wyatt & avery ◇ loin du soleil et de la chaleur.

La chaleur du café me retient. Je ne veux pas quitter ce lieu chaleureux. Je frissonna en sentant la fraîcheur du vent. Brrr. Néanmoins Wyatt, en très bon ami, me poussa dehors. Je perdis l'équilibre plongeant les deux mains dans la neige. Je me releva immédiatement, ni vu ni connu, enlevant la neige de mes mains. Evidemment je n'ai pas pensé à mettre mes gants avant de sortir. Enfoiré ! J'ai les mains gelés maintenant. Je soupira, le regardant sans aller avec le sourire sur les lèvres. Il perd rien pour attendre. Aller vient ! On va prendre les cabines. Je pris de la neiges entre mes mains gelés par le vent et la neige et forma une boule consistante. A la guerre comme à la guerre. Wyatt ! Je lui balança la boule de neige en pleine face. Prend ça dans les dents monsieur le président. On en aura bouffer de la neige pendant ce séjour au Quebec. Ooops, j'ai pas fait exprès ! Je fis quelques pas pour atteindre son niveau et me diriger vers les fameuses cabines.

Le voir avec de la neige sur le visage me rendu le sourire que j'avais perdu en tombant dans le matelas blanc. Bien fait pour toi ! Je passa à côté de lui avec la fervente attention de rentrer dans les cabines pour revenir au chalet. DAAAAAAAAAAAAAAAAAAA Je n'eus pas le temps  de voir quelle mouche l'a piqué, qu'il se jeta sur moi, me plaquant ainsi au sol. Il me mit de la neige sur le visage. Espèce d'enfoiré ! Je cracha les morceaux qui s'étaient infiltré entre mes lèvres. Je n’ai pas fait exprès non plus. Wyatt se releva, me laissant dans la neige. Adios amigos. J'enleva l'eau de mon visage d'un revers de la main avant d'agripper le pied de Wyatt dans le but de le faire chuter. Pars pas si vite voyons ! Je tenta de me relever difficilement, rampant au départ pour atteindre mon président. J'suis frigorifié, c'est juste horrible. Je lui fis bouffer la neige à mon tour. Mange c'est bon. Puis je me releva grâce à une voiture garée à côté. Merde, on a oublié les skis à l’intérieur !

Parle pour toi ! Parce qu'il a pris les siens lui ? J'me demande bien où ils sont. J'enleva les dernières traces de neiges de mon visage, sentant certains morceaux descendent le long de mon cou et se glisser sous mon pull. Putain c'est froid ! J'essayais de retirer la glace sans succès. Au final je ne fis que l'étaler sur mes omoplates. Je regarda Wyatt aller prendre ses skis avec un sourire narquois sur les lèvres. Alors Silver, on a du mal. J’en connais un qui va avoir du mal à rentrer. En même temps c'est pas lui qui s'est fait plaquer au sol et qui est gelé. Je frotta mes mains ensemble, marchant doucement vers le café pour aller récupérer ma paire de ski. Une fois le sain graal en main, je trottina vers Wyatt pour revenir à sa hauteur. Je mis les skis sur mon épaule jusqu'à arrivé au niveau des cabines. Comme tout à l'heure la file d'attente n'est pas longue. J'espere juste que ça ne bloquera pas cette fois-ci. On entra dans la cabine avec deux autre personnes. Un couple de vieux et autant dire qu'ils nous fixent bizarrement. Je lança un regarda inquiet à Wyatt puis lui chuchota à l'oreille. Tu crois qu'ils nous prennes pour le repas de ce soir ? Cannibales.

Oh pitié non.. Je tenta un petit sourire aux vieux avant de renoncer et tourner mon regard vers mon ami. C'est qu'ils font flipper les p'tits vieux. A moins qu’ils ce demandent ce que l'on a fait pour être trempé. Ah oui, c'est vrai qu'on est pas très présentables. Mes cheveux dégoulinent d'eau ou plus précisément de neige fondu et ma veste aussi. On dit merci qui ? Merci Wyatt ! Quoique lui aussi est loin d'être secs. On va attraper un rhume en rentrant, ça va être génial ! Ptete. Un bruit de pet se fit ensuite entendre dans la cabine. C'est ni moi, ni Wyatt c'est certain. Je me tourna vers nos colocataires temporaires de cabines et plus précisément vers le vieux. Il ressemble étrangement à mon ancien prof de lycée. Je fis une tete bizarre à son encontre. Un mélange de dégoût et incompréhension. Ah ton avis, le trajet dur combien de temps ? Question pertinente, sauf que je n'ai pas de réponse. Au lieu de répondre à mon président je m'adressa au couple. On vous a jamais appris la politesse m'sieur ? Tss. Et dire que c'est toujours les vieux qui nous font des reproches sur notre politesse. Voilà l’exception qui confirme la regle. Et puis ça pue. Il a bouffé quoi c'matin ? La vieille dame se mit à ricaner. What ? J'comprend plus rien. Puis à son tour elle se mit à peter. Nan, mais c'est quoi leur délire. On est tombé sur des porcs.

C'est la fete dans cette cabine. Venez tous, pets à volonté youhou ! Nan, mais sérieusement, c'est des dégelasses ces vieux. Et évidemment on est tombé sur eux. J'vais vraiment  croire que je suis maudit. Il ne faut plus que je me retrouve seul avec un winthrop. Que ce soit le président, le vice ou bien même les autres. J'ai une malédiction, j'vois dit. Mais bon, pour le moment le seul mot d'ordre c'est 'respirer de l'air frais'. Va falloir faire quelque chose ! Le seul moyen de s’en sortir vivant, c’est de les dégager et d’aller à leur place. Je fixa la fenetre en face de moi. C'est notre seule façon de survivre à cette attaque inatendue. Ok, mais comment ? Le plus compliqué sera de les faire bouger. S'ils sont aussi aimables que polies on est vraiment dans la merde. Use de tes charmes pour séduire la vieille. Ça va créer une discorde entre les deux ! Pardon ? Il se fout de ma gueule là ? Pourtant il n'y a aucune traces de sourire sur ses lèvres. J'te jure que si on sort vivant je te tue ! Je tourna mon regard vers la vieille toute ridée en avalant ma salive. Je plongea mes yeux bleus dans les siens, essayant de la déstabiliser un maximum. T'as beau yeux tu sais. Sur le coup j'avais envie d'éclater. C'est vraiment pitoyable ! Néanmoins, ça à tout l'air de faire effet. La vieille arreta le carnage. Bon une en moins. Par contre, j'sais pas exactement c'que Wyatt veut faire maintenant.