On est quoi au juste, des amis, des sexfriend ou plus que ça ? ► Thélia

Je venais donc de demander à Elia, après l’avoir plaquée contre un mur et l’avoir embrassé comme pas possible, si elle souhait que je la raccompagne chez elle. « Tu en as déjà assez de me voir ? » Une expression de surprise s’afficha sur mon visage alors que je secouais la tête et que le sien affichait une moue adorable. Je n’en avais pas assez de la voir au contraire, je voulais rester autant que possible en sa compagnie. Elle me repoussa et se mit à marcher ne me laissant même pas le temps de répliquer quoique ce soit. Puis alors que je me mis à la suivre en hochant la tête, elle s’arrête subitement, m’arrachant une seconde expression de surprise. « Moi qui pensait à autre chose. » Elle m’embrassa avant de plaquer une de ses mains en-dessous de mon tee-shirt, là dans la rue, m’arrachant un grand sourire. Moi j’dis qu’elle allait bel et bien finir par me tuer. Je pris sa main dans les miennes, stoppant rapidement ses gestes. J’étais un homme, un être humain et ma patience ainsi que mon sang-froid avait des limites. Je soupirais en regardant par-dessus sa tête, avant de la regarder dans les yeux. « Si j’ai été doux la première fois, ce n’est pas dit que je recommence la prochaine fois. » Elle me poussait au bout de mes limites. J’avais presque envie de trembler tellement j’avais envie d’elle et j’étais déjà en train de lui promettre quelque chose qui m’enchantais plus que ce que j’aurais voulu. Je signalais sa main d’un mouvement de tête. « Alors ranges-moi ça avant que je ne perde la tête et ne fasse n’importe quoi. » Je déposais un baiser sur ses lèvres avant d’entrelacer une de ses mains avec une des miennes. Je devais admettre que c’était quand même moi qui avais commencé à avoir les mains baladeuses…

Elle me poussait réellement à bout, si bien que je la menaçais presque que si jamais elle continuait sur cette lancée-là j’allais probablement finir par ne plus être doux du tout, promettant quelque chose qui me mettait déjà l’eau à la bouche. « Raouuu » Vraiment ? Elle venait vraiment t’imiter la tigresse là ou je venais de rêver ? Quoiqu’il en soit, je ne pus que me mettre à rire. Mais alors que je lui avais conseillé de ranger ses mains, sa réplique me fit une fois de plus rire. « Perdre la tête genre comment ? » Genre comment qu’elle était en train d’essayer de me faire perdre tout contrôle ! J’aurais du me méfier et pourtant j’adorer ça. Ces petits moments de complicité qui me faisait fondre chaque fois que je la regardais. « Genre perdre la tête au point de te faire pleins de choses que tu n’imaginerais même pas dans des rêves les plus fous. » Je lui fis un clin d’œil alors que nous continuons à marcher main dans la main. Néanmoins, de temps en temps voir même assez souvent, elle s’arrêtait afin de m’embêter encore plus, jouant avec moi, me touchant, me faisant perdre patience. « Ah ouais, tu veux jouer ? Bien » Sans qu’elle ne s’y attende, je brisais le contact entre nos mains avant de l’attraper par la taille, de la soulever comme-ci c’était la chose la plus légère que j’eus jamais porté et je la positionnais sur mon épaule comme un sac de patate. M’attirant le regard interrogateur, rieur et presque choqué de certain passant. C’est ainsi que je me tournai vers eux. « Elle a été vilaine, il lui faut une punition ! » Ce n’était pas la première fois que je la portais ainsi et je riais déjà. Je me mis à marcher sifflotant presque avant d’arriver à ma voiture. « Dis les mots magiques et je te fais descendre seulement et uniquement si, ils me conviennent. » Je lui administrais une tape sur les fesses, fier de moi.

