Thélia ✘ Trip to Italy

Haha,  j'avais l'impression d'enclencher une bataille que je savais déjà que j'allais perdre. Comment dire ? J'avais envie de toucher ma copine et apparemment ça n'avait pas l'air être réciproque. Eh merde encore plus de six heures à attendre, ça allait être de la torture. Mais genre, elle avait l'air assez intriguée par mon comportement lorsque je retirais ma main de sa jambe et que je me tournais vers le hublot, faisant style qu'elle n'était plus là. Je pouvais la sentir hyper impliquée dans ce qui m'arrivait, total, elle n'avait pas repris le cours de sa musique tranquillement. « Depuis que là on est méga entouré et que donc rien n'est possible et que me faire bouillir pour rien ça me frustre » Elle s'était penchée vers moi et avait chuchoté ses paroles qui me firent reprendre le cours de la réalité. Alors oui c'était exact nous étions entourés mais...j'avais bien envie de lui répondre 'et alors ?' Mais c'était peut-être trop osé, on tapait pas non plus dans l’exhibitionnisme. Oh et puis flûte si on avait plus le droit de s'amuser... J'avais donc tourné ma tête dans sa direction, si bien que nos visages se trouvaient à quelques centimètres de distance. « Et si je te disais que te frustrer était ce qui me plaisait ? » Nan là je passais pour le pire des connard. Je me mis à rire avant de combler la distance qui nous séparait d'un baiser. Puis je reculais la tête me passant la langue sur les lèvres. « Mais en même temps... » Je fis courir un doigt sur sa joue. « Vous satisfaire est notre priorité, mademoiselle Kovalevski. » Et comment lui dire que je m'ennuyais à mort. J'avais déjà hâte d'arriver en Italie. On aurait du prendre le jet privé, sérieux.

 Bien. Apparemment ma superbe petite-amie avait envie de se venger. Et comment lui en vouloir, puisque c'est moi qui avait lancé les hostilités. Je pu alors après qu'elle eu rejetée ma main sur sa cuisse, prétextant qu'il y avait du monde autour de nous, la regarder interdit, ranger ses écouteurs dans son sac et se tourner complètement vers moi, empêchant à nos voisins des alentours de pouvoir admirer quoique ce soit. Qu'elle prenne cette position m'arracha une mine surprise. Oh, elle tramait quelque chose, je pouvais le lire sur son visage. Puis finalement elle m'imita. Elle vint m'embrasser tout en entremêlant nos langues, positionnant sa main contre ma cuisse la faisant remonter et descendre. Oh saperlipopette ! Ok, j'avais pas cru que ça faisait un tel effet. Je tentais de me concentrer sur son baiser, histoire d'oublier sa main que je ne trouvais pas très loin de mon entrejambe. De ce fait j'avais carrément grave envie d'elle en cet instant même, mais là c'était genre impossible. Néanmoins, contrairement à elle, je ne bloquais pas sa main, mais pris son visage en coupe entre mes mains et le reculais du mien presque à bout de souffle. « Ok...je crois que je te dois des excuses. C'est insoutenable. Je ne suis qu'un simple mortel et déjà de savoir que je ne peux pas te toucher pendant encore six longues heures... » C'était pire qu'être en cours. J’esquissais un sourire, me préparant à la mine victorieuse qui allait s'afficher sur son visage. « Je sais je suis faible. Tu gagnes. Toujours. » De toute façon elle avait plus de pouvoir sur moi que je n'en avais sur elle.

 Elle m'en faisait voir de toutes les couleurs et je devais reconnaître que j'adorais ça. Ça mettait comme un soupçon de piment dans notre relation naissante. J'avais repousser son visage du mien prétextant n'être qu'un simple mortel qui ne supportait pas la tentation. Mais en même temps, c'est moi qui l'avait poussé à me jouer ce tour, je ne devais m'en prendre qu'à moi. Et merde, encore six foutues heures à attendre. Suite à mes réflexions, la jeune femme se recula totalement, retira sa main et se positionna au centre de son siège comme je l'avais fait plutôt.  « Par contre je suis pas d'accord avec les six heures. » Copieuse... Puis les autres six heures de vol se passèrent sans aucun autre incident  digne de la torture ne vint à se produire. Nous avions eu le droit à une collation ainsi qu'à deux films. Puis nous sortîmes de l'avion puisque nous venions non pas d’atterrir en Italie sinon en Sicile. Une fois dans l'aéroport, prêt à aller chercher nos valise, je me tournai vers Elia, l'attrapant par la taille, bien décidé à reprendre notre petit jeu de tout à l'heure. « Tu veux aller aux toilettes ou manger quelque chose avant qu'on aille chercher la voiture de location ? » Je glissais ma main sur son postérieur avec une mine indéchiffrable. J'avais encore toujours très envie d'elle.

