mal digéré qu'elle se casse à l'autre bout du monde sans me prévenir, mais la dégager de ma vie amoureuse, ça, c'était totalement volontaire, excepté qu'elle puisse avoir le coeur brisé, ça je ne m'y avais pas attendu. En même temps, les filles sont bien trop sentimentales à mon goût. Enfin, surtout Madisson.
Ce soir-là, il neigeait et ça me donnait encore plus l'envie de sourire, parce que ouais, j'aimais bien la neige. J'avais essayé de me promettre de ne pas trop faire le con chez mon ancienne meilleure amie et sur le chemin, je venais même à me demander pourquoi j'avais accepté de passer Noël en sa compagnie. Je m'étais alors surpris à lui acheter quelques cadeaux, car je ne me voyais pas arriver les mains vide. Mes petits revenus y étaient passés ça c'était clair. Je ne travaillais pas et je venais à me demander comment j'arrivais encore à subvenir à mes besoins parfois. Ha oui, ma mère m'envoyait un peu de sa paye tous les mois ce qui m'aidait à me payer mes clopes, mon alcool et ma drogue, la bouffe si besoin, mais au pire j'avais une nouvelle fois de plus Madi'. En fait, sans elle je pouvais me retrouver dans la merde du jour au lendemain -prise de conscience du jour-
Par flemme -ouais il faisait froid- J'avais dépensé mes derniers dix euros pour prendre un taxi qui m'amènerait jusqu'à chez elle. La ponctualité n'étant toujours pas mon fort, j'avais trente minutes de retard -bah ouais il y avait du monde à cette heure-là dans les magasin- et il faisait déjà nuit. L'a connaissant, elle avait dû me donner une fausse horaire pour qu'au final, je sois à l'heure. Elle avait toujours fait dès lors que cela faisait trois semaines que nous nous connaissions et trois semaines que j'arrivais tous les jours en retard. Bien pour ça qu'elle venait me chercher chez moi tous les matins avant d'aller en cours pour d'une me réveiller et de deux, me motiver surtout ! Elle était armée de patience en fait.
En bas de son immeuble, je m'acharnais sur la sonnette de son interphone -juste pour la faire chier et espérant l'avoir fait sursauter- et attendis bien sagement en bas qu'elle daigne m'ouvrir pour que je puisse monter. Un gros paquet dans les bras, j'avais du mal à voir devant moi, je devais bien l'avouer. J'aurais peut-être du prendre un truc moins gros. Enfin, c'était surtout la vendeuse qui m'avait foutue ça dans un paquet énorme alors que ça pouvait très bien rentré dans un sac plastique. Bon certes, niveau présentation ça n'aurait pas été le top, mais c'était le contenu qui comptait non ? J'entendis la porte s'ouvrir après quelques secondes d'attentes et la poussait avant d'emprunter l'ascenseur -ouf ! Je n'avais pas à prendre l'escalier contrairement à la dernière fois à cause de cette foutu panne d'électricité- No stresse, tranquille, j'y allais à l'aise, mais connaissant Madi' comme ma poche, je me demandais dans quel état elle se trouvait. Je n'allais pas tarder à le découvrir. Je toquais à la porte.
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