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I know you need me { Madisson

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Bah ouais pour moi renouveler l'expérience était égale à baiser. Je savais qu'elle aurait préféré que je lui fasse l'amour comme bon nombre de fille d'ailleurs, mais je n'avais jamais vu les choses de cette manière. Je n'avais d'ailleurs jamais employé de tels mots, mais cela ne voulait pas dire que je ne l'avais pas fait. Toute la nuance était là entre fierté et actes réels. « Non loin de là... » J'esquivais un petit sourire juste après. Genre j'allais me plaindre qu'elle m'embrasse. Madisson avait des lèvres succulentes et refuser un quelconque contact avec elles serait insensé. Or, j'étais le mec plus censé de la planète -ou pas- « Je te montrerais la différence un jour, mais pas en dessin » Car ouais j'étais nul en dessin et je préférais largement lui montrer réellement cette différence. Si elle voulait s'amuser, autant s'amuser à fond. Je regardais la demoiselle poursuivre le jeu tandis qu'elle bougeait sa main non loin de moi. « T'aurais aimé prendre les devants pour une fois ? » Ses lèvres sur ma joue ne me gênèrent pas et mon regard s'attarda même dans le sien tandis que nos deux nezs se touchaient et que mon regard émeraude fixait le sien. Je lui donnais un petit coup de nez, mes lèvres frôlant alors les siennes pour rester dans la provocation avant de jouer à mon tour. Je déplaçais alors ma main gauche limite à l'autre bout du tapis et putain, j'aurais fait ma gymnastique du soir là. « Je me savais souple, mais pas à ce point-là » Disais-je rigolant.
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Qu’il me dise que l’embrasser ne le dérangeait et même « loin de là » me fit sourire de plus belle. Certes, c’était de la manipulation pure et dure et il se fichait de mes sentiments, mais bon, si je pouvais en profiter sans qu’il me rejette, c’était un petit avantage quand même. Il valait mieux pour moi que je vois les choses de ce sens, sinon ça n’irait vraiment jamais. Par contre, la suite me déplaisait complètement. Avais-je bien entendu ? Avec son air satisfait, il y avait des chances. « Tu rêves, Austin. On ne fait pas l’amour, mais on ne baise pas quand même. On.. couche ensemble, c’est tout » C’était ma façon de voir les choses. Il ne ressentait pas d’amour pour le terme « faire l’amour », mais j’espérais qu’il est assez de respect à mon égard pour qu’il considère que l’on n’est pas « baiser » jusqu’à maintenant. M’étant rapproché de lui, ses mots me chatouillèrent l’oreille. Incroyable ce mec. « Peut-être … peut-être » souriais-je, ne voulant absolument pas lui donner de réponses concrètes. Et puis quoi encore ? Je fus prise de cours quand son regard – si proche – se plongea dans le mien. Ça faisait longtemps que ça n’était plus arrivé avec tant de proximité et j’avais oublié à quel point ses yeux verts m’envoutaient. Cette situation est carrément injuste ! Son nez frôlait le mien alors que ses lèvres vinrent si proche des miennes que son souffle m’électrisa. Connard. « Arrête ça. Je ne suis pas comme toutes ces filles que tu côtoies, tu sais » affirmais-je en reculant mon visage. Ce soir, je répondais plus à ses provocations sans y céder, mais ça ne voulait pas dire qu’il pouvait m’utiliser comme bon lui semble. Une envie de rébellion ? Complètement. Peut-être arrivais-je à bout de tout ça. Brisant le contact visuel, je le regardais se déplacer, espérant – sadiquement – qu’il aurait bien mal à s’étirer de la sorte. A mon tour de jouer et là … je devais mettre mon pied à l’exact opposé de l’autre. En gros, j’allais avoir les jambes écartées juste entre le corps de mon ancien meilleur ami. La poisse !
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Mais c'est que mademoiselle pourrait sortir les griffes. Mais en même temps elle avait raison, car même si je prétendais le contraire face à elle -question de fierté- jamais de ma vie je ne l'avais baiser car j'éprouvais bien trop de respect envers sa personne et même si je m'étais comporté comme un véritable connard après la première fois de Madisson, ce soir-là je ne l'avais pas baiser, je n'avais pas couché avec elle, mais je lui avais bien fait l'amour, mais ça elle ne le saura jamais, car je ne lui dirais jamais voilà tout. Je préférais lui montrer une façade de moi qui était bien plus amusante. Je remarquais que Madisson essayait de se rebeller ce que je trouvais amusant. J'avais toujours eu un petit faible pour les filles difficiles qui me résistaient. Ça me mettait au défi, la vie n'était pas faite pour être simple après tout et ça se voyait, je faisais toujours tous pour rendre les choses plus compliquées. « Je le sais bien, c'Est-ce qui te rend unique » Si Madisson devenait comme toutes les filles que je fréquentais j'en serais franchement ennuyé et je ne passerais pas autant de temps avec elle, même si c'était mon ancienne meilleure amie. D'ailleurs si elle avait été comme les autres depuis le début, on n'aurait sans doute jamais été ami. Je ne pouvais m'empêcher de sourire en voyant sa position plus qu'étrange si on ne comptait pas le jeu. « J'adore ce jeu » Avais-je répondu pour la taquiner et rire un peu avant de jeter le dé à mon tour. Je devais bouger l'un de mes pieds vers une couleur à l'autre bout et je n'avais aucune idée de comment j'allais y arriver. Je sentais mes mains trembler et me disais que j'allais finir par m'effondrer. « Je sens que je ne vais pas tarder à me rétamer » Elle qui voulait surtout éviter ce genre de scénario, ce n'était pas censé la rassurer.
