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I know you need me { Madisson

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Je commençais vraiment à croire que je pouvais lui faire les pires crasses du monde qu'elle n'en aura rien à faire. Elle venait de toucher le point essentiel de cette relation qui n'avait ni queue, ni tête. Ma fierté que je ne voulais pas mettre de côté. Je savais qu'elle avait raison, mais il m'était impossible de le lui dire, car je n'avais pas besoin de le lui dire pour lui faire comprendre qu'en effet, tant que je ne mettrais pas cette putain de fierté de côté, on ne pourrait rien faire entre nous. Lui dire que je ne voulais pas m'accrocher à elle de peur de la perdre serait être plus faible que jamais et de toute façon, pour s'amuser elle n'avait pas besoin de moi. Ce qui me rassurait. Elle se sentait prête à partir et c'était limite un ultimatum qu'elle venait de me poser. Les mains dans les poches, je ne répondais rien. Je n'avais aucune envie de la regarder dans les yeux et de lui dire de partir. Je n'avais pas envie qu'elle parte. « Soit pas conne, tu ne peux pas vivre sans moi » Se croire indispensable à la demoiselle ? C'était à peu prêt ça. A quelque chose près.
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Apparemment, j’avais bien visé. Il ne comptait pas me répondre et son regard avait détourné le mien, signe que j’avais bel et bien pointé le problème : sa fierté. Comme quoi, je n’étais pas si idiote que ça pour trouver rapidement ce qui ne collait pas. Avoir une fierté, je trouvais ça humain, mais pas à ce point. Je ne comprenais pas comment il pouvait vivre ainsi. Il me parlait que je m’interdisais de faire certaines choses, mais avec sa fierté, c’était plutôt lui qui passait à côté de nombreuses choses. Je ne lui dirais pas, ça ne ferait que l’énerver et il était normalement capable de s’en rendre compte tout seul. Tôt ou – trop – tard. Ce n’était pas mon souci, après tout. Il était grand, il était venu là tout seul et il n’avait jamais eu besoin de moi pour quoique ce soit. Même si nous nous étions bien entendu dans le passé, je n’étais pas non plus aussi importante à ses yeux que lui l’est aux miens, même si l’on met l’amour de côté. Je savais que je n’étais qu’une fille parmi les autres et même s’il était très souvent avec moi, j’avais estimé que c’était parce que je devais être la plus compréhensive et la plus calme – et influençable – pour rester à ses côtés. « C’est vrai, mais si tu ne veux pas de moi, je ne vois pas pourquoi je devrais t’imposer ma présente. Tu as d’autres amis et il y a d’autres filles que tu peux aller voir au lieu de t’emmerder à être avec moi » Mes mots me brisaient le cœur, mais peut-être que plus je serais brisée, plus je pourrais accepté tout cela. « Il y en a qui ont le cœur si large qu’on y rentre sans frapper. Il y en a qui ont le cœur si frêle qu’on le brise d’un doigt. »[i] Petit à petit, j’avais de plus en plus froid, mais j’attendais qu’il me dise de dégager pour le faire. Je voulais l’entendre. Qu’il me dise que j’avais besoin de lui, que je ne pouvais pas vivre sans lui, je n’allais pas mentir. C’était vrai. Plus il le dit, plus j’ai – parfois – l’impression que la réciproque existe. Sauf qu’il ne me le dira jamais et qu’il me perdra de cette façon. Même si j’avais espoir qu’il mette sa fierté de côté, j’avais aussi espoir dans un autre temps que je pourrais tirer un trait sur lui et que je pourrais être comme lui l’est avec moi souvent : distant, froid et insensible. Triste réalité.


