TG1 ▲ Welcome to sweet home

A peine de retour à Harvard, voilà qu'une excursion scolaire était organisée. Excursion à laquelle tu avais décidé de participer, puisqu'elle permettait de gagner quelques points. Et que même si t'étais une excellente élève, des points en plus ne te ferait pas de mal après deux mois d'absence. Bref, le voyage en bus avait été en calvaire vu que tu détestais ça et c'était enfin terminé. Vous étiez arrivé. Tu t'étais mis un peu sur le côté du groupe d'élèves, pour observer le manoir qui s'étendait devant vous. A sa vue, tu ne pu t'empêcher de frissonner. C'était digne d'un film d'horreur ce machin. Mais soit, ça allait vite terminé. Tu sursauta quand tu entendis un cri provenir de ce qui semblait être la présidente des Eliot House. Avant de faire comme tout le monde et de mettre les pieds dans le célèbre manoir de Briarcliff. Tu ne pu t'empêcher de retenir une grimace face à la vue de tant de crasse mais ne fit pas pour autant le moindre commentaire. Te contentant juste d'avancer dans le manoir et d'inspecter ce dernier dans les moindres détails, toujours seule. Tandis qu'un petit groupe d'Eliot discutait entre eux.

Mia avait accepté sans grand enthousiasme de participer à ce projet. Elle avait toujours adoré l'histoire mais aller s'enterrer au fin fond du Massachusetts tout un week end, ça, c'était au dessus de ses forces. Elle passa tout le trajet à lire, les transports ne lui faisant aucun mal, et lorsque celui-ci s’arrêta, elle en descendit, sa valise à la main. Elle réarrangea son bonnet, son écharpe et ses gants avant de suivre les autres Eliots à l'intérieur du manoir digne des films d'horreur. « Ah ouai quand même... Ils se foutraient pas un peu de notre gueule, là ? » Le manoir était dans un état affligeant et plus Mia examinait la crasse de l'entrée, plus elle regrettait d'être venue. « Je suis la seule à avoir l'impression qu'il suffira d'un coup de vent pour que tout s’effondre, parce que franchement, ce truc à l'air aussi vieux que la race humaine. »

Quel macho Kenny, puis franchement j'étais persuadé qu'il savait mieux faire le ménage qu'Anya, c'était petit comme vanne. Je levai les yeux au ciel avant de me mettre à rire et rejoignit Alekseï, me tournant vers Kenny avec un air provocateur. C'est parti Alekseï, allons constater l'ampleur des dégâts et laissons donc les chochottes attendre la bénédiction de la fée du logis pour poser leurs fesses douceureuses sur un coussin moelleux. Prend soin de tes ptites fesses mon pauvre Kenny qui a peur de la poussière. Je ris de plus belle et commençai à grimper les escaliers, prudemment malgré tout, ce serait con que j'passe au travers. J'ai quand même pas trop d'espoir de trouver des dortoirs potables quand on voit l'état de l'entrée. C'était à en avoir l'impression que les escaliers allaient céder sous notre poids, tellement ils grinçaient.

C'est exactement ça Alekseï, je m'attendais même à ce qu'on vienne m'ouvrir la porte et qu'on porte mes affaires à l'étage, mais ça tu t'en chargeras, montres à tous le monde à quel point t'es devenu un gentil garçon dit-elle avec un immense sourire sur le bord des lèvres, ironique à souhait. Roxanna répliquait, chose qui l'exaspérait d'avantage. Et moi c'était une manière délicate de te dire que tu m'ennuies Soupirante, elle tournait rapidement les talons, elle n'avait pas forcément envie de se prendre la tête maintenant, certainement pas avec Roxanna qui était une fille qu'elle appréciait pourtant d'ordinaire Andy ... si tu pouvais éviter de dire des choses comme ça, ça m'éviterait d'avoir des images plein la tête   dit-elle en lui donnant un petit coup de coude, tandis qu'elle s'apprêtait à chercher une quelconque lumière. Cependant quand elle entendit Kenny , elle fit rapidement demi tour pour lui envoyer un coup dans l'épaule, elle détestait quand il agissait ainsi Tu vas retrousser tes manches comme tous le monde, crois pas que tu vas passer entre les mailles su filet Alekseï répliquait , chose qui ne l'étonnait pas et c'est à ce moment là qu'elle regrettait vraiment son retour  Si c'est pour dire des conneries comme ça Aleks, t'aurais pu rester en Europe . La jeune Russe était loin d'être de bonne humeur après cette découverte atypique  Non je pense pas .. j'ai vu les plans avant de venir et les fondations sont en bon état c'est juste que ... je pensais pas que c'était autant délabré. Y'a surement dû avoir des squatteurs ici  dit-elle en regardant tout autour d'elle. Faudrait trouver des balais ou un truc du genre il doit certainement avoir ce genre de chose dans un hôpital psychiatrique ajoutait-elle à la suite de Mia