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Malgré tout ce que j’avais pu dire dans le passé, je ne pensais pas qu’il soit sans cœur. Enfin, pas avec moi. C’était un espoir moyennement foncé, mais je doutais qu’il puisse se foutre de moi depuis autant d’années. Je n’avais jamais douté de notre amitié passé et je savais qu’il ne restait pas avec moi par dépit. En se trouvant à Harvard, on aurait juste pu s’ignorer et poursuivre notre vie chacun de notre côté et au final, on se retrouvait comme ce soir à jouer à un jeu d’enfants. Même si j’avoue ne pas pouvoir me passer de lui et ne pas lui avoir laissé le choix de continuer à nous voir – malgré ma rancœur – il n’avait pas l’air de s’en plaindre. Pour ce qui est de « coucher ensemble – faire l’amour – baiser », je préférais ne plus y penser. Après notre rupture, j’avais détesté me rappeler de ma première fois avec lui. Vous savez, ce sentiment d’avoir été utilisé, manipulé, sali, que l’on a volé une partie de votre innocence et qu’on l’a brisé. Pour moi, ça avait été faire l’amour, mais je ne voulais pas lui laisser le bonheur de détruire ce moment qui avait été le meilleur de toute ma vie. Revenant au moment présent, je souriais à ses paroles. « Flatteur » avais-je murmuré en souriant. Je savais qu’il le pensait, mais je n’arrivais pas à me dire que j’avais un petit plus comparé aux autres filles avec qui il passe du bon temps. De la jalousie ? Oui et non à la fois. Trop complexe pour y penser maintenant. « C’est gentil » avais-je quand même rajouté pour ne pas qu’il croit que je n’ai pas confiance en ses mots. Ensuite, je me retrouvais dans une position … très étrange. Evidemment, ça le faisait sourire et même rire. « C’est bête que tu dois garder tes mains sur les couleurs, hein » m’amusais-je à le chercher. Voyant ses mains trembler, je fus prise de panique et je rejouais rapidement en entendant ses paroles pour déplacer mon pied qui était sous lui pour qu’il soit près de mon autre pied. « Vas-y, je t’en donne l’autorisation » souriais-je malicieusement.
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Bah attend, qu'est-ce qu'elle croyait ? J'étais un gentil moi. Toujours plein d'humour et tout ça. J'étais rarement de mauvaise humeur, je ne pleurais jamais, j'avais toujours un super sourire aux lèvres, sérieusement, on ne pouvait pas dire que j'étais le genre de mec déprimant. « Très bête oui...mais ne me lance pas des perches, après tu vas le regretter » Ce qui n'était pas faux, je n'avais pas envie de subir les plaintes de Madisson sous prétexte que mes mains ont été un peu trop baladeuse. Elle le faisait exprès de me chauffer et de me tendre des perches. À ce rythme-là ce n'était même plus une perche, mais une échelle. « Ha non, je t'ai dit que je ne m'effondrerais pas et c'Est-ce que je vais faire, j'ai assez de force dans les bras pour tenir tu sais » Ce qui n'était pas faux. Je m'emparais difficilement de la roulette pour tourner et pris le dé pour le faire rouler. « Pardon » Je me devais de la bousculer un petit peu pour pouvoir atteindre ma couleur avant de me reposer un peu. J'avais connu mieux comme position.
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Riant à ses paroles, je n’avais pas du tout peur de ce qu’il pourrait me faire. Toujours des regrets, oui, je les encaissais très mal, mais juste ce soir, j’avais envie de lui prouver que je pouvais être un peu plus forte que ce que j’avais l’habitude de lui montrer. Je ne changeais pas pour autant, mais juste cette nuit, lui faire comprendre que moi aussi, je pouvais l’ouvrir. « Moi ? Te lancer des perches ? De quoi tu parles ? » demandais-je tout innocemment. « Je ne me suis pas trop plains ce soir en plus ! » lui fis-je remarquer, quelque peu fière de moi. C’était très rare, mais ça existait et je lui en donnais la preuve. Après, s’il venait vraiment à me toucher … Aucune idée ! Assez de force ? Je n’en doutais pas, mais j’avais eu la chance de pouvoir bouger mon pied, alors il pouvait tomber (a) Stable, je souris lorsqu’il s’excusa pour m’avoir bousculé. Il s’était excusé … woa. Mais je ne préférais rien dire. Tournant la roulette et lançant le dé, je devais mettre ma main de l’autre côté de lui et là, impossible de passer en-dessus. Me déplaçant, je remarquais avec horreur/amusement/gêne/peur que ma tête allait se retrouver près de … sa braguette, pour faire simple. Me figeant, je n’osais pas finir de me déplacer, mais alors vraiment pas pour le coup.