[i]bohemian psychedelic

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J'écoutais ses paroles et elle ne cessait de me menacer. Enfin pas directement, mais en me disant qu'elle allait s'en aller, passer à autre chose et sûrement m'oublier à tout jamais. D'autres filles, qui auraient été à sa place, aurait déjà tiré un trait à sa place, m'auraient même fait la misère pour que je paye pour ce que je leur avais fait et ça me rassurait de savoir qu'elle n'était pas comme toutes ces filles qui ne juraient que par vengeance une fois trahi par la personne qu'elles disaient aimer. Perdre Madisson, savoir qu'elle pouvait ne plus m'aimer un jour me faisait très peur, mais je refusais déjà de me l'avouer à moi, alors le lui dire il en était hors de question. « Ouais, mais ces filles ne sont pas toi » Je relevais mes yeux vers elle pour y plonger mon regard dans le sien. « Et arrêtent d'être jalouse de toutes ces filles que je peux avoir, car même si tu ne le sais pas, elles ne pourront jamais te remplacer ou remplacer ce qu'il y a eu entre nous » True story. « Certes t'es pas le genre de fille qui me tient tête, qui à dû caractère, mais t'as un caractère chiant que j'aime bien, t'es Madisson quoi » Et je devrais peut-être m'arrêter-là. « Et me force pas à te faire une déclaration d'amitié, car ça ferait vraiment trop cucul et jsuis pas prêt à me sentir comme un putain de con sentimental » Ha non, je n'en dormirais pas la nuit.
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Chacune de ses phrases me saisissaient. La première me laissait perplexe. Heureusement que j’étais unique, mais je ne voyais pas réellement où il voulait en venir avec cela. Mes yeux s’écarquillèrent lorsqu’il me dit que je n’avais pas à être jalouse car elles ne comptaient pas autant que moi ou de ce qu’il y a eut entre nous. Se moquait-il encore de moi et de mes sentiments ? Jouait-il encore ? Je n’en avais vraiment pas l’impression. Moi qui avais toujours vu que les autres filles lui plaisaient davantage parce qu’elles lui tenaient tête et qu’elles étaient fortes, il venait de briser tout ce à quoi je croyais. Déstabilisant. Le regard plongé l’un dans l’autre, ses dernières paroles me firent sourire. Je n’attendais pas une déclaration, quelles qu’elles soient. Mon petit con sentimental. Surnom presque adorable, tiens. Ça changerait des vulgarités que je lui portais. M’approchant, je caressais doucement sa joue sans perdre mon sourire. Je refusais de me faire des faux espoirs avec ses mots, mais ils m’apaisaient et j’en avais vraiment besoin. « Je ne te demanderais jamais de faire une déclaration. Tu en feras une de ton propre gré, je ne te force à rien » Et je ne l’avais jamais forcé à rien. Doucement, je me mis sur la pointe des pieds pour approcher mes lèvres des siennes. Sauf que je lui fis un bisou sur la joue. « Merci de ta sincérité, Austin » Non, je ne voulais pas parlé de sa fierté, mais je voulais vraiment le remercier pour avoir parler avec son cœur. Le mot « sincérité » le froissera moins que de lui dire d’avoir parlé avec son cœur. En tout cas, ça faisait vraiment du bien et je ne désirais pas l’entraîner trop loin. Qu’il se braque pour m’envoyer des piques ensuite, non merci. Je prenais ce qu’il me donnait et mon cœur était plus calme, plus serein, plus léger. Non, je ne me demanderais pas depuis quand il ressentait cela. Ça ne me servirait à rien. Maintenant que je le savais, je le garderais pour moi et même si ce n’est pas ce que je voudrais, qu’il ait les mêmes sentiments, je prenais le peur qu’il me donnait et pour l’instant, ça me suffisait.
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Piouf ! Autant dire que j'étais rassuré de ne pas entendre Madisson me dire qu'elle souhaitait une déclaration, car je n'avais jamais été fort pour faire ce genre de choses et d'ailleurs, je n'en avais jamais fait une seule de toute ma vie. Même à ma mère je ne lui avais jamais fait une seule déclaration d'amour et je ne lui avais jamais dit ou prouver le fait que je l'aimais. Méchant ? Non je ne crois pas. Elle savait juste que j'avais toujours eu horreur de montrer aux gens que je les appréciais ce qui était susceptible de montrer aux autres que ces personnes-là pouvaient être une faiblesse pour moi. Ce n'était pas égoïste, je me préservais juste. « De rien » Avait été mes simples paroles avant de sourire en sentant les lèvres de mon ancienne meilleure amie se déposer sur ma joue. « Au pire je t'écrirais une lettre » Ouais, écrire avait toujours été plus dans mes cordes que de le dire à voix haute. J'avais ajouté à cela un petit rire avant de reprendre. « Tu sais avec pleins de citations philosophiques et tout ça, comme tu les aime » référence à notre dernière conversation. « Je plaisante ! » m'étais-je empressé de répliquer avant de la prendre dans mes bras si jamais elle avait eu pour idée de partir suite à cet énième pique inoffensif.
