On est quoi au juste, des amis, des sexfriend ou plus que ça ? ► Thélia

Ah là là… Si j’avais pu m’attendre à ce que la jeune femme comptait faire une fois que je l’eu fait descendre de la voiture, j’aurais probablement éclaté de rire. J’ouvris donc ensuite la voiture et m’installais derrière le volant pendant qu’elle s’installait côté passager. Puis je mis les clefs sur le contact, chose normale si je voulais démarrer, malheureusement, que j’enclenche la première n’entrait pas dans les plans d’Elia, qui retira bien vite les clefs du contact, m’arrachant une nouvelle expression de surprise. Ayant deux serviettes sur la banquette arrière que je gardais pour mes entrainements improvisé et non-prévu à la salle de sport, elle en coinça une sur sa vitre passagère avant de se pencher contre moi, en coincer une aussi dans la vitre qui se trouvait de mon côté. Je ne pus que la laisser faire, hilare. Nous nous trouvions désormais à l’abri du moindre regard. « A présent c'est toi qui doit dire des mots gentils si tu veux être libéré. » Elle me montra les clefs avant de les retirer pour ne pas que je les reprenne alors que je me retenais à fond pour ne pas rire. Elle s’était penchée pour m’embrasser plusieurs fois dans le cou. M’étant maintenu silencieux jusque-là, je ne pus retenir des sourires mélangé à des frissons. Puis je me mis à lui dire ironiquement. « Mon amour, regarde, il y a ce petit bouton juste là,  qui permet d’ouvrir et de fermer les portes de l’intérieur. »  J’appuyais sur le bouton en question tout en riant puis je rappuyais dessus pour refermer les portes. « Ton plan ne fonctionne pas si bien on dirait…mais je veux bien jouer les prisonniers. »  Je me penchais alors vers elle, prenant possession de ses lèvres, une de mes mains vint se glisser dans ses cheveux, alors qu’une autre vint caresser une de ses jambes. Puis je déposais à mon tour des baiser le long de son cou. « Puis pour ce qui est question des mots gentils, je te dirais tout ce que tu as envie d’entendre, dis-moi quoi… » Bon ok là c’était plus du jeu.

Alors que la jeune femme croyait m’avoir pris au piège dans la voiture, j’arrivais à lui prouver le contraire en appuyant sur un bouton qui se trouvait sur le tableau de bord de la voiture. La voiture s’ouvrit puis se referma lui prouvant que je possédais un autre  moyen de sortir. Clefs ou pas. Elle me tira la langue, devant certainement reconnaitre son échec. Elle m’avait ensuite demandé des mots gentils ce à quoi je répondais que j’étais apte à lui dire ce qu’elle voulait entendre. « Trop facile ça. Tu dois dire toi même sans mon aide et si ça me convient tu gagnes quelques chose, si ça me convient pas tu perdras quelque chose. » Ah tiens ? Je jetais un regard dans l’habitacle de la voiture, jugeant que je n’avais rien à perdre ici, puis je me mis à réfléchir à ce que je portais sur moi. Qu’allait-elle m’enlever ? Ma montre ou la fine chaine que je portais autour du cou ? Puis mon regard changea et mes lèvres formèrent un O parfait, parlait-elle de s’enlever nos vêtements ? Arf, elle allait me tuer. Si elle savait déjà ce à quoi je pensais. « Alors ? » Elle m’embrassa sur les lèvres, mordillant celle du bas. « Alors j’en dis que j’ai terriblement envie de te ramener chez moi. » Pas à l’appart que je partageais avec Emrys, sinon le personnel que je possédais. « Mais je te dirais bien que tu es la plus sublime créature qui se trouve dans cette voiture et que si tu savais ce à quoi je suis en train de penser… » Je ne terminai pas ma phrase alors que mes lèvres se posaient dans son cou et descendaient doucement jusqu’à la naissance de ses seins, puis je relevai la tête. «  Je pourrais aussi te dire que tu me rends dingue et que… j’crois qu’aujourd’hui c’est encore mieux que le réveillon de Noël. » J’avais dit la fin de ma phrase en riant, si bien que je replongeai sur ses lèvres.

Je devais admette que j’avais un peu débité n’importe quoi alors que la jeune femme attendait impatiemment à ce que je lui dise de jolies choses. Du moins c’était ce que j’espérais et un nouveau trait de son caractère s’imposa à mes yeux, c’était une éternelle insatisfaite, parce que les paroles que je venais de lui dire ne la contentèrent pas. « Contente que tu sois aussi content de cette journée mais j'attends toujours. » Argh. J’étais pas du genre à débiter de jolies phrases, il me fallait un joker ou un dictionnaire, n’importe quoi là. Soudain, elle décida de passer à l’arrière de la voiture. « Qu..e, mais attends c’est plus du jeu, là ! » Elle c’était faufilé à l’arrière de mon siège et je me voyais mal aller la rejoindre, déjà parce que c’était étroit vu le gabarit de ma voiture et vu mon propre gabarit, à l’arrière de cette voiture, nous allions nous retrouver très serrés…Pas que ça me déplaise loin de là, mais je ne voulais pas non plus étouffer la jeune femme. Elle passa ses mains autour de mon torse et déposa des baisers sur mon cou, me troublant au point que j’en fermais les yeux, réfléchissant à toute vitesse. « Je sais que tu es quelqu'un de spécial, avec toi je serai toujours fidèle. Je veux être ce dont tu as toujours eu besoin, alors j'espère que tu trouveras ce que tu cherches en moi. Je ne veux pas d'un autre joli visage. Je ne veux pas juste quelqu'un comme ça. Je ne veux que toi. » Un sourire apparut sur mes lèvres alors que je lui chantais presque ses quelques phrases me sentant presque pathétique. J’étais carrément en train de faire une presque déclaration d’amour. Mouhaha la honte, puis sa façon de m’embrasser là, c’était une vraie tuerie. « Satisfaite ? » J’avais envie qu’elle revienne à côté de moi, que je puisse la toucher. Je prenais néanmoins ses mains entre les miennes. « Bon ok j’avoue que c’est les paroles d’une chanson, mais ça veut pas dire que j’en pas le moindre mot. Bon, tu veux bien me rendre les clefs de la voiture que je puisse t’amener jusqu’à mon lit, hein ? » Je riais presque face à ma brusquerie.

