TG1 ▲ Welcome to sweet home

Partir m'aventurer toute seule dans cet endroit était tout sauf intelligent, je le conçoit, mais je me voyais mal demander à un inconnu de m'accompagner, et à portée de vue, les seuls amis que j'avais trouvé m'avaient snobée. Awesome. C'est donc munie de mon téléphone portable en mode flash que j'entrais dans la première pièce que je trouvais en haut des escaliers, découvrant un endroit encore plus poussiéreux que le hall d'entrée. Erk. Marmonnais-je en plaquant mon écharpe sur mon nez pour ne pas respirer toute cette poussière. Une pièce inutile, avec des étagères pleines de pots que je n'osais même pas ouvrir. Retournant dans le couloir, j'avançais un peu plus, me retournant de temps à autres. Rien que l'écho que produisait mes propres pas ne me rassurait pas. Vraiment pas glam cet endroit.

Tu sais pas vraiment pourquoi tu t'etais dis que c'etait une bonne idee d'aller avec les Eliots dans ce manoir. Tu le regardais de loin, clairement pas fascine par cet endroit. Bon en fait si, tu trouvais ca tellement cool d'etre la, mais tu devais etre d'accord avec tout le monde. Cet endroit etait un danger publique, et ce n'etait pas possible que personne ne soit blesser pendant cet expedition. En parlant d'elle, c'etait quoi cette histoire du doyen et son pretexte pour que vous vous rendiez a ce manoir. T'y croyais pas vraiment mais t'avais pas vraiment le choix. Tu etais a l'interieur, regardant un peu tout le hall alors que Kenny t'envoyait un sms. Ouais bah c'est pratique, mais t'es dans le manoir. Puis il semblait vraiment excite a cette idee d'etre ici. Toi, pas vraiment, parce que vu la poussiere, tu n'etais pas sure de sortir vivant de cet endroit. Youpi, vive les malades. C'est absolument pas drole mais c'est pas grave. Y a pas mal de gens, et a nouveau tu connaissais pas encore enormement de monde. Tout le monde semblait s'etre mise dans des groupes. avec des personnes qu'ils connaissent.

Walter semble ravi de l’effet qu’a eu sa plaisanterie sur moi, et alors il s’approche des meubles qui trônent dans chaque recoin de la pièce. Je n’aime pas du tout ce que la lumière de son téléphone révèle. C’est endroit devient à chaque instant un peu plus effrayant. Je n’ai jamais été une aventurière dans l’âme, les sensations fortes m’attirent, mais les manoirs lugubres où des morceaux de corps pourraient se dévoiler, beaucoup moins. « Amusant ? » Le questionnais-je, d’un ton presque sidéré. Je presse sa main dans la mienne lorsqu’il me la tend et le suit pour ressortir de cette pièce étrange. J’espère qu’une fois qu’elle sera éclairée, il y aura une explication logique à tout ce que j’ai cru percevoir dans cette salle… D’un pas hésitant, nous retournons vers le hall et alors, mon cœur s’emballe à une seconde, quand un cri retentit résonne. Je me retourne vers Walter, et le fusille du regard. Il semble fier de son petit effet, je l’assène d’une petite tape sur l’épaule, avant de rejoindre définitivement le hall qui semble à présent bien moins rempli qu’à notre arrivée. Tout le monde semble s’être dispersé et je n’aime pas vraiment cela. Peut-être que nous devrions tous rester ensemble, juste au cas où, non ? Du doigt, mon ami me pointe une statue et je la fixe. « Des larmes de sang comme dans les films c’est cela ? » Demandais-je d’un ton blasé avant de me focalisé réellement sur elle. En effet, on croirait presque discerner une larme s’écoulant sur sa joue. Je déteste ce genre de chose que l’on ne peut expliquer, alors je choisis l’humour pour ne pas commencer à m’inquiéter. « En même temps, tomber enceinte sans même avoir eu le plaisir de goûter aux plaisirs charnels, y a de quoi pleurer… » Soufflais-je avant de l’entraîner vers les voix qui résonnent dans d’autres pièces. « On devrait pas rester que tous les deux, dans les films d’horreurs ceux qui s’éloignent du groupe se font toujours tuer… » C’est peut-être la première fois depuis ce matin que je n’ai pas envie de sa présence exclusive. Cet endroit ne me plaît pas.  

