#Konrad ◘ Show me your real face

Il ne savait apparemment pas pourquoi j'avais jamais mis les pieds chez lui. La réponse était simple comme bonjour. Bah tu m'as jamais invité mon Koko ! Je n'allai pas m'incruster chez lui s'il ne m'y invitait pas. J'avais du mal à faire comme chez moi. Enfin non, ça dépendait des personnes en fait. Puis il me demanda si je n'avais pas trop froid. Mes jambes frissonnaient pour être honnête. Quelle idée d'avoir mis une jupe aussi courte et légère ? Si j'ai super froid aux jambes ! J'allai finir par ne plus pouvoir marcher si ça continuait comme ça. Mes jambes allaient finir par être congelées. Au fait, tu conduis pas toi ? Je ne sais pas pourquoi mais cette question m'était venue en tête soudainement alors je la posais sans trop réfléchir. Puis ça me permettait de penser à autre chose qu'au temps actuel. Qui sait, la prochaine fois je m'habillerai certainement plus chaudement. Du genre un pull au col roulé. Ça peut être sexy ça aussi si on sait comment l'habiller nan ?

Décidément, on avait vécu plein de première fois lui et moi. Je riais intérieurement à cette pensée. Je hochais la tête à chacune de ses réponses. Disons que j'avais très froid et que je voulais arriver au plus vite chez lui pour me réchauffer. Un manteau ne fait pas tout des fois.
On arrivait rapidement chez lui. Il me fit entrer, déposant rapidement un baiser sur ma joue et il retira mon manteau et l'accrocha sur le porte-manteau. Il est beau ton chez toi ! Je souriais, regardant un peu autour de moi comme à chaque fois que je m'étais les pieds dans une pièce que je ne connaissais pas. C'était volontaire de ne pas vivre avec les autres Mather ? Je posais la question car vivait hors de la résidence par choix alors que pour d'autre, c'était par obligation. Je voulais savoir de quelle catégorie il faisait partie. Moi j'étais à la résidence des Cabot par choix. Ca m'avait permis de faire pas mal de rencontre et je ne regrettais finalement pas mon choix.

Hmm d'accord ! Je le suivais jusqu'au salon et alors qu'il s'asseyait sur le canapé, j'observais une fois de plus la pièce. Je me concentrais de nouveau sur lui ensuite et je le vis tapoter la place à côté de lui. Nan nan, j'étais pas de cet avis moi. Je vins m'asseoir sur ses jambes. C'est bien plus confortable ! C'était déjà le début d'un certain rapprochement. Je vins l'embrasser, mais très rapidement. Je savais qu'en quelques sortes, le tout était entre mes mains mais l'ayant désigné comme le maître de la soirée, c'était à lui d'oser, comme il l'avait fait au restaurant avant de que l'on ne s'en aille. Je n'allai pas le repousser, enfin, tout dépendra aussi des gestes qu'il aurait envers moi mais je ne comptais pas le rejeter. Il était déjà pardonné, sauf qu'il ne le savait pas encore. Mon pardon, il l'avait, ma confiance, pas tout à fait mais ça n'empêche pas que je pouvais être aussi proche de lui que je l'étais avant à présent.

Il n'avait apparemment pas oublié son massage. Ça tombe bien moi non plus. Je vins l'embrasser longuement et langoureusement, puis je me leva et me mit face à lui. Allez en position. J'te fais un massage Thaï, tu vas souffrir ! Eh oui, je n'avais pas précisé au départ quel type de massage je comptais lui faire. Puis disons que voir la tête qu'il allait faire à la simple idée de se voir tordre dans tous les sens était marrant. Mais je ne comptais pas lui en faire un thaï. C'était juste pour voir sa réaction. J'allai être douce avec lui, comme je le suis toujours après tout. Non t'en fais pas je vais être adorable, comme toujours ! Toujours s'était peut-être un peu exagéré mais je l'étais la plupart du temps, du moins avec lui oui.
Je m'approcha de lui, passant mes mains sous son haut avant de l'enlever et de le jeter au sol.

Je riais en entendant sa réponse. C'était bien celle à laquelle je m'attendais. Puis je lui avoua que j'allai y aller en douceur, car le massage Thaïlandais ne faisait pas forcément du bien à tout le monde. Mais en juger par sa réponse, il préférait le massage Thaïlandais. Ce mec était aussi compliqué moi finalement. Je souriais, le regardant s'allonger sur le canapé, dos à moi. J'enlevais mes chaussures, remontant un peu ma robe pour pouvoir m'asseoir à califourchon sur ses fesses. Cette robe n'était vraiment pas pratique, du début jusqu'à la fin. Je la retirais donc toute entière puis je vins m'asseoir comme prévue à califourchon sur ses fesses. Remontant mes mains lentement jusqu'à ses épaules, je commençais donc mon massage. J'y allais en douceur même si j'étais bien tentée de lui faire mal vu qu'il avait dit que j'étais chiante. Mais bon, j'étais bien trop gentille pour faire une chose comme ça, du moins je crois.