TG1 ▲ Welcome to sweet home

Amusant n’était peut-être le mot approprié, mais ça nous changerait sans nul doute de l’Eliot House. Pas trop je l’espérais. Pourtant alors que nous pénétrons dans l’endroit, que j’inspecte du regard chaque coin de l’immense hall, je regrette presque immédiatement mes paroles. Passer une seule nuit dans cet endroit lugubre semble vraiment effrayant. Je m’agrippe involontairement un peu plus à Walter qui salut Kenny à son tour. « J’avoue que pour le coup, Anya n’a pas dû être informé de ce qu’il en était réellement… » Tentais-je de de la défendre… Je ne peux m’empêcher de frissonner, cet endroit me glace le sang, sans pouvoir expliquer réellement pourquoi. Tout le monde y va de son commentaire sur les lieux et je me concentre uniquement sur ce que vient de dire Walter. « Je te suis. » Lui répondis-je tandis que nous nous éloignons des Eliots pour découvrir d’autres passages. Sur la pointe des pieds, avec délicatesse, j’entraîne Walter vers une immense porte. « A ton avis que va-t-on découvrir derrière cette porte ? » Dis-je en lâchant son bras pour pousser sur celle-ci, avec force. Elle peine à s’entrouvrir légèrement et je me glisse à l’intérieur d’une pièce sombre, comme si je n’étais pas effrayée…  « Walter ? Tu penses qu'il y a un interrupteur ? »  Avancer d'avantage sans lumière me semble impensable.

A la base, tu voulais partir explorer seule les lieux. Histoire d'échapper quelques minutes à cette masse d'Eliot House. Mais en voyant le couloir lugubre, tu as vite changer d'avis. Demandant si l'un d'entre eux était tenté de venir avec toi, sait-on jamais. Bien vite, la présidente de ce joyeux groupe décida de t'accompagner. Proposant à quelqu'un d'autre de vous rejoindre. Deux filles, un garçon. Bien, c'était bien. Merci. lui dis-tu brièvement, avec un sourire avant de t'avancer dans ce couloir, éclairant devant. Et pis, ce que tu identifiais comme étant l'ancien président des Winthrop, pris la parole. Et tu retins un petit éclat de rire, pas très appropriée. Puisqu'un peu nerveuse. J’espérais plutôt trouver les cuisines, en allant par ici. Comptez pas sur moi pour descendre le moindre escaliers. Voilà, ça c'était dit. Tu continuais d'avancer, avant de lâcher. Au fait, moi c'est Jenny.

Kenny se mit à rire à ce que Walter pouvait lui dire, un Walter qui portait aussi les affaires d'Ariane au moins il voyait que ce n'était pas le seul à se taper les sacs de sa femme, c'était plutôt encourageant ou totalement flippant de savoir qu'ils ne pouvaient pas leur dire non. "Anya est buté quand elle a un truc en tête c'est fini !" lança le jeune homme en souriant. Rien qu'en regardant par terre on pouvait être assuré que le reste était aussi dégueulasse que le sol. "Je vous laisse à vos explorations vous deux, faites attention, on sait jamais..." Mystérieux, Kenny ne tardait pas à ébouriffer volontairement les cheveux d'Ariane rien que pour l'agacer totalement. Un signe de la main et l'anglais décidait de partir sur la gauche dans les couloirs tout seul, il ne croyait absolument pas à ce que des esprits soient dedans, c'était plus des squatteurs ou même des sans abris qui pouvait y être rien de plus. Les couloirs étaient parsemés d'inscription, munis de son téléphone portable, il le mit en lampe torche afin de voir ou il mettait les pieds évitant les bouts de verre.  