L C'est un peu trop me demander ça Romane dit-elle avec un petit sourire sur les lèvres Rencontre paranormal ? Pourquoi tu dis ça ? T'as vu un truc ? dit-elle en tournant sur elle même, un peu apeurée pour le coup. C'était le genre de chose qu'elle détestait. C'est pourquoi, elle s'accrochait au bras de son ami, se demandant bien où était son fiancé.  Je sais pas où est Kenny en plus  ... dit-elle en laissant tomber sa tête contre l'épaule du brun en soupirant un peu. C'est a ce moment là, qu'elle vit sa silhouette sortir et soudainement, elle fut plus soulagé, au moins il ne lui était rien arrivé. Après avoir donc repris du poil de la bête, la Russe se dirigeait rapidement vers cette Cabot qui voulait partir explorer les lieux , du moins, qui cherchait la cuisine. Écoutant sa justification, elle haussait une épaule, pas sur que les produits ménagers se trouve dans la cuisine ... mais enfin soit, elle n'avait pas l'habitude de faire à manger ni même de faire le ménage alors peut être bien. Du genre les pieds de ces mêmes personnes qui se trouvent dans le frigo ? T'es vraiment glauque quand tu veux toi dit-elle en le lâchant un peu pour le coup. Après que tous le monde se soit présenté, les trois compagnons de route se retrouvèrent dans une pièce qui semblait à part. C'était peut être bien la seule pièce où la lumière filtrait. La Russe s'aventurait nonobstant vers une armoire pour l'ouvrir, curieuse de découvrir ce qu'il y avait dedans et se fut la surprise. Une collection impressionnante de fouet y était accroché. Anastasiya en attrapait un entre ses doigts pour le faire cogner légèrement contre sa main avant de lever son regard vers Jenny et Romane à leur réponse.   Awww tu crois qu'elles les fouettaient ?! Tu dois quand même te sentir puissant avec ce genre de chose entre les mains dit-elle en faisant claquer le fouet contre le bureau avant de rire à ce que disait Romane  Comment ça intéressant, tu comptes fouetter qui ce soir ? ajoutait-elle en haussant deux fois de suite les sourcils avant de se retourner vers Jenny [color=palevioletred] Non je pense pas mais on pourrait les prendre si jamais on ne trouve rien, avec un tissus dessus ça peut faire office de balais ou serpillères

Cela faisait longtemps, maintenant, que Mia attendait et, franchement, elle commençait à s’ennuyer. C'est vraiment quand sont seuil de tolérance allait atteindre ses limites que les fameux camion finit par se pointer. Elle lui fit signe et se leva pour rejoindre le véhicule. « Mademoiselle Kataïeva ? C'est bien ça ? C'est bien vous la responsable de ce truc ? » Génial. Non seulement on l'avait fait poireauter dans le froid mais en plus on l'a confondait avec quelqu'un d'autre. « Non, mais je viens de sa part. » Elle s'appliqua le plus possible sur son accent américain, ne voulant pas que le chauffeur se barre avec toute la nourriture. celui, la cinquantaine bien attaquée, la regarda d'un air suspicieux avant de lui tendre un papier. « Bien signer là. Mes gars vont se charger du déchargement pour vous. » « Merci. » Elle attrapa le papier qu'il lui tendait et le signa pendant que trois hommes déversait quelques cartons de leurs camionnettes. Lorsque tout fut au sol, tout le monde remonta dans le camion et s'en alla. « C'est une blague. Il s'attendent quand même pas à ce que je m'occupe de ramener tout ça à l’intérieur, moi même. » Elle quitta son poste et rentra dans le manoir, où il ne restait plus grand monde. « Quelqu'un aurait pas vu Anya ? Le camion vient d'arriver. Si quelqu'un pouvait aller la prévenir, ce serait pas mal. Et si d'autre pouvait venir m'aider à ramener tout les carton ici, ça serait pas mal. » Et elle repartit.