 « J'ai bien envie d'aller aux toilettes oui, j'ai pas pensé à y aller avant de descendre, on prend les valises et on y va vite fait ? » Nous venions de descendre de l'avion après plus de sept heures de vol. Il était normal que j'attrape ma petite-amie par la taille et que je la rapproche de moi afin de m'inquiéter de ses besoins n'est-ce pas ? Et quoi de mieux que de caresser délicatement par la même occasion ce qui me revenait de droit ? J'avais pas totalement fais partir la frustration dont j'avais fait preuve dans l'avion, si bien que de la sentir contre moi c'était tout simplement fabuleux. «  Comme mademoiselle voudras. » Je lui fis un grand sourire avant de la lâcher puis nous allâmes chercher nos valises. Nous ne dure pas attendre très longtemps, si bien qu'une fois qu'elles furent avec nous, on alla se diriger vers les toilettes. Néanmoins, une fois de plus je fus surpris par l'audace de ma copine, qui préféra carrément nous enfermer dans une pièce qui ne faisait absolument pas parti d'un lieu d'aisance. Merde alors... Une expression mi-intriguée et surprise, mi-souriante s'afficha sur mon visage. Elle ne cessera jamais de m'étonner. Elle venait de nous enfermer dans une pièce qui était servie pour stoker les produits ménagers non utilisés. C'était assez étroit sans véritablement l'être, si bien que je me sentis encore plus excité que d'habitude. L'interdis était excitant pour moi qui n'avait encore jamais rien fait dans un tel endroit. Elle y avait d'abord fait rentrer nos valises avant de m'attraper par le col de mon haut afin de m’entraîner moi aussi dans la pièce m'arrachant un petit cri. Elle se positionna alors dos à la porte, la verrouillant, moi face à elle. « J'espère que toi tu n'envisageais vraiment pas d'aller aux toilettes. » Euh, non pas vraiment. Puis elle vint m'embrasser et je fus presque surpris par ma propre brutalité. Je la plaquais contre le mur, prenant son visage en coupe entre mes mains, l'embrassant partout. Ses sept heures avaient définitivement étaient réellement longues. Puis je fis descendre une main le long de son flanc afin de la glisser sous son haut et de le remonter. Je n'allais pas non plus la déshabiller entièrement dans ce genre d'endroit. Je m’agenouillai presque devant elle afin de parsemer son ventre de baisers humide, la caressant de part et d'autre. « Je t'avais bien dit que tu me changeais... »

 Bon sang, c'est moi ou Elia venait vraiment de nous enfermer dans un truc qui ressemblait plus à un placard à balais qu'autre chose et qui était en train de m'embrasser à pleine bouche ? Je rêvais ou c'était bien réel ? Je sentis soudain une de ses mains se faufiler sous mon sweat-shirt et son contact frais me fis frissonner, me faisant prendre conscience de l'étendu de mon désir pour elle et de la réalité du moment que nous nous apprêtions à vivre, ici dans ce lieu insolite, dans un aéroport bondée à l'autre bout de l'Amérique. Nous allions donc baptisé le pays à notre manière et comme il se devait. Le pire était que ni elle ni moi ne voulions arrêter la chose. Et ce serait donc bien une grande première pour moi, car je n'avais à peu près jamais fait ce genre de chose dans ce genre d'endroit. Elle vint m'embraser dans le cou après m'avoir remonter depuis son ventre, et avait échangé nos places, passant une main derrière mon cou et une main son sweat-shirt. J'avais complètement envie de la déshabiller entièrement et de profiter de son corps nu contre le mien. Gosh, elle me rendait fou. Je lui rendait ses baisers avec une telle ardeur qui me choquait moi-même. Puis soudain ouvrant les yeux, je pus voir une petite commode en fer. J'attrapais alors la jeune femme dans mes bras et fit en sorte qu'elle s'assoit dessus, me frayant ensuite un chemin entre ses jambes comme lors de notre soirée dans la boite de nuit. Néanmoins, elle n'était pas plus grande que moi et j'attrapais ses lèvres sans difficulté, non sans avoir préalablement enlevé mon sweat-shirt, restant torse-nu face à elle. Je commençais alors à entreprendre de déboutonner son jean avec mes mains pendant que nos langues étaient toujours collées l'une à l'autre.