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Attendre une déclaration de sa part, je ne l’avais jamais fait. D’ailleurs, il n’en avait pas été question lorsque l’on s’était mis en couple. Ça s’est fait naturellement et sans prise de tête. Le problème était survenu une fois que je m’étais trop accroché à lui et que lui … non. Après, tout est parti en cacahuète et ça s’est fini assez brutalement pour moi. De toute façon, je n’attendais pas à ce qu’il me dise qu’il m’aime. Je savais que c’était le cas, même si ce n’était pas de la même façon que moi. Tant pis, je devrais faire avec, quoiqu’il arrive. Une lettre ? Je ne pouvais pas refuser. Son rire me fit être assez sur mes gardes. Allais-je retomber de haut après une proposition aussi gentil ? Ses mots me firent écarquiller des yeux. Lui ? Mettre des citations philosophiques ? Pour moi ? Son « je plaisante » ne me parvint même pas aux oreilles alors qu’il me prenait contre lui. Un léger rire s’échappa de mes lèvres. Même si mes mots n’allaient pas forcément lui plaire, j’avais envie de lui dire ce que je pensais. Pour une fois que c’était autre chose que des insultes ou des piques, hein ! « Tu es vraiment adorable avec moi parfois » D’accord, d’accord, je le taquinais un peu, mais c’est vrai que pour une fois, il m’avait proposé quelque chose de simple et de vraiment gentil. Je me sentais bien dans ses bras. Levant les yeux vers lui, je souriais de plus belle. « Bon et bah finalement, je vais rester avec toi toute la nuit » En plus, j’avais largement plus chaud blotti contre lui maintenant, alors je n’allais pas partir. Même s’il allait vite retirer ses bras, je profitais convenablement de cet instant. Oh oui, ça me convenait parfaitement et j’aimerais bien y rester pendant looooongtemps !
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J'avais du mal à cerner son ironie là. Je savais qu'elle me trouvait adorable, mais de là à l'être avec elle. « Sérieux ? » Interloqué, je m'étais légèrement reculé pour la regarder dans les yeux et la voyant sourire bêtement, j'en avais conclu que c'était un mélange de vérité et d'ironie. Je riais de plus bel avec elle, prolongeant encore cette étreinte. En fait, j'avais aussi un peu froid -même si je n'étais pas un grand frileux- et me trouvais être bien comme ça. Toutefois, cela ne m'étonnerait même pas si je venais à chopper une bonne grippe dans les quelques jours à venir. « Han yeah ! » J'étais heureux qu'elle ait choisi de rester avec moi. J'aimais bien rester seul de temps en temps, mais plus on est de fous, plus on rit. Surtout lorsque j'étais avec Madisson. « De toute façon t'es tellement une flipette que t'aurais fini par m'appeler avant même d'être arrivé chez toi » je connaissais son niveau de courage et il était très limité. Je me moquais toujours d'elle -rien de bien méchant- et fini enfin par m'écarter un peu, mes mains au niveau de ses épaules, un petit sourire aux lèvres.
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Hochant la tête à sa question, je souriais de plus belle, amusée. A ce moment-là, j’avais l’impression de retrouver un peu mon meilleur ami, même si ça ne sera jamais ainsi. Sa tête me fit sourire encore davantage. Son rire et son étreinte me réchauffaient puissamment le cœur. J’aimerai y rester pour toujours. Ce serait la belle vie. Qu’il soit heureux que je reste me fit sourire. Ah oui, je me sentais vraiment bien. Vas-y Austin, fous toi de moi hein. Son sourire me charmait mais je n’oubliais pas ce qu’il venait de dire, surtout en sentant sa chaleur disparaître. Lui tirant gentiment la langue, je lui fis relever un petit détail : « Sachant que tu n’as plus de batterie et que je ne dois plus en avoir non plus, je n’aurais pas pu t’appeler » Enfin, bon, il n’avait pas entièrement tort et pour éviter une petite boutade de sa part, je rajoutais : « Mais oui, j’aurai fait demi tour bien avant d’arriver chez moi » Non, je ne lui dirais jamais directement qu’il a raison. Sa fierté aimera bien ce que je venais de dire. En y repensant, je soupirais. Il m’avait un peu ouvert son cœur mais je doutais qu’il changeait entièrement. Il ne se laissera jamais aller complètement et il resterait accroché à sa sale conne de fierté à la con. Dommage …
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Ouais bon, elle marquait un point. J'avais oublié ce fâcheux détail et d'ailleurs je me sentais vide sans mon portable. Bien sûr je l'avais dans ma poche et il ne m'était d'aucune utilité pour le moment, mais l'idée qu'il soit éteint, de ne pas pouvoir ne serait-ce regarder l'heure, m'insupportait au plus au point. Mais cela n'aurait rien changé au fait que Madisson serait revenu tout aussitôt sur ses pas pour venir trouver du réconfort dans mes bras tant elle était peureuse. « J'ai toujours beaucoup admiré ton courage et ta bravoure je dois avouer. » Ironie quand tu nous tiens.