Alors que je revenais sur mes pas, pas franchement en confiance toute seule à m'enfoncer dans le manoir, une Eliot (Mia) débarqua dans le hall depuis l'extérieur: « Quelqu'un aurait pas vu Anya ? Le camion vient d'arriver. Si quelqu'un pouvait aller la prévenir, ce serait pas mal. Et si d'autre pouvait venir m'aider à ramener tout les carton ici, ça serait pas mal. » Je descendais les escaliers pour la rejoindre, ouvrant la porte pour voir tous les cartons. J'sais pas ou a bougé Anya mais j'vais t'aider, c'est déjà ça.. Dis-je en me penchant pour ramasser un premier carton et le ranger à l'intérieur. Si y avait un kit de nettoyage là dedans, ça serait pas de trop.

Bon. Personne n'avait l'air de savoir où était passé Anya. Génial. Mia ne savait pas pourquoi mais elle sentait que ce mot, 'génial', allait devenir une par intégrante de son vocabulaire si ce week end continuait comme ça. Elle souris à Roxanna, qu'elle avait déjà vu mais à qui elle n'avait jamais vraiment parlé, et repartit dehors en attrapant un carton. « Super. Merci. » Vu le poids que pesait son carton, devait y avoir pas mal de bouffe là-dedans. Super. S'ils ne mourraient pas dans l'effondrement du manoir, au moins ils auraient de quoi manger. Voilà qui était rassurant.

Quand Elsy avait apprit que les Eliot et Cabot allaient pratiquer une mission tout un week-end hors des murs de Berkeley elle en avait été ravie. Si bien que ses valises avaient étés faites, refaites et rerefaite si bien que ce n'était qu'au matin du départ que la demoiselle les avait refermé pour de bon où presque les rouvrant pour ajouter le nécessaire de toilette après le déjeuner : hors de question de partir sans brosse à dent. À seize heure, le coeur battant, la demoiselle était monté dans le bus, toute contente de partir enfin. Et en arrivant devant le manoir elle était resté... Bouche bée devant la vieille bâtisse. C'est sur ce week-end serait une bonne aventure pour nombre de Eliot. Peut-être cela leur ouvrirait-il les yeux et le coeur. Voilà tout le mal que souhaite Elsy. Même pour elle, pour son bénévolat, pour son don de soit, ces trois jours sont une belle expérience qu'elle espère vivre à fond. Si elle a toujours voulu aider les plus pauvres la princesse ne peut pas dure qu'elle sait ce que c'est que de vivre dans la misère.


Ses affaires posées dans une pièce avec d'autres valise, la jeune femme regarde les lieux avec une furieuse envie de faire un brin de ménage, au moins dans les cuisines, les chambres et la salle à manger. Vu qu'il est déjà dix-sept heure et qu'il faudra bientôt s'inquiéter du souper. Et c'est alors qu'elle se met à la recherche de balais et de pelles qu'elle entend deux filles parler d'Anya et d'un camion à décharger. N'écoutant que son bon cœur la demoiselle se rapproche d'elles.

"- Que faut-il décharger, je peux vous aider ?"

Qu'est-ce que je foutais ici, non mais franchement? J'avais dit à Walter que je ne venais pas et pourtant j'étais là, dans ce bâtiment qui était vraiment glauque. Peut être que finalement, je voulais jeter un oeil sur lui, le surveiller. C'était mal, mais je n'avais pas du tout confiance en cette fille, cette Ariane à la petite tenue sexy. Je ne m'étais toujours pas calmée du jour où je l'avais trouvée dans le lit de mon copain, même si Walter essayait de me faire comprendre que c'était une fille bien, je n'y croyais pas du tout. Cette vipère était coriace et je savais parfaitement comment me comporter face à elle. Je suivais les cabots qui restaient un peu en retrait puis je pris une autre direction, comme si de rien n'était. Il faisait sombre et ma lampe d poche ne m'aidait pas beaucoup. Je finis par faire demi-tour et me retrouver dans une autre pièce. Etre toute seule, cela ne me rassurait pas du tout. Je me mis à marcher vite et à ouvrir une porte. Devinez qui avais-je devant mes yeux? Non, vous allez pas me croire. "Walter!" m'écriai-je rassurée d'enfin le voir, mais ma joie fut de courte durée en voyant qu'il était en compagnie d'Ariane. Le regard de mort que je lui lançais faisait trembler la maison. J'avais envie de faire demi-tour et de me perdre seule, toute seule.