"Ouais ta raison faut qu'elles économisent un peu leur énergie vu la masse de travail !" Kenny fit un rond avec sa main pour désigner tout le ménage qui attendait les demoiselles et Aleks lui adressait un clin d'oeil. Ils étaient plus réellement en froid, Kenny avait toujours apprécié la compagnie du jeune homme à une époque mais il reconnaissait que parfois sa jalousie était plus forte. "Ou pas hein !" dit il en répondant à Anastasiya à propos du ménage. D'autres personnes ne tardaient pas à venir, Ariane y comprit accompagné de Walter qu'il ne connaissait pas. Kenny lui adressait un signe de la main à la petite Kennedy, la connaissant parfaitement bien et étant ami avec elle. "Salut petite tête !" répondit l'anglais avant de soupirer à ce que disait Andy. Oh non, il était là et merde ! Pourquoi diable il avait été élu vice-président, rien que son odeur lui donnait la nausée. Kenny ne prenait même pas la peine de le regarder allant rejoindre Ariane pour lui faire la bise, depuis toutes les années passés, ils n'avaient jamais cessé d'être copain comme cochon. "Ta manucure va en prendre un coup !" plaisanta l'anglais avant de regarder Walter. "Salut Walter !"  

Je me demande encore si s'était une bonne idée que je vienne. Ma semaine avait été longue et j'étais d'humeur massacrante. Quoi que en fait ouais, autant venir ça allait me changer les idées. J'avais perdu mon père dimanche dernier et pourtant j'étais revenu sur le campus comme ci de rien n'était. Mon fils était au manoir avec ma mère, bien en sécurité et moi il fallait que je trouve de quoi nous venger. J'avais juste besoin de mettre les choses à plat. Donc bah j'avais suivit ma maison pour ce projet loin de tout. Et il était de taille le bâtiment. C'était une ruine et à peine entré avec mes affaires que j'entendais Anya râler quand à l'état des lieux. Un bref sourire en coin et je marchais regardant autour l'air froid, admirant le bordel en silence. Et bien, on allait passer un sacré moment ici c'est moi qui vous le dit.

Et moi c'était une manière délicate de te dire que ta tu m'ennuie Okaaay j'avais vraiment pas envie de m'embrouiller, surtout pas avec Anya, je décidais donc de tourner le dos en levant les yeux au ciel, et d'inspecter les lieux de mon côté. Une autre Eliot (Mia) dit alors « Je suis la seule à avoir l'impression qu'il suffira d'un coup de vent pour que tout s’effondre, parce que franchement, ce truc à l'air aussi vieux que la race humaine. » Je fis un rire en tournant la tête pour la regarder, tandis que je passais mon doigt sur la rampe d'escalier poussiéreuse Nop, t'es pas la seule, j'pense qu'il vaut mieux qu'on fasse gaffe ou on met les pieds. Je levais la tête en marchant, regardant la hauteur du bâtiment.. Y a de quoi avoir le vertige. Baissant la tête, j'apercevais Romane, en retrait, lui faisant un signe de la main. Je l'avais pas vu depuis un moment dis-donc.

Tu ne t'étais pas mêlée au petit groupe d'Eliot, puisque n'en connaissant aucun et tu continuais d'observer les alentours, écoutant distraitement tout ce joyeux monde. Un léger sourire aux lèvres. Les vannes fusaient de par et d'autre, quelques tacles aussi. Sacrée ambiance à la Eliot House, haha. Mais tout ça était bien mignon, si cela durait plusieurs heures, vous seriez obligé de dormir dans cette crasse et il en était hors de question. Ton inspection des lieux t'avais permis de trouver une espèce de porte. Tu ne savais pas où elle menait, mais tu avais décidé de le découvrir. Bien, je vous laisse discuter joyeusement et vous décider, je vais voir par là si il y a de quoi nettoyer ce foutoir. disais-tu d'une voix assez forte, sans pour autant être sûre que quelqu'un fasse attention à toi avant de partir vers la porte et de t'y engouffrer, prête à découvrir ce qui s'y cachait derrière.