Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityI know you need me { Madisson
Le Deal du moment : -55%
Friteuse sans huile – PHILIPS – Airfryer ...
Voir le deal
49.99 €


I know you need me { Madisson

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

After
creepy moments.

 


Je n'avais aucune idée de l'heure qu'il était puisque mon portable avait rendu lame dans le palais des glaces et je n'avais jamais eu l'idée de mettre une montre au cas où quelque chose de ce type-là m'arriverait. Cela devait faire au moins trois heures que nous avions été enfermé là dedans le soir d'halloween frôlant à plusieurs reprises la crise cardiaque, mais nous nous en étions sorti indemne ce qui était une belle victoire. Nous avions pu rencontrer des personnes sympathiques, la plupart des filles en détresses pour mon plus grand plaisir, mais c'était à présent là, devant le palais, que les chemins de tout le monde allaient se séparer. Certains avaient d'autres choses de prévus, certains des rendez-vous à des fêtes, d'autres chez-eux. Personnellement, comme je l'avais si bien dit, je n'avais pas l'intention de me cloîtrer chez moi par une soirée pareille qui avait si bien commencée. Oui, je l'avais trouvée on ne peut plus drôle.

Madisson m'avait bien fait comprendre qu'elle voulait finir la soirée avec moi et ma foi, je n'y voyais aucun inconvénient malgré la dernière conversation de sourd que nous avions échangé, mais aussi depuis le baiser qu'elle m'avait donné avant de s'en aller telle une voleuse. Voilà présent de bonnes minutes que nous marchions dans le silence -pour une fois- jusqu'à une destination qui lui était totalement inconnue. En effet, depuis tout à l'heure elle me suivait comme mon ombre -j'aurais pu l'emmener n'importe où en fait- mais je m'étais arrêté à la petite rivière de Cambridge que je trouvais apaisante. Je m'asseyais au rebord de celle-ci avant de m'adresser à Madisson. « ça va, tu te remets de tes émotions ? » Moi, me moquer d'elle ? Jamais voyons !

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
calmer mon petit coeur.


Sortie du palais des glaces, mon cœur pouvait enfin se calmer et ma respiration devint plus douce. Un vrai soulagement. Même si la soirée d’Halloween n’était pas prête de finir, je me sentais largement mieux à l’extérieur. La nuit se trouvait être d’une noirceur intense, il y avait une légère brise parfois qui me faisait avoir froid et les différentes personnes que je pouvais croiser me faisait peur souvent. Peu m’importait. Aussi stupide soit-il, une fois que j’avais retrouvé Austin dans le palais des glaces, je ne l’avais plus lâché. Même s’il devait me prendre pour la fille la plus chiante au monde, il ne m’avait pas abandonné – sauf une fois, mais il avait fait en sorte que je le rattrape – comme une vieille chaussette au bord de la crise cardiaque à chaque instant. Notre dernière discussion avait été … un mur. C’est ce qui convient le plus à la façon dont nous nous étions « adressé la parole ». Pour lui, c’était déjà de l’histoire ancienne. Comme s’il pouvait en avoir quelque chose à faire. Surtout que j’étais partie en l’embrassant. Une petite envie personnelle que je n’avais pas pu réfréner et même s’il en jouerait sûrement, je ne pouvais pas me détacher de lui. Telle une addiction, j’avais besoin de lui sans cesse. Une grande faiblesse qui me perdra très vite je pense. La jalousie que j’avais pour les autres femmes, son incapacité à m’aimer … Soupirant doucement, je le suivais dans un calme intense.

