+ Elia/Jamie - What the Hell is going on ?

 
NOW, I WANT TO KNOW YOU.

« Marché conclu. »     Ah voilà quelque chose d’autre qui faisait plaisir à entendre. Elle me tendit donc la main droite pour que je la serre dans la mienne, comme pour conclure un marché. « Si tu deviens riche grâce à moi, je voudrais un pourcentage ou alors des cadeaux comme tu veux. »     Je me mis à rire une nouvelle. Avec la totalité des rires que j’avais fournis en cette soirée, je pouvais parfaitement me passer de ma session d’abdominales du lendemain.   « Je ne donne pas d’argent aux femmes, je trouve ça vulgaire, je t’offrirais plutôt des cadeaux, tu n’auras cas demander et tu l’auras. »   Bien qu’avec mon compte en banque je n’avais pas besoin d’aller gagner au poker, mais je passais de le crier sur tous les toits. «  Sinon tu as déjà voyagé hormis l'Italie ? »    Je me mis à réfléchir durant quelques instants. « Hum…et bien ma foi, oui. J’ai eu l’occasion de visiter Londres pas mal de fois, ma mère en est origine. Puis la Sicile aussi, j’allais retrouver des oncles et tantes quand j’étais môme. L’Espagne aussi. J’trouve que c’est un pays magnifique. Ah et Miami récemment mais je te raconte pas toutes les horreurs qui me sont arrivées là-bas… »     J’ouvris des yeux ronds, j’avais eu du mal à me remettre de cette journée et j’étais persuadé que c’était pareil pour Avery. « Et toi ? Des projets pour visiter d’autres pays ? »      

NOW, I WANT TO KNOW YOU.

Elle approuvait mes dires avec sa tête ce qui me faisait grave sourire. « Tu marques un point. & touuuuuuuut ce que veux ? » Elle me faisait penser à une enfant. « Tout ce que tu voudras. Enfin, pas vraiment tout, parce que je ne suis pas non plus capable de t’apporter la lune, littéralement. » Je lui fis un grand sourire. En même temps, que voudrait-elle faire avec la lune ? L’accrocher dans son jardin ? Cette pensée me fit réprimer un sourire. Alors que je venais de lui raconter mes destinations, elle me donna les siennes. « Je veux bien que tu me racontes ces fameuses horreurs si tu veux bien. Pour ma part je suis allée en Angleterre, mes cousines y vivaient plus jeune et j'allais les voir des fois, pareil avec une autre cousine j'allais la voir à Santa Fe. Ensuite l'italie pour mon cadeau d'anniversaire et quelques pays d'afrique du sud pour des voyages humanitaires. & je compte pas m'arrêter là, si je pouvais je partirais faire le tour du monde. » Elle me demandait vraiment de lui raconter ce qui m’était arrivé avec Avery ? J’allais effrayer ses pauvres oreilles. « En Italie, vraiment ? Vers quelle région ? » Moi qui était de Florence, je préférais toujours Rome. « Tant mieux si tu comptes pas t’arrêter là, le monde regorge de plein de destination plus belle les unes que les autres à aller visiter. » Je commençais alors à jouer avec l’herbe, l’arrachant et la jetant au loin. « Tu veux vraiment savoir pour Miami ? Attention tu es prévenu. Avant toute chose, tu sais qui est Avery ? C’est un de mes plus proches amis, et c’est aussi avec lui que j’ai vécu cette expédition d’enfer… »

NOW, I WANT TO KNOW YOU.

La jeune femme me fit donc un sourire. « Bon va falloir que je te fasse gagner pour avoir tout ce que je veux. » J’hochais la tête positivement et frénétiquement. « Oh oui, tu as plutôt intérêt. » Je lui souriais à mon tour. « Naples si je me souviens bien. » Naples était une ville fort sympathique mais Rome restait toujours mon coup de cœur, je ne pouvais m’empêcher de faire un détour par cette ville chaque fois que je rentrais à la maison. « Si tu retournes un jour en Italie, passe par Rome. » Cette ville était trop fabuleuse pour ne pas être visitée au moins une fois. « Oui je le connais mais quoi vous avez eu une relation ensemble ? » Je ne pus m’empêcher de froncer les sourcils en l’entendant dire ça. Je ne me souvenais encore trop de bien de la vieille dame que j’avais abordé dans la rue pour connaître l’adresse d’un garagiste et qui m’avait à la place proposé d’emmener mon compagnon et moi-même dans un très bon club d’échangisme qu’elle connaissait très bien. Je dus littéralement me bouffer la lèvre inférieure afin de ne pas exploser de rire comme un fou furieux. « Haha. Ah donc tu le connais ? Alors voilà ce qui nous est arrivés de dingue à Miami. » Je marquai une pause puis reprit d’un ton théâtrale. « On a assisté à un braquage, je me suis fait tirer dessus. On a fini à l’hôpital, ensuite lorsque j’en suis sorti ont a décidés de faire les boutiques et un homme a tenté de voler la carte bleu d’Avery. Ensuite on a fini dans un café dans lequel un homme a voulu nous tabasser parce qu’Avery s’était un peu trop approché de sa copine. Ensuite, Avery a retrouvé sa voiture avec une roue crevée, on a fait face à une dame étrange et un exhibitionniste. Puis on a atterri chez un garagiste chelou et on a fini dans les bouchons… »