La maison Cabot allait faire alliance avec celle des Eliot pour une sortie dans un manoir. Franchement cela me plaisait bien, de plus on allait partir ailleurs pendant un petit moment et c'était une bonne idée. Le bus était bien là à 16h et nous avons fait un peu de route pour arriver au fameux manoir. Arrivé devant, je fis une grimace, ce n'était pas vraiment ce que j'attendais. Il avait l'air en très mauvais état et il faisait vraiment froid dans le dos. Mais bon, je me dis que cela pouvait peut-être s'avérer sympa ou pas. Tout le monde ce demandait où on allait bien pouvoir dormir. Pour le moment tout le monde était bien mélangé, Cabot comme Eliot. J'allais sortir mes affaires et puis essayer de trouver des têtes familières.

La future tzarine regardait son amie avec un large sourire aux lèvres avant de secouer la tête, il avait mauvaise mine. Soupirant un peu, elle attrapait sa main pour se relever, histoire ne ne pas toucher le sol qui était ma foi ... dégueulasse. C'est étrange, je suis partagé entre l'excitation de découvrir ce lieu complètement morbide mais aussi entre l'envie de tuer le doyen pour nous avoir envoyer dans cet endroit. Je pense pas qu'il devait être au courant de l'état insalubre de la bâtisse dit-elle en poussant un objet qu'elle n'arrivait même pas à identifier du bout de son pied en sautillant un peu, s'accrochant au bras de Romane, dégouté par ce qui était au sol. Une jeune femme qu'elle ne connaissait pas se mit en tête de trouver elle aussi de quoi nettoyer, autant y aller avec elle dans ce cas. C'est pourquoi rapidement, la présidente des Eliots lui emboitait le pas tout en demandant à Mia d'attendre le Camion qui devait les livrer en nourriture et éclairage. Romane venait avec elles, heureusement, elle ne se sentait pas d'affronter quoique se soit, du moins, une présence masculine était toujours plus réconfortante, d'autant plus celle de Romane, futur dirigeant de la mafia américaine. Oui, je crois que j'ai lu quelque chose sur ça, il enfermait les indiscipliné dans une sorte de salle d'isolement à la hauteur des cellules d'Alcatraz , pas de lit, pas de meuble, juste le sol poisseux ... dit-elle en grimaçant. Les cuisines ? Ne me dis pas que tu as une petite faim dit-elle en riant, toujours accroché à Romane.   De toute manière on verra bien ou ça nous mènera dit-elle en poussant une porte, assez difficilement d'ailleurs. Derrière cette porte se trouver un bureau ... un bureau en piteux état également mais ou un immense bureau en chêne trônait encore, conquérant. et moi Anastasiya dit-elle avec un petit sourire avant d'ouvrir une armoire et de tomber nez à nez avec des ... fouets ?  vous croyez qu'ils étaient SM ? dit-elle en brandissant un de ces objets.

Kenny visitait les couloirs, regardant les inscriptions aux murs. Certaines étaient loin d'être dans sa langue natale et même Kenny se demandait bien si c'était une langue qui existait. marchant sur une bouteille de verre qu'il cassait au passage, le jeune homme décidait de rebrousser chemin préférant sortir dehors vu qu'il s'ennuyait totalement. Il était hors de question qu'il commence à faire le ménage donc autant profiter de l'air pur et non de cette odeur de renfermée bien trop toxique à son gout. Seul, il avait envie d'envoyer un SMS à Willow pour savoir ou madame se trouvait car elle avait intérêt de venir sinon il irait carrément la chercher d'ailleurs il s'installait sur les escaliers du manoir, prenant une cigarette qu'il allumait attendant une réponse de sa meilleure amie.

