Thélia ✘ Trip to Italy

J'avais chercher à la faire sortir de ses gonds. Et je devais reconnaître que j'étais plutôt bien fier de ma connerie. Mais, ça n'avait absolument pas plus à ma petite copine, forcément. En même si ça lui avait plus, je me serais posé plus d'une question. Après cela, c'est-à-dire prétendu me rapprocher de la jeune femme blonde, je revins m'installer normalement, comme-ci rien ne s'était passé. Néanmoins, alors que je lui avait sortis deux trois mots fatidiques, je sentis qu'elle remuait et entendis sa ceinture se détacher. J'ouvrais instantanément les yeux et l'observais se lever, ses genoux frôlant les miens lorsqu'elle sorti de notre rangée de fauteuils, arrachant au passage une grimace de la part de la femme blonde. Ne bougeant pas de position, je la suivit du regard alors que je ne savais pas pourquoi elle s'était levé sans ne rien m'avoir dit préalablement. Elle s'était rapproché d'un homme afin de lui demander un truc. Oui mais quoi ? Ah son téléphone. Bah putain si elle avait du réseau en plein milieu du ciel, c'était qu'elle était réellement chanceuse. Un sourire moqueur apparut sur mes lèvres alors qu'elle me souriait de là où elle se trouvait genre comme pour me narguer. Je ne fis rien et l'observais se ramener de nouveau à sa place.  « Pff, ce que je peux être répondante moi.. » Je tournais lentement ma tête de son côté, la tenant toujours appuyer contre mon siège. Elle voulait jouer ? Parfait. « Bah alors ? Tu aurais du lui noter ton numéro de téléphone à ce gentil monsieur. Et peut-être même du rester assise à côté de lui si je t'ennuie à ce point. » J'avais employé un ton neutre. Je cherchais la dispute moi, y'avait rien à dire. Mais si elle repartait une nouvelle fois, moi j'avais aussi de la bonne compagnie.

Cette jeune femme était décidément pleine de ressources. Après avoir tenter de la rendre jalouse avec la jeune femme blonde assise à mes côtés, elle avait décidée de se lever afin d'aller demander le téléphone portable d'un homme qui se trouvait une rangée plus loin. Je l'avais suivis du regard, observant ses moindres faits et gestes, comprenant qu'elle ne cherchait qu'à se venger de ma personne. Puis elle revint s'asseoir à côté de moi et je ne pus m'empêcher de lui sortir une réplique qui disait implicitement 'eh mais je cherche les ennuis en fin de compte'.  « Tu es sûr ? » Ben voyons. Comme-ci j'allais la laisser aller s'asseoir à côté de cet homme. C'était ma copine, pas la sienne et je n'étais pas du tout préteur. Elle commença alors à entreprendre certain mouvements comme-ci elle allait partir et j'attendis, les bras toujours croiser contre ma poitrine. Je n'allais pas non plus la retenir si c'était ce qu'elle voulait. Finalement, elle revint s'asseoir correctement, comme elle était.  « Je me suis souvenue qu'il avait pas de place à côté de lui » Un sourire narquois s'installa sur mon visage, elle n'avait pas osée. « Oh mais si ce n'est que ça, et si c'est ce que tu veux vraiment, je peux toujours aller lui demander d'échanger sa place avec la mienne, tu sais ? » Eh oui, qu'elle aille demander à Wyatt, j'avais toujours plus d'un tour dans mon sac. Mais je finissais par secouer la tête. « Mais non pas question. C'est mort, tu restes là. » J'allais pas non plus la perdre pour des broutilles. Puis je me penchais vers elle. « T'as pas fait attention à si il y avait une femme assise à côté de lui ? Parce que dans le cas contraire, on pourrait peut-être le présenter à la blonde d'à côté ? » Je riais alors que je lui avais chuchoté ses quelques mots en signalant la blonde assise à côté de moi d'un mouvement de tête. Mais au final, peut-être qu'Elia m'en voulait ?