Je devais peut-être admettre que ma réaction vis-à-vis de la jeune femme était quelque peu osée. La portée là comme ça devant plein de monde, moi racontant aux personnes qui se trouvaient autour de nous qu’elle avait été vilaine. « Qu'est ce que j'ai fait ? »  Je ne pus retenir un rire sadique alors qu’elle comme moi savions parfaitement ce qu’elle avait fait. « Tu as failli me pousser à bout. »  Oh grands Dieux, encore heureux que je sache me retenir. J’arrivais finalement à ma voiture et ne la posais toujours pas, lui demandant de me donner les mots magiques pour descendre. Je ne sais pas réellement quelques mots magiques j’attendais mais ceux qu’elle me donna me firent presque frissonner. « Gentil Théo chéri peux tu me faire descendre stp ? & je me ferais pardonner »  Gentil Théo ? J’avais l’impression qu’elle se dirigeait à un animal de compagnie. « Pardon ? Gentil Théo ? Hahaha »  Je ne pus me mettre qu’à xrire durant de longues secondes c’était vraiment hilarant. Je me mis à faire les cents pas, elle toujours sur mon épaule. J’allais finir par lui coller la nausée. « La deuxième partie m’a bien plus, la première moins. Sur que tu peux mieux faire. Puis, je ne m’appelle pas Théo moi déjà… »  Ça me faisait rire car je disais rarement mon prénom complet aux gens. Je l’assignais d’une seconde tape sur les fesses, alors que je me rapprochais de ma voiture et la fit s’assoir presque sans douceur sur l’arrière de mon sublime véhicule , positionnant un bras de chaque côté de sa personne, je l’empêchais carrément de prendre la fuite. Je me mis ensuite à la fixer, attendant avec une expression comique sur le visage.

J’avais porté la jeune femme comme-ci ça avait qu’un simple sac de pomme de terre, et en même temps comme-ci ça avait été quelque chose de très léger. Je m’étais mis à faire les cents pas alors que j’attendais impatiemment qu’elle me donne les mots magiques pour la faire descendre. « Je vais te repeindre tes habits » Un sourire apparut sur mes lèvres alors que je me dirigeais vers l’arrière de ma voiture afin de l’y installé. Plaçant chacun de mes bras autour d’elle, je l’empêchais de descendre d’une quelconque manière. « Je ne dirais rien, tu vas me laisser descendre sinon je t'assure que tu vas regretter de ne pas savoir comment j'aurais pu me faire pardonner » Tout en se mordant la lèvre, elle vint soulever mon haut pour y faire glisser ses doigts sur mon ventre, m’arrachant une expression de surprise. Entreprenante cette jeune femme. Je ne pus que la regarder dans les yeux alors que mon regard disait clairement que si cette action était possible, je l’aurais déjà dévoré. J’avais très envie de l’embrasser et ses doigts sur ma peau me perturbaient à un point inimaginable. J’en venais même à me demander si elle n’avait pas des pouvoirs magique pour me faire cet effet-là rien qu’en me touchant à peine. « C’est véritablement ce que tu veux ? Me tuer avant même d’avoir passé une semaine en couple avec moi ? » Je me mis à rire alors que j’étais presque au point de rendre les armes, et de la prendre là à même ma voiture. Mais j’étais un gentleman avant tout. Je vins déposer un baiser à la commissure de ses lèvres, avant d’en déposer un autre dans son cou puis je fis un geste en arrière me rendant soudainement compte que j’avais une nouvelle question à lui poser. « À ce propos, que toi et moi soyons ensemble, ça peut se savoir n’est-ce-pas ? Ou tu préfères que ça reste quelque chose d’inavouable ? » Peut-être qu’elle voulait que notre relation reste caché ? Dans ce cas-ci, ce n’était pas la première fois que ça m’arrivait et je détestais ça.

Je ne pus que sourire face à la réponse que me donna la jeune femme qui était désormais ma petite-amie. Elle me signala de ses mains, puis elle et enfin la voiture, m’arrachant une expression intriguée. « Tu crois que je t'aurais laissé m'embrasser contre ce mur si je voulais qu'on se cache ou que je me montrerais sur cette voiture avec toi qui m'embrasse dans le cou ? » Alors si je comprenais bien ses dires si elle aurait souhaité une relation caché elle n’aurait pas accepté qu’on s’embrasse dans la rue et que je la touche ici sur ma voiture. « Eh bien à moins que tu ne sois très célèbre et que tu es les paparazzis à tes trousses, il y a peu de chances que nous croisions quelqu’un que nous connaissons ici même. Après je ne démens pas qu’on ait pu nous voir dans la rue…mais je te dirais tant mieux, comme ça les gens seront que maintenant tu es à moi… » Je me penchais vers elle et déposais mes lèvres sur les siennes, pu mit fin au baiser avec un sourire en coin. « Enfin, tu m’as compris. » Je n’étais pas en train de dire qu’elle était ma propriété ni rien de tout ça mais que ceux qui avait des vues sur elle, pouvaient désormais se gratter en profondeur. « Tu me laisses descendre maintenant ? » Je la pris donc par la taille avec un hochement d’épaule et la déposais à terre, puis je reculais les mains en l’air, comme pour lui prouver que je n’allais plus la toucher. « Pardon de vous avoir retenu contre votre gré mademoiselle. » Je me mis à rire ensuite alors que je sortais les clefs de ma voiture.