 
NOW, I WANT TO KNOW YOU.

 Alors que je venais de lui recommander d’aller un jour visiter Rome, Elia positionna sa main droite au garde à vous, m’arrachant un sourire.  «Oui chef. » Puis à l’entente de mon récit, son visage changea. « Tu te moques de moi ? » J’hochais négativement la tête. « T'as été touché où par le tir ? & merci de m'informer de jamais sortir avec toi et lui seule parce que sinon bonjour les intrigues. » Je me mis à rire face à sa remarque. « Non, tu ne penses pas ce que tu dis, avec nous on s’éclate plutôt bien. » Je lui fis un clin d’œil avant de reprendre mon sérieux. « Alors figure-toi que j’ai eu du cul –navré pour l’expression, parce que c’était des balles à blanc. Néanmoins, la force de l’impact m’a projeté en arrière et c’est ma nuque qui a pris chère. » Je me retournais, lui dévoilant ma nuque et l’espèce de petite cicatrice qui maintenant l’ornait. « Et quatre points de suture, et de quatre ! » Je me remis droit une fois qu’elle l’eus vu avant d’esquisser un sourire. « Heureusement vous vous en êtes bien sorti. » Je repris une expression très sérieuse. On avait eu beaucoup de chance, on s’en était très bien sorti et malgré cette journée de grands malheurs on avait pas mal rigolé par la suite, nous remémorant ses souvenirs de dingue. « Merci. Et tu m’étonne. Je dois t’avouer que je suis plutôt content que ce soit moi et non Avery qui se soit pris le tir. » Je sais pas comment lui avait fait, mais moi j’aurais déjà fracassé tous mes nerfs à m’inquiéter pour la vie de mon pote. « Et toi ? Tu as déjà connu des situations palpitantes comme celles-ci ? »

 
NOW, I WANT TO KNOW YOU.

« Je peux pas dire, c'est pas arrivé encore. » Niah, cette fille pouvait me tuer en un rien de temps avec sa répartie de fou. Lorsque je me tournai afin de lui montrer ma cicatrice, Elia posa un doigt dessus ce qui me fit frissonner. « Ça me donne mal rien que d'y penser. » Je me tournais vers elle avec un sourire alors qu’elle se passait une main derrière sa propre nuque. « Mais non voyons, ne te fais pas de la peine pour ça. » C’était vrai quoi. Malgré ce qu’il c’était passé, nous étions encore là, je n’étais pas mort durant cette journée de folie. « Pas aussi loufoque non.  Je suis assez sage comme fille tu sais. » J’eus une mimique ironique avant de partir dans de grands éclats de rire. Pas aussi loufoque non. « Pouah à d’autres, je ne te crois pas. » Sage, elle l’était peut-être, déjà qu’elle était très gentille. Après tout ce n’était pas les méchantes filles qui partaient faire des voyages humanitaires à l’autre bout du monde. Mais mon petit doigt me disait qu’elle n’était pas si sage que ça. Même le rond qu’elle avait dessiné au-dessus de sa tête comme signe d’une auréole ne m’avait pas convaincu. « Des fois je craque et je fais des trucs sans raison, comme ça, d 'un coup. D'ailleurs, tu crains.. » Quoi ? Pas le temps de protester ou de réfléchir, que la jeune femme essayait de me chatouiller. Je fronçai les sourcils. Je ne craignais pas les chatouilles, sur aucune partie de mon corps d’ailleurs, je la laissais néanmoins faire, ne bougeant pas, la regardant avec une expression ironique. « M’ouais. C’est tout ce que tu sais faire de mieux ? » Je mis une main derrière mon dos et arrachais des touffes d’herbes. « Tiens ça c’est mieux. » Et je la lui balançais pendant que mon autre main était parti arracher une autre touffe d’herbe tout en riant. BATAILLE D’HERBE !