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En plus mademoiselle jouait l'innocent ? Je souriais, sachant qu'elle jouait avec le feu, mais je pense qu'elle ne savait pas vraiment vers quoi elle s'aventurait. Elle s'aventurait dans un chemin qu'elle ne connaissait pas très bien, mais que moi, j'avais énormément emprunté. Elle finirait par se brûler. Encore une fois. « Ouais, d'ailleurs ça cache quoi ? » Non, parce que Madisson qui ne se plaint pas c'est genre...trop pas normal quoi ! Même pas une petite plainte ? Allez, la soirée n'était pas finit et je restais sur le qui-vive maintenant. « Tu veux que je t'aide ? » Je la voyais légèrement hésité et je savais pertinemment pourquoi. La situation était à mourir de rire, mais je me retenais pour ne pas la vexer, mais c'était dur. Je regardais la demoiselle de haut, la taquinant encore et toujours. C'était fou comme elle pouvait être gêné et ce jeu n'arrangeait rien.
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Levant les yeux au ciel, je m’y attendais à celle-là. Genre si je ne râlais pas, c’était parce qu’il y avait une raison. Non, pas vraiment en fait. Il n’y avait aucune explication à ça et je ne savais pas trop quoi lui répondre, pour être franche. Souriant de plus belle en le regardant, je ne voulais pas flancher face à lui. Ah non ! « Rien du tout, promis ! Je suis partie au palais des glaces en me disant que même si je te croisais – vu que l’on ne se parlait plus – je voulais passer une bonne soirée et je ne compte pas que ça s’arrête, alors je ne râle plus ! » Je souriais assez fière de moi et j’avais continué à jouer. Sauf que ce jeu m’en voulait énormément et que là, ce n’était juste pas possible. Sa demande me fit froncer les sourcils. Pff, idiot. « Non, sans façon. Mais tu bouges, je te mets un coup dedans, d’accord ? » Encore une menace en l’air – quoique – mais il n’avait pas intérêt à m’embarrasser plus que ce que l’étais déjà. Lentement, je prenais ma place, la tête face à sa braguette, rougissant de plus belle alors que je détournais le regard. Le destin doit vraiment me détester là.
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J'haussais la tête en faisant une mine surprise. Elle devait se douter que je me moquais un petit peu d'elle, mais rien de très étonnant venant de ma part. « Je suis fier de toi » Lui avouais-je sur un ton taquin tandis que je reportais mon intention sur ce qu'elle faisait. Bah ouais je ne comptais pas qu'elle me castre ou un truc de ce genre vous voyez, même pour le moment l'idée d'avoir des enfants était loin de me traverser l'esprit, nous n'étions jamais à l'abri, j'étais encore jeune et innocent pour le moment. « Même pas-tu fais ça ! » Des menaces ? Tout à fait ! Si elle osait me frapper sur mes bijoux de famille, je le lui rappellerais tout le long de sa vie et elle en fera même des cauchemars. « Tsais tu peux t'approcher, ça ne va pas t'agresser » Disais-je en rigolant. Quoi ? C'était vrai ! On aurait dit qu'elle pensait que mon sexe allait venir se ruer sur elle dès lors qu'elle s'approchera. N'abusons pas (a)
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Wow, Austin fier de moi, je n’en revenais pas. Même si le disait sur le ton de la plaisanterie, ça me faisait sourire et je n’en étais que plus heureuse. Cependant, mon petit moment de gloire tombait à l’eau alors que je devais changer de positions, passant d’une situation gênante à une situation très gênante. Quand je l’avais menacé de lui donner un coup au niveau de son sexe, je ne pensais pas qu’il réagirait si bien. Haha, voilà que je pouvais bien me marrer quand même. « Je saurais me montrer clémente » dis-je en souriant, avant de le fusiller du regard par ses paroles. « Oublie ce que je viens de dire » fis-je en soupirant fortement et sans trop m’en rendre compte sur son bas-ventre. Tiens, je n’avais pas vu que son t-shirt s’était relevé un peu – à cause de la taille et de sa position – mais j’avais une belle vue sur son V du bas ventre et ses abdos. Mon dieu, cette vue était juste … reprends toi Madisson ! Qu’est-ce que c’est dur, il est tellement beau … « Continue à jouer sinon je te fais tomber » dis-je en souriant un peu. Tiens d’ailleurs, comme ça, je pouvais me laisser porter par lui non ? Moai, enfin j’aurais son bas ventre sur mon corps et … bof. Vraiment bof.
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