A la suite de la réflexion de Romane sur une possible découverte des cachots, la jeune russe disait avoir lu quelque chose à ce sujet. Tu écoutais distraitement ce qu'elle disait, avant de frisonner. Charmant, didonc. T'aurai pas aimé vivre à cette époque là. Époque où les malades mentaux, malades tout court était tous enfermés ensemble. Parce que c'était plus simple comme ça. Époque où il était presque normal d'appliquer la lobotomie, d'expérimenter tout et n'importe quoi. Non vraiment, tu es heureuse d'appartenir à ton époque. Vraiment. T'éclatais légèrement de rire à ton tour, après sa petite vanne. Non, puis je doute qu'on trouve quoi que ce soit de mangeable par ici. Je me dis juste que si on doit trouver de quoi nettoyer toute cette crasse, ça serait plutôt dans la cuisine. Ou les alentours. répondais-tu en haussant les épaules. Ni plus, ni moins. Tu suivais les deux Eliot, qui semblait être amis vu de la manière dont il se comportait l'un envers l'autre quand Anastasiya ouvrit une nouvelle porte. Tu lui emboitais le pas, alors qu'elle se présentait à son tour. Tu connaissais déjà son prénom, mais c'était cool qu'elle en fasse de même. Faut dire qu'il est assez difficile de passer inaperçue quand on est présidente d'une telle confrérie. Tu te tournais vers elle, quand elle posa une question pour le moins des plus étranges. Et finalement tu t'approchais, essayant de voir sa découverte. Oh, wow. J'sais pas, peut être bien. Ou alors, les nones aimaient bien punir leurs malades. Comme si c'était pas déjà suffisant d'être interné ici. Tu observais les fouets, avant de tourner les yeux un peu mal à l'aise. Tu pivotais sur toi même, à la recherche de quoi que ce soit pour nettoyer, sans trouver. Bon, j'crois pas que celui ou celle qui occupait ce bureau faisait lui même le ménage.

Kenny ébouriffe mes cheveux, pour toute réponse, je lui tire la langue avant de m’éloigner avec Walter. Nous traversons un couloir sombre qui semble ne pas avoir de fin. Je choisis une porte au hasard avant de m’engouffrer à l’intérieur, suivie de près par Walter. L’endroit en plus d’être dans l’obscurité totale dégage un odeur épouvantable. Un petit rire s’échappe de mes lèvres à la remarque de Walter. « Et j’ai oublié d’en prendre dans mes affaires. » Ajoutais-je tout en m’avançant à tâtons dans le noir. Je ne sais pas où nous sommes, ni même ce que nous trouverons dans cet endroit, mais j’ai envie de m’en aller aussi vite que nous y sommes arrivés. Le confort de l’Upper East Side m’allait bien en fin de compte. Walter s’empare de son téléphone pour éclairer la pièce et je sursaute lorsque d’un ton neutre il évoque un rat mort. Je pousse un petit cri aigu avant de me déplacer telle une furie. Je ne sais pas si Walter plaisante ou non, mais je sens quelque chose contre ma chaussure et un nouveau cri retentit. Je me jette sur mon meilleur ami, m’agrippant entièrement à lui. Je sens à présent son souffle sur ma peau tant nous sommes proches. Et là, contre lui, la peur s’évanouit presque. « Tu voulais juste me faire peur pour pouvoir me rassurer, c’est cela ? » Susurrais-je sans m’éloigner pour autant.  

Toujours avec anya accroché au bras, je l'écoutais m'expliquer sa double sensation ce qui réussit à me décrocher un léger rire mais surtout un sourire alors que je répondais "Oh te plains pas vas, c'est marrant et puis ça nous change. Avec un peu de chance on se tapera une séance "rencontre paranormal".", ouais histoire de lui donner un petit coup de flippe. Accompagnant la blondinette dans ce long couloir je commençais à leur faire voir des cachots histoire de leur mettre la pression un peu quand Anya se mise à appuyer mes dires ce qui me fit sourire. Jenny elle semblait chercher les cuisines à voir pourquoi, Anya aussi jouait à la taquiner du coup. Je fini par dire "Et bah bonne chance. Moi j'vous le dis, on va retrouver des cadavres accrochés dans un frigo géant, avec des morceaux de pieds dans les fours." je riais de ma connerie même si ça serait dégueu' mais vu l'odeur désagréable de l'endroit, c'est la seule idée qui me vint à l'esprit. Les filles se prénsentant, j'en fis de même "Et moi Romane.", c'est là qu'on entrait dans un bureau lugubre, commençant à fouiner, Anya trouva des.. Fouets? D'une moue je répondais "J'en sais trop rien, peut-être. En tout cas c'est intéressant." ouais là ça commençait à m'intriguer tout ça.