Je l'avais définitivement lâché, repris par ce besoin de fumer. Et puisque je n'avais sûrement que des joints -parce que oui, j'avais oublié mon paquet de clopes-, c'était reparti pour m'en faire griller une, prenant soin de ne pas le faire à contre sens du vent afin de ne pas empoisonner Madi'. Même si elle pouvait s'avérer rebelle parfois. Je finissais par croire que j'avais une très mauvaise influence sur elle et c'était d'ailleurs ce que ses parents me reprochaient. Ils n'ont jamais pu me tolérer, mais je n'en avais jamais eu rien à foutre de leur avis. Même si je préférais m'incruster discrètement chez elle par sa fenêtre que faire comme toute personne normale, passer par la porte d'entrée. « T'as prévu un truc demain ? » Reprenais-je après ma première taffe.
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Continue de te foutre de moi, t’as raison. Ses paroles me firent lever les yeux aux ciels. En même temps, il m’aimait comme ça, donc pourquoi devrais-je changer ? Je gardais cette réflexion pour moi, ne voulant pas froisser sa petite personne. Par la suite, je le vis sortir un joint. Encore ? Bien sûr, comme si je pouvais être étonnée d’ailleurs. Je faillis lui demander si je pouvais, mais le voyant faire en sorte qu’aucune fumée ne soit inspirée par mes poumons et me rappelant de la dernière fois que je lui avais piqué sa cigarette – le soir où nous avions couché ensemble – et de sa morale à ce sujet, je me rétractais très vite. Dans ces moments-là, j’avais plus l’impression d’avoir une maman poule ou un grand frère hyper protecteur, plutôt que … « nous ». Enfin, ça n’avait pas trop d’importance. Demain demain demain … Aucune idée, en fait. Réfléchissant rapidement, je ne trouvais rien. « Non, rien du tout » Hésitant un petit instant sur la nature d’une de ses réponses, je lui retournais quand même la question : « Et toi ? » Il allait sûrement me raconter qu’il verrait ses amis, qu’il allait à une fête ou quelque chose du genre. L’espoir qu’il me dise de faire un truc avec moi … Non, je ne l’avais pas trop. Je préférais me protéger un peu plus de lui. Ça allait prendre du temps, mais il valait mieux que j’essaye de me détacher un peu de l’amour que je lui porte.

Me rasseyant, je baillais doucement. Toutes les émotions du palais des glaces avec l’adrénaline redescendait et se calmait, me donnant quelque peu envie de dormir. S’il voulait bouger – malgré le fait que je me sois posée – je n’étais pas contre. Sinon, je pense que je n’allais pas tarder à dormir. Me frottant les yeux, je ne pus pas réprimer un second bâillement. Les journées n’étaient pas faciles en ce moment et les nuits … Mieux vaut ne pas en parler. Savoir que j’allais dormir avec lui – même s’il n’était sûrement pas près de dormir – me rassurait et je savais que j’allais enfin passer une bonne nuit, aussi courte soit-elle. Même si personne ne comprend pourquoi je m’accroche autant à lui et pourquoi on n’arrive pas à se séparer indéfiniment, je m’en fichais. Je savais qu’il était là pour moi, peu importe dans quelle connerie il pouvait m’embarquer et même s’il s’estimait comme un « mauvais garçon », je l’aime et je ne le lâcherais pas de sitôt.
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