Le bruit de l’eau m’indiquait que nous devions être proches d’une petite rivière. La lune qui s’y reflétait rendait le tableau magnifique. Le voyant s’asseoir au bord, je le rejoins. Le calme me plaisait énormément et les mots qu’il choisit pour briser le silence me firent souffler discrètement. Tout recommençait comme avant. Il se payait ma tête et moi, je laisserais tout passer, comme toujours. Cette routine me mènerait à ma perte. « Oui » répondis-je en souriant sans quitter l’eau des yeux. « Merci de poser la question » Je ne voulais pas rentrer dans son jeu et ses piques … je passais au-dessus. Je ne voulais pas me battre avec lui ce soir. Ça m’épuiserait bien trop et je n’en avais pas envie. Halloween est fait pour s’amuser, pas pour se prendre la tête. Le reflet de la lune se voilait alors que des nuages passèrent devant la vraie lune dans le ciel que je me mis à regarder.

Les étoiles brillaient intensément. Je pouvais distinguer certaines constellations que je connaissais le plus – la grande ours et la petite ours, c’est déjà bien non ? – et je me fascinais à les regarder. Doucement, je posais ma tête sur son épaule. De toute façon, il me dégagerait assez vite si je le gênais. Être constamment attirer par lui m’énervait, mais je n’arrivais pas à me débarrasser de ce besoin. Je me faisais encore de faux espoirs que peut-être un jour il tomberait amoureux de moi, vraiment, et qu’on pourrait être longtemps ensemble, heureux. C’est tellement idiot de croire ça que je pourrais me mettre des baffes, mais j’avais tellement envie d’y croire. Mes yeux revinrent au reflet de la lune qui avait refait son apparition. Je me retenais de prendre sa main. Il n’y avait plus de raisons pour que je le fasse et même s’il acceptait ma présente, je ne savais pas s’il y avait une limite à être proche de lui. J’en doutais, vu le dernier épisode dans mon appartement … Rien qu’au souvenir, je me demandais encore comment j’avais fait pour être aussi bête et me livrer corps et âme – c’est le cas de le dire – à lui. Dire qu’il s’en fichait me brisait le cœur. Pour moi, ça avait une importance primordiale. La vie est parfois mal foutue.


bohemian psychedelic

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

After
creepy moments.

 


Elle avait abrégé la conversation aussi vite qu'elle s'était assise à mes côtés. Le calme régnait entre nous et je sentais sa tête se poser délicatement sur mon épaule. Pour retrouver du réconfort ? La proximité d'autrefois ? Aucune idée. « Jsuis pas un oreiller tu lsais ? » Ramassant le premier cailloux que j'avais pu trouver à côté de moi, je le jetais dans la rivière regardant le nombre de ricochets qu'il pouvait faire. En fait, c'était plus pour m'occuper que pour batte un record de ricochets. Et d'une part, ça me détendait. Non pas que j'étais tendu ou énervé -j'avais connu pire que ça- c'était juste que plus le temps passait, moins je comprenais Madisson et qu'en bien même nous nous étions éloignés depuis fort longtemps, ça m'énervait, car elle avait été ma meilleure amie pendant longtemps et que j'avais toujours réussi à la cerner. Et ma putain de fierté commençait royalement à me casser les couilles.

« Si tu crois que j'ai oublié la façon dont tu m'as pourri » ça remontait peut-être à un mois maintenant, mais il m'arrivait parfois d'avoir bonne mémoire et la façon dont-elle m'avait tout jeté à la gueule comme quoi j'étais le seul fautif dans l'histoire, je ne l'avais pas oublié. Mon intention n'était pas de gâcher cette soirée, mais c'était bien la première fois depuis longtemps que nous nous retrouvions tous les deux sans personne autour, mais plus que tout, dans un calme absolu, aucun cri, aucune larme de Madisson. C'était vraiment reposant. J'observais un énième cailloux se noyer, mais c'était trop tard pour lui.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
calmer mon petit coeur.