Puisqu'elle avait voulu me narguer avec ce charmant jeune homme qu'elle avait été voir, je lui proposais d'échanger ma place avec la sienne, pour qu'elle puisse être avec lui, mais me ravisais bien vite, il était hors de question qu'elle ne bouge de là pour me quitter. Puis, je commentais le fait que nous pourrions tout aussi bien faire en sorte que la jeune femme blonde à côté de moi, aille finir son voyage avec l'homme inconnu. « J'ai envie de te dire qu'ils ont cas se débrouiller et si ça tenait qu'à moi tu serais déjà à ma place et moi à la tienne. » Sa réponse m'arracha un grand sourire. Ah la voilà la Elia qui me plaisait tant, la jeune femme possessive qui me montrait implicitement qu'elle tenait à moi. Je reportais mon regard vers le sien, le faisant glisser le long de son nez, puis contre ses lèvres. « Quoi ? Tu n'aimes pas jouer les Cupidons ? » Je me mis à rire doucement, alors que je la vis lancer un coup d’œil à la femme blonde. « Elle a des magazines vachement intéressant et je pourrais en profiter pour qu'elle me les prête puis ça me ferait une nouvelle copine » Ah ? Très bien. Je poussais un soupire et me levais, l'incitant à en faire de même, puis je la pris par les bras et nous échangeâmes nos places. D'ailleurs la jeune femme blonde nous lança un regard intrigué. Je lui prouvais bien là que je n'avais que faire de la femme d'à côté. « Eh bien va te faire une nouvelle copine. » Moi j'allais pioncer. Je remis ma ceinture et appuyais ma tête contre le hublot avec un soupir mélangé à un sourire. « Ah les femmes... » Mais celle là, je l'adorais.

« Si tu savais  » Non, je ne savais pas mais en même temps il nous restait plus de six heures trente de vol pour qu'elle puisse m'expliquer à quel point elle aimait jouer les Cupidons. Je devais admettre que la voyais essayer de casser ses copines avec certain de ses amis. Puis elle m'avait clairement fait comprendre qu'elle ne voulait que je reste assis à côté de la jeune femme blonde si bien que je pris l’initiative et fis en sorte que nous puissions échanger nos places. Puis je l'envoyais carrément se faire une nouvelle copine pendant que je me calais contre le hublot. Puis je me plaignais implicitement des femmes et leur jalousie. « Ah bon tu baisses les bras si facilement ?  » Je ne répondis pas, me mordant le creux des joues pour ne pas sourire jusqu'aux oreilles. J'avais croisé une nouvelle fois les bras sur mon torse et haussais des épaules.  « Bon dans ce cas alors » Qu'est-ce qu'elle entendait par là ? J'ouvris un œil à moitié me tournant un peu vers elle. Quoi ? Elle n'était pas aller parler à sa futur nouvelle copine ? Je l'observais sortir son Ipod et démêler les écouteurs, puis attendis à ce qu'elle les mette et qu'elle ne fasse fonctionner sa musique. Puis quand je fus sur qu'elle était dans une bulle musical, je me rapprochais d'elle. Une idée venait de germer dans mon esprit. « Elia... » Je soufflais dans son cou, venant nicher mon visage au creux de son épaule avec un sourire. Je déposais un baiser sur la partie de sa peau que mes lèvres pouvaient toucher pendant que je décroisais mes bras et qu'une de mes mains venait remonter lentement de son genoux jusqu'à sa cuisse. J'étais un allumeur (a) Je la fis remonter et redescendre, cherchant à créer une certaine...dirons-nous émotion chez la jeune femme.

Oh Gosh, mais qu'est-ce que j'étais en train de faire au juste là ? Qu'est-ce que je cherchais véritablement ? Je savais pertinemment que j'étais en train de jouer avec le feu mais après la petite scène qui s'était passée juste avant entre nous deux, je devais reconnaître que tout était nouveau pour moi et ma folie entreprenante aussi. Je ne savais pas si ça allait lui plaire ou pas, mais j'étais un homme et j'assumais mes actes et autres conséquences. J'avais souffler dans son cou puis remonter lentement ma main depuis son genou jusqu’au haut de sa cuisse. Néanmoins, elle stoppa mon mouvement un plaçant une main sur la mienne. Je la vis jeter un coup d’œil inquiet à l'intention de notre accompagnatrice, de laquelle je me fichais royalement. « On est dans un avion. » Et alors ? C'était elle la spécialiste des lieux publiques, et puis ce n'était qu'une caresse après tout. Et la bonne femme ben, elle lisait ses magazines. Elle retira une oreillette et je ne pus m'empêcher de sourire avec ironie. « Et depuis quand ce genre de détail t'arrêtes ? » J'haussais les sourcils avec une mine suggestive, recommençais mon mouvement encore deux fois, d'une manière encore plus appuyé malgré sa main et la retirais avec un soupire.  « Bien, comme tu voudras. » Je me retournais donc le hublot, plongeant mon regard vers le ciel que nous traversions, fermant totalement mon visage. Elle m'avait cassé dans mon élan. Vu qu'elle ne voulait pas que je la touche en public, je n'allais pas plus la contrarier (a)