TG1 ▲ Welcome to sweet home

Seize heures. Evydence était assise dans le bus et plus particulièrement tête contre la vitre en train d'observer les horizons, appareil photo en main pour immortaliser les lieux et les moments. Cette sortie est prévue afin de réaliser un projet d'histoire qui devait apparaitre dans un prochain numéro de magasin. Quarante minutes plus tard, les Eliots & Cabots arrivèrent où devait se dérouler cet évènement. Aux yeux de la rose, ce lieu ne lui inspirait pas du tout confiance. Un frisson parcourut le long du dos en étant pas rassurée du tout. Peu importe, maintenant la blondinette ne pouvait plus faire marche arrière. Prenant son courage à deux mains, la demoiselle prit sa petite valise pour entrer dans le manoir. Cette dernière était dans un sale état, et tout le monde devait mettre la main à la patte pour le rendre un peu plus accueillant. Prenant un vieux tee-shirst et de l'eau, la femme de vingt-quatre ans commence à faire la poussière, mais aussi à balayer l'endroit.

Ouais je me plaisais à faire des frayeur à ma Anya adorée, ça me rappelais de bons souvenirs de quand nous étions gosses... Que tout allait "bien". J'en oublias un peu le reste à vrai dire. Elle flippait à l'idée que j'ai déjà vu quelque chose et à ça je répondais "Non je n'ai rien vu de particulier, du moins.. Pour le moment." avant de sourire un peu, lui faisant une pincette de mes doigts sur sa joue pour lui dire indirectement que je la taquinais. Fallait pas qu'elle balise va, on risquait pas grand chose, mise à part que le plafond nous tombe sur la gueule. On rejoignait donc Miss Jenny à la conquête de la cuisine du moins si on la trouvais un jour. Je m'amusais donc encore à leur faire quelques frayeur et Anya trouvait ça glauque, je ne pu m'empêcher de répondre l'air de rien d'une petite moue "Ouais je sais, mais j'me soigne." la glauque attitude... J'avais tellement vu de choses dans ma vie en même temps que j'étais plus à ça près maintenant. Et vas-y que suite à la trouvaille d'un fouet Anya commençait à jouer avec tandis qu'avec Jenny elles cherchait le pourquoi du comment il pouvait bien se trouver là. vive les hypothèses qui germaient là. Moi avec ma lampe torche je regardais autour si il n'avait rien d'autres alors que le fait que je trouve ça intéressant fit réagir mon amie. Je souriais une nouvelle fois répondant l'air sérieux même si s'était de l'humour "Bah toi évidemment, qu'est ce que tu crois." continuant de chercher avant de dire "Bon il y a rien de plus ici, je vais jeter un œil dans les autres pièces." façon de dire restez ou suivez moi c'est comme vous voulez.

Je tournais un peu dans ce manoir qui était immense et lugubre. On avait surement dû y pratiquer des choses vraiment glauque et mal seine. Je voyais des armes sur certains mur, je n'avais pas trop envie de m'aventurer toute seule plus loin. On ne sait jamais sur quoi on peut tomber. Non, pas que je crois au revenant ou truc comme ça, mais je préférais rester prudente sur ce coup. Je tombais sur une jeune Cabot (Evydence). Elle s’apprêtait à faire le ménage d'une pièce qui en avait franchement besoin. Mais à ce stade je ne savais même pas si cela était bien utile. Je m’approchais d'elle, je ne la connaissais pas vraiment, mais voir un visage de la maison faisait du bien.
"Tu as bien du courage de t’attaquer au ménage." Elle ne m'avait pas vu et avait eu peur.
"Pardon, je ne voulais pas te faire peur."

Je ris à sa remarque. « En effet ce serait du gâchis. » Je m’empare de sa main, comme j’ai l’habitude de le faire depuis des années maintenant et m’élance vers les salles d’où proviennent des voix, pourtant, je me freine lorsque le prénom de Walter retentit dans la pièce, il s’arrête brusquement, se retourne, je l’imite et le visage de Faith me fait face. Son regard trahi son envie de me tuer, et un sourire s’affiche sur mes lèvres. Je me serai clairement passé de sa présence ici. Je devine que les choses vont bientôt devenir bien plus compliquées qu’elles ne l’étaient depuis notre départ de Cambridge pour New York. C’est comme si le dur retour à la réalité s’était précipité en un instant. Je n’arrive pas vraiment à trouver les mots juste, alors je reste plantée là, à regarder Walter, puis Faith, puis de nouveau mon meilleur ami. Qu’éprouve-t-il actuellement ? Je rêve de le savoir… « Quelle bonne surprise. » Affirmais-je sur un ton blasé.  

Alors qu'Evydence commençait toute juste à faire la poussière, du moins de ce qu'elle arrive à faire à sa hauteur, la cousine du prince William & Harry y mettait du coeur et de l'énergie afin de rendre cette pièce le plus propre possible. étant à fond dans la tâche, la blonde fit un bond en entendant une voix. Celle d'une femme. (Jasmine) Doucement, mais sûrement elle lui dit en souriant posant sa main sur son coeur. - Tu m'as fait une de ses frayeurs. Déjà que le manoir me rassure pas des masses, si j'entends des voix, ça ne va pas le faire. Ce n'est pas grave.Dit-elle en passant son bras sur son front. - Je suis Evydence, mais tout le monde m'appelle Evy. Son sourire était destiné à la Cabot. Voyant les meubles de différentes tailles,  la demoiselle ne pouvait pas les porter seule, surtout deux filles surtout pour prendre de la hauteur afin d'enlever les toiles d'araignée. Avant que Romane aille dans l'autre pièce se dirige vers ce dernier. - Excuse-moi, je sais qu'on ne se connait pas, mais tu peux m'aider à prendre un côté du meuble s'il te plait ?? Espérant qu'il allait tout de même l'aider, car le blond avait l'air occupé à discuter avec une brunette aux yeux bleus.