Je venais donc de lui chanter des phrases digne d'une chanson de Jesse McCartney, puisqu'elle avait voulu que je lui dise de gentils mots. Elle n'eut pas l'air de véritablement prendre conscience de se que je lui disais et ne me répondit même pas. J'étais en train de planer. Ses mains sur mon torses et ses lèvres dans mon cou, me tuais à petit feu. Je lui demandais donc brusquement les clefs de ma voiture afin de pouvoir la ramener jusqu'à mon lit. « Je crois pas pour les clés » J'eus une expression grave. Moi je voulais qu'elle me rende mes clés afin de pouvoir arriver à lui faire des choses pas très catholiques hors de cette voiture assez étroite. Mais ça devait lui plaire car elle vint se placer derrière le siège passager afin de m'attraper par le col de mon sweat-shirt et d'approcher mes lèvres des siennes. Elle me faisait clairement comprendre qu'elle voulait que je la suive à l'arrière de la voiture. Puisqu'il le fallait... Je me dirigeais donc vers l'arrière de la voiture, évitant de me prendre le levier de vitesse dans les parties intimes, faisant en sorte que la jeune femme s'allonge sur la banquette arrière et moi sur elle, m'appuyant sur mes avant-bras pour ne pas l'écraser sous mon poids. Je l'embrassais partout où mes lèvres avaient accès. Alors que je me mis à reposer sur un coude, une de mes mains, vint se glisser sous son haut et le remontait tout doucement, me donnant accès a sa poitrine enfermée dans son sous soutien-gorge. Je déposais des baisers sur le fin tissus, n'arrivant pas à réaliser ce que nous nous apprêtions à faire. « Tu sais que t'es en train de me faire perdre le peu de cohérence que je possède ? » En gros elle me faisait perdre la tête. « Mais nous ne pouvons pas faire ça, ici » Déjà parce que dans ma voiture je n'avais rien pour nous protéger et qu'on pouvait se faire surprendre à tout moment. Et merde, mon cerveau me disait d'arrêter, mes mains voulaient continuer à la déshabiller.

Le truc était que la fille que j'avais d'allongée en-dessous de ma personne me faisait carrément perdre la tête. Quand je n'étais pas avec elle, je ne demandais que ça et lorsque le contraire se produisait je n'avais plus qu'une envie, la serrer fort contre moi. Mais j'aimais faire les choses bien et surtout avec finesse et je ne m'étais jamais imaginer faire ceci dans ma voiture. Pas que ça me déplaise, le truc était que nous n'avions rien de confortable et de protecteur, dans tous les sens du terme. D'ailleurs que je lui dise que nous pouvions pas faire cela ici, lui arracha un expression différente. « Pourquoi ? J'aime bien te faire perdre le peu de cohérence que tu as » Je ne pus éviter de sourire alors qu'elle tentait de me soulever le tee-shirt. Merde alors, il me fallait carrément toute ma volonté pour ne pas céder à ses avances et lui procurer tout le plaisir que j'étais capable de lui offrir. Mais fallait être raisonnable. Sans protection, il n'y avait de mise en route pour ma part. Garçon sérieux un jour, garçon sérieux toujours. Alors qu'une fois chez moi... Puis n'était-ce pas un peu précipité ? Nous venions de nous mettre ensemble, je me demandais presque si elle n'avait pas voulu savoir ce que nous étions rien et uniquement que pour le sexe. Je chassais vite cette idée de la tête alors que je sentais quelque chose me vibrer sur le fesse droite. Merde mon téléphone. « Attends, espèce de tigresse va ! » Je sortis mon téléphone de ma poche avec un grand sourire et le positionnais difficilement à mon oreille. La conversation ne dura que quelques secondes durant lesquels je ne pipais mots.Trois mots suffirent à me faire perdre tout appétit sexuel. Mon expression devint grave. Merde. Je tentais de me reculer de la jeune femme, presque choqué. Je ne riais plus. « Je vais te ramener chez moi. À moins que tu ne souhaite rentrer chez toi ? J'ai quelque chose d'urgent à voir. » Ma voix été dur et à la fois sans émotions. Je ne l'autorisais pas à me contester quoique ce soit.  « S'il-te-plaît Elia... »