Plus nous parlions, moins la situation allait bien. Je l’avais remarqué depuis que nous nous étions retrouvés ici alors autant ne pas traîner en longueur. Il avait essayé de me lancer une pique, j’avais répondu simplement et de façon à ce qu’il n’y ait pas de suite. Même s’il continuait dans ce sens là, ça n’aurait aucun sens. Qu’importe. Sa voix me parvint aux oreilles alors que ma tête se trouvait être bien calée sur son épaule. Soupirant doucement, je ne comptais pas l’enlever à vrai dire. « Je sais » Il m’avait demandé si j’étais au courant, et bien sûr que je l’étais. C’était mon ancien meilleur ami, pas un coussin. S’il avait été un coussin avec ce qu’il m’avait fait dans le passé, je l’aurais déchiré, éventré avec un couteau, j’aurai éparpillé le coton un peu partout, mis de l’essence dessus et j’aurai tout brûlé. Peut-être qu’il ne vaut mieux pas que je lui dise tout cela. « Mais tu es confortable et moelleux » Flatter son égo me permettait d’en profiter un peu. Malheureusement pour moi, le fait qu’il s’amusait avec des pierres me contraint à enlever ma tête. Me prendre des coups d’épaule dans la joue, non merci. Ça avait l’air de le fasciner. Ou bien pensait-il à autre chose.

Apparemment, j’avais raison, il pensait à quelque chose d’autre. Soufflant doucement, je ramenais mes jambes contre moi. C’était bien la première fois que l’on parlait de souvenirs antérieurs entre lui et moi sans qu’il ne fasse le sourd. Tournant la tête vers lui, je le regardais jeter encore ses cailloux. « Tu veux vraiment en parler ? » demandais-je calmement. Moi non plus je n’avais pas oublié l’autre fois et la façon dont je me suis énervée sur lui. J’avais rejeté toute la faute sur lui, c’est vrai, mais il n’aurait même pas accepté une partie de faute alors autant tout lui mettre dessus. Il est plus facile de haïr une personne, de s’en éloigner plutôt que d’accepter d’autres émotions. Je savais que j’étais amoureuse de lui et que je le suis encore, mais l’autre fois … Je ne voulais pas en parler. Pas ce soir.


bohemian psychedelic

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

After
creepy moments.

 


Au final, elle avait décidé de retirer sa tête, mais je n'en tenais pas compte -même si j'étais bien content de pouvoir être libre de tous mes mouvements- par conséquent, je pouvais jeter mes cailloux un peu plus loin, mais je m'en foutais royalement où ils pouvaient atterrir, je cherchais juste un moyen de me canaliser pour éviter que cette fois-ci, notre conversation parte en cacahuète. Je me savais très impulsif et vite irritable, alors je prenais mes précautions avant qu'il ne soit trop tard.

Elle n'avait pas l'air contre pour qu'on en parle et il fallait bien le faire un jour où l'autre. D'ailleurs, il faudrait peut-être même un jour parler de ma grosse connerie qui avait rompu notre amitié, mais pour ça, je n'étais pas encore prêt. J'étais encore et toujours sans faute et j'arrivais à dormir sur mes deux oreilles en pensant à cela, comme quoi ça ne devait pas être si grave. C'était surtout pour le bien de Madisson qu'il fallait en parler, car toutes ces histoires avaient l'air de l'a bouffer de l'intérieur, mais j'attendais aussi des excuses provenant de sa bouche. « Oui » avais-je simplement répondu en regardant un énième rocher s'engouffrer dans l'eau. « En fait t'as honte c'est ça ? » Oui, je ne passais pas par quatre chemins, mais il fallait bien commencer par quelque chose et pour le moment je ne voyais que cette hypothèse. Elle avait eu honte de ce qui s'était passé cette nuit-là.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
calmer mon petit coeur.