Dehors, le jeune homme vit passer Willow qui ne le voyait même pas. Kenny restait avec sa cigarette tout de même, il allait la rejoindre tout à l'heure le temps de prendre une pause, de s'assoir aussi, fatigué, usé par le voyage, le manque de sommeil et aussi l'excitation de ce nouvel endroit. Il avait aussi mal à la tête, trop à son gout, son cou le lançait aussi enfin bon il ne se sentait pas au meilleur de sa forme mais quand il voyait Willow qui tenait sur ses deux jambes sans rien dire, il se disait qu'il n'avait pas le droit de faire l'homme fatigué mais quelque chose ou plutot quelqu'un rongeait son esprit: Anya. Elle qui était si douce en privé, en public madame allait trainer avec d'autres homme comme Romane pour exemple, rien de plus normal non ? Poser sa tête sur l'épaule de cet homme pour être rassuré alors que ca devrait être lui c'etait logique, elle avait deux facettes, une qui lui déplaisait au plus au point. Ecrasant sa cigarette, l'anglais suivit alors sa meilleure amie pour lui mettre ses mains derrière les yeux alors qu'elle avait dos tourné à lui. "A tu peur de l'inconnu ?" dit il avec une voix qui ne lui appartenait pas. Une voix sourde, lugubre, il se mit ensuite à rire comme un idiot bien trop fier de sa petite blagounette. "Je t'attendais dehors, je commençais à m'enraciner !"

Lcolor=palevioletred] Serrant le fouet entre ses doigts la jeune femme riait légèrement à ce qu'il disait avant de grimacer, elle voyait bien qu'il allait mal, elle voyait bien que quelque chose clochait. La blonde se tournait alors vers Jenny en grimaçant un peu.  Tu m'excuses deux minutes ? demanda-t-elle sans vraiment attendre une quelconque réponse à vrai dire, parce quand bien même elle lui dise non, elle serait partie. Hey Romane attends moi dit-elle en lui emboitant le pas, posant alors sa main contre son épaule Romane ... Je vois bien qu'il y'a quelque chose qui cloche , qu'est ce qu'il se passe ? Qu'est ce qu'il y'a ? J'aime pas te voir comme ça dit-elle en frottant son avant bras droit tout en cherchant son regard. [/color]

Mia n'arrivait pas à croire qu'elle en était arrivé à là, porter des cartons remplis de nourriture dans un manoir tombant en ruine. Pourtant, elle le faisait sans râler parce qu'il fallait bien que quelqu'un le fasse. Et puis si elle s’arrêtait, Roxanna serait la seule à s'en occuper et franchement, la brune n'était pas égoïste à ce point là. Au bout d'un moment, une autre Eliot, que Mia ne connaissait se proposa à les aider. « Ah génial. Tu vois les cartons, dehors ? On est en train de les rentrer à l'intérieur. Franchement, si tu peux nous aider, ça serait pas mal. » Et elle partit, sans vraiment s'étendre. Elle posa le carton qu'elle avait dans les mains et repartit en chercher un autre. Quand même, elle commença à se demander si autant de carton étaient nécessaire. C'est vrai quoi, ils avaient surement de quoi tenir un mois à cette allure. C'était peut être normale. Ils allaient peut être rester ici plus d'un week... « Euh ouai non là tu divagues Mia. » se dit-elle en continuant de jouer les Cendrillon modernes.

Je sais j'étais space, froid et tout ce qu'on voulait mais je m'en contre branlais à vrai dire... J'en avais rien à foutre que les autres me trouvent désagréable, j'avais pas envie d'être mignon de toute manière. J'avais bien trop la rage... Je faisais donc un effort tout de même mais sans excès, mon humour restait assez dark et mon dialogue limité. Annonçant que j'allais zieuter les autres pièces d'à côté, Anya me rattrapa me demandant de l'attendre, ce que je fis en me stoppant et ce qu'il se passait. Soufflant en me mordant la lèvre, je regardais autour avant de lui répondre "Quoi ton père te l'a pas dit...? Bah il se passe que mon père a été assassiné dimanche dernier voilà. Mais j'ai pas envie d'en parler d'accord? On en discutera si tu veux mais plus tard, pas ici." ouais j'étais vraiment pas d'humeur et encore moins dans cet endroit miteux et à côté d'oreilles qui pourraient tout entendre. Je la regardais donc un bref instant ajoutant "Mais t'en fais pas, ça va aller, je gère." oui même si au fond c'est pas vrai mais je me devais d'aller bien après tout, c'était mon boulot désormais que j'étais mis de force sur le devant de la scène. J'allais pour me remettre à marcher quand une blondinette (Evydence) vint m'interpeler pour me demander de l'aide pour porter un meuble. Regardant Anya je lui fis un bref signe de tête pour qu'elle comprenne qu'on règlerait ça en privé avant de répondre à la cabot "Oui bien sûr." avant de la suivre et de voir que Jasmine était là elle aussi.