I know you need me { Madisson

Une fois, deux fois, trois fois, quatre fois … cinq fois etc. Mon visage tout entier devait sentir les bonbons. Vraiment, il était trop nul (a) J’essayais de ne pas trop rire, mais il fallait dire que parfois, c’était vraiment très loin de ma bouche. De temps en temps, j’ouvrais un œil à moitié pour le voir, histoire de voir s’il le faisait exprès ou non. Ah en effet, il s’y prenait juste comme un pied (aa) La paupière à moitié relevée, je le vis s’approcher de moi. Qu’est-ce qu’il faisait ? Un bonbon dans les doigts, je le sentis dans ma bouche. Ses mots me firent explosés de rire. Le mangeant doucement – pour une fois que je pouvais en manger un ! – je regardais le dégât par terre. N’importe quoi, tout ça pour ne pas y arriver. Il lui faudrait des cours, sérieusement. « Mon petit tricheur » souriais-je en tapotant sa joue amicalement. Comme si j’allais le faciliter ! Pour flatter ton égo et sa fierté ? Et puis quoi encore ! Non non, hors de question, mais je le prenais à la rigolade. Ne perdant mon sourire, je ramassais les bonbons – histoire que personne ne trébuche dessus et se fasse mal ! – et je les mettais de côté alors que je continuais à manger avec lui.

Après quelques jeux et quelques petits délires avec lui, je vis le soleil se lever dehors. Déjà ? Regardant mon réveil, je vis qu’il était déjà sept heures du matin et les petits rayons de soleil annonçaient qu’il s’en allait. Si j’aurais aimé qu’il reste avec moi ? Bien sûr ! Mais bon, à force, je serais capable de lui proposer de déménager ici et je savais parfaitement qu’il refuserait. Qu’il reste une nuit de temps en temps me faisait beaucoup de bien, même si je gardais un peu de tristesse au fond de moi. Il fallait juste que j’arrive à tout mettre de côté et me libérer de ma douleur passée. Si j’en serais capable ? La nouvelle année approchait et il faudrait que je commence ma liste de résolutions. Raccompagnant mon meilleur – enfin, ancien – ami à la porte, je lui adressais un dernier sourire et un bisou sur la joue avant de le laisser s’en aller pour de bon, fermant la porte derrière lui pour aller me coucher, apaisée.

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