Regardant les cailloux se noyer les uns après les autres, je fermais doucement les yeux. J’entendais sa respiration d’ici et je pouvais sentir qu’il se tenait lui-même de bouger ou de parler. Evidemment, je le savais très actif et impulsif. D’ailleurs, je ne savais pas trop pourquoi il restait aussi posé. La dernière fois que nous avions passé du temps, nous avions finit par coucher ensemble et après, il n’ya avait plus eu de conversation entre nous. Chaque jour, lorsque je me balade dans mon appartement, des flashs de cette soirée me reviennent. C’est douloureux, vraiment. Aller dans la salle de bain ou dans ma chambre était un vrai supplice, mais au fil du temps, les souvenirs restaient gravés et je vivais avec. Je n’allais pas changé d’appartement à cause de ça. Vivre avec permettait autant d’atténuer ma souffrance que de l’amplifier. L’équilibre était là. L’entendre dire qu’il voulait en parler me dérangeait beaucoup. Pourquoi en parler ? Pour qu’il me lance des piques et me fasse mal ? Je ne pensais pas le supporter. Surtout pas ce soir alors que je voulais juste m’amuser. Lui qui n’avait pas l’habitude de parler du passé, je fus surpris de sa réponse, aussi.

Sa question me fit un coup au cœur. La honte, un mot très complexe. Ma réponse s’embrouillait dans ma tête. Peut-être valait-il mieux que je lui dise tout, une bonne fois pour toute. Après tout, je n’avais plus rien à perdre, vu que je l’avais – à mon sens – déjà entièrement perdu, malgré sa gentillesse dans le palais des glaces et pour finir cette soirée. « Oui et non » soupirais-je avant de reprendre très vite. « Autant tout te dire après tout, même si je doute que ce soit un secret. Je t’aime Austin, ça n’a jamais changé malgré toute la rancœur que je te portais et que je continue à te porter parfois. Admettre que tu ne m’aimes pas et que nous ne serions jamais ensemble n’est pas facile. Je me suis promis de ne pas te pardonner, pourtant je le fais à chaque fois. Je me suis promis de ne pas coucher avec une personne sans qu’il y ait une réciproque de sentiments et on l’a fait l’autre fois … Donc oui, j’ai honte de l’avoir fait dans ses conditions. Et en même temps, je l’ai fait avec une personne dont je suis amoureuse, même si l’alcool à aider, donc bon, je vis avec »

Fixant l’eau, mes jambes étaient totalement repliées contre moi. J’avais parlé sans trop réfléchir et c’était peut-être mieux ainsi. Réfléchir perturbe le jugement et les mots choisis trop précisément ne sont pas forcément les meilleurs. Ne le regardant toujours pas, je murmurais un « Désolée d’avoir mis toute la faute sur toi, mais j’étais énervée contre toi » De toute façon, c’était sûrement ce qu’il voulait alors après cela, la discussion allait se clore. Il n’avait sûrement rien à dire et présenter mes excuses devait amplement lui suffire. Malgré cela, je doutais que notre amitié puisse revenir. Lui avoir dit que je suis amoureuse de lui n’était peut-être pas très intelligent. Enfin, c’était fait et comme je l’ai déjà dit, je n’avais plus rien à perdre. Je n’avais pas de fierté à préserver et mes faiblesses me rongeaient déjà trop pour m’en soucier d’en rajouter une couche.


bohemian psychedelic

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

After
creepy moments.

 


Bon voilà, le sujet avait été amené à être abordé et c'était tant mieux, car comme ça je serais enfin débarrassé. Car oui, avec Madisson c'était comme si je me sentais obligé d'en parler pour la débarrasser de toutes sortes de poids. En premier temps j'avais froncé les sourcils à sa réponse peu précise avant d'avoir en fin de compte, les explications fournies avec. Même si j'avais l'air d'un total ignorant, j'étais déjà au courant depuis longtemps que Madisson ne jurais encore que par moi et je ne pouvais pas la blâmer pour ça, elle était amoureuse et c'était tout à fait compréhensible. Lui ordonner de m'oublier du tout au tout, relèverait de l'impossible même si elle ferait tout son possible pour me faire croire qu'elle n'en avait plus rien à foutre de moi. D'une part je trouvais ça mignon la volonté qu'elle avait de me faire croire qu'elle était capable de tirer un trait sur moi en un clin d'oeil.

Silencieux -et c'était rare- je l'écoutais, ayant cessé toute activité -donc mes lancés de ricochets- Je souriais en l'écoutant s'excuser. Elle me connaissait vraiment bien en fait. Elle avait réussi à deviner que tout ce que j'attendais d'elle, c'était des excuses, car oui je le méritais. « J'accepte tes excuses » C'était déjà pas mal non ? « T'inquiète je comprends » Oui, après ce qu'elle venait de m'avouer, je pouvais comprendre le fait qu'elle soit énervée. Comprendre Madisson était l'un de mes premiers talents -peut-être le seul- car il fallait au moins un mode d'emplois plus épais que le dictionnaire pour saisir le concept de la jeune cabot. Je déposais un bras sur ses épaules et l'a ramena vers moi, déposant délicatement à l'aide de ma main, sa tête sur mon épaule. Le silence était revenu.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
calmer mon petit coeur.


Ne pas le regarder lorsque je le parlais me permettait de rester concentrer et de lui dire ce que je pensais, ce que je ressentais. Ne voir aucune de ses réactions me rassurait. La lune rayonnait dans l’eau et je trouvais cela plus intéressant que mon ancien meilleur ami. Méchant, peut-être, mais il ne le saurait pas de toute façon. Quand il reprit la parole, je ne bougeais pas d’un cil avant de poser mon menton entre mes genoux, sans cesser de fixer l’étendu d’eau devant nous. C’était tellement facile avec lui. J’avais ouvert mon cœur, je lui avais tout dit et tout ce qu’il retient, c’est que je me suis excusée pour ma réaction excessive. Rien ne changera et je commençais à désespérer. Il fallait que je m’y habitue, encore et encore. Son « je comprends » me fit soupirer. Non justement Austin, tu ne comprends rien. Absolument rien. Fermant les yeux, je ne voulais pas m’énerver. A vrai dire, je n’en étais pas capable. J’avais passé une bonne journée, une bonne soirée – malgré mes frayeurs – et je ne voulais pas que le reste soit gâcher par moi.

Doucement, je sentais son bras s’enrouler autour de mes épaules. Frissonnant tout en souriant, je me laissais faire en posant ma tête sur son épaule. Même si je le déteste en un sens, je n’arrivais pas à faire autrement que l’aimer. Savoir qu’il n’y aura jamais de retour est difficile à digérer. Peut-être m’y habituerais-je un jour. « Austin ? » demandais-je tout bas pour capter son attention, quoique je pensais l’avoir déjà beaucoup. « Pour toi, on est quoi l’un pour l’autre ? » Autant aller jusqu’au bout des choses. « J’te demande pas de faire un long discours ou de te moquer de moi. Juste dis-moi ce que tu penses de notre relation » Sûrement qu’il allait penser qu’une fille, c’est chiant de poser ce genre de questions niaises, mais j’avais juste besoin de savoir ce qu’il avait en tête. Rien de plus. Je ne voulais pas de promesses, ni de belles paroles. Juste une réponse claire et précise.


bohemian psychedelic

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

After
creepy moments.

 


Le silence régnait à nouveau entre nous et ça faisait du bien. Je profitais de ce petit moment de répits -où on ne se prend pas la tête- pour respirer un peu et profiter juste du bruit de l'eau qui cognait sur les nombreux rochers de la rivière. Ce calme fut de courte durée, brisé par la voix de Madisson. Les filles parlaient définitivement trop et si c'était pour me poser ce genre de question, elle aurait mieux fait de continuer à ne rien dire. Sérieusement ? Rien qu'en entendant mon prénom je m'étais imaginé au pire, mais..même le pire dans mon imagination semblait moins être un cul de sac que SA ! J'avais l'impression que dans ce genre de situation les filles attendaient toujours une réponse bien précise, mais en même temps, elles te demandaient d'être sincère. Difficile d'allier les deux.

« Je ne sais pas. » Elle voulait une réponse courte qui résumait la situation ? Et bah là voilà. Je ne pouvais pas nous considérer comme des meilleurs amis -le fossé étant trop grand pour qu'on le soit à nouveau aujourd'hui-, comme des amis -paye la tête de tes amis -c'était bien trop ambiguë pour qu'on le soit-, le couple je l'avais banni de ma tête depuis que j'avais rompu et y repenser me faisait peur, car je refusais de ressentir un quelconque sentiment envers quelqu'un -c'était plus facile de détester une personne, on prenait moins de risques de la perdre- « Un flirt ? » En fait je me posais la question à moi-même. C'est vrai que nous avions tout l'air d'un flirt. On se cherchait, on s'envoyait tout le temps des piques, on se prenait la tête, on rigolait ensemble, on se comprenait parfois et on couchait ensemble. Pour moi cela avait tout l'air d'être la définition de deux personnes qui flirt.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
calmer mon petit coeur.


Il ne savait pas ? Cette réponse me fit rouler des yeux. Quand j’avais posé la question, j’aurais aimé quelque chose de plus précis que ça. Je ne sais pas quelque chose comme amis, meilleurs amis, sexfriends, plan cul … Quelque chose de concret qui définit bien la situation. Malgré que les deux derniers ne me plaisent pas, au moins je voyais à quoi notre relation ressemblerait. Même si je refusais catégoriquement le dernier. L’avant dernier … Après tout, j’avais couché deux ou trois fois avec lui alors bon … Respirant doucement, sa réponse finale me fit exploser de rire. Un flirt ? Se foutait-il de moi ? A le regarder, je vis que non, il était sérieux. Nous ne devions pas avoir la même notion du mot « flirt ». Quand on flirt avec quelqu’un, on s’approche doucement, on fait en sorte que l’autre comprenne qu’il nous attire physiquement et/ou mentalement et ça débouche sur coucher avec. Soit ça se termine là, soit ça continue et ça peut devenir une relation stable. Je ne savais pas trop quoi en penser et me calmant, je souriais en regardant l’horizon sombre devant nous.

En toute sincérité, je ne savais pas trop quoi rajouter à cela. Il venait de donner sa définition et même si j’avais ris – parce que l’étonnement du mot choisi ne pouvait pas me laisser de marbre – je le prenais en compte, mais je ne ferais pas de commentaires. Il allait peut-être d’ailleurs mal prendre mon rire. « D’accord, merci » fut ma seule réponse. Mon cœur sentait plus calme, apaisé. Même si « flirt » me plaisait moyen pour décrire ce que nous étions, je n’étais même pas sûre de pouvoir mettre le moindre mot sur ce que nous sommes. Avoir constamment cette impression de n’être qu’une parmi tant d’autres, de ne pas compter, ne pas sortir du lot, c’est blessant. Vraiment. Pourtant, malgré tout ce qu’il a pu se passer dans le passé, je ne cessais pas de l’aimer de tout mon cœur. L’Homme aime vraiment souffrir quotidiennement.

Caler contre lui, je ne savais pas où tout cela nous menait. C’était bien la première fois depuis notre rupture que nous avions une discussion calme et posée. C’était étrange, mais plaisant. Pour le moment en tout cas. Levant les yeux vers lui, je regardais un court instant ses lèvres que j’avais embrassées il y a un petit moment déjà. Un mois, quelque chose comme ça, depuis notre discussion de sourds. Le mot « flirt » me revint alors que je plongeais à nouveau mon regard sur le reflet de la lune. Embrasse-t-on quelqu’un comme ça dans un flirt ? Couche-t-on comme ça aussi ? Est-ce réellement sain comme relation ? Qu’y-a-t-il de plus qu’un plan cul ou des sexfriends ? Balayant toutes ces questions, je ne voulais pas trop réfléchir sinon la situation allait exploser et je n’en avais vraiment pas envie.


bohemian